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Mon top 10 des nouveautés 2017 que vous n'avez pas joué!


Zendor

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Les revoici... pour une troisième année consécutive et au compte-goutte de 2 annonces à la fois :

 

10 jeux parus en 2017 auxquels j'ai joué, qui sont plutôt passés sous les radars et qui méritent le détour.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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10. Yummy Yummy Pancake (Corée du Sud, Octobre 2017)

 

 

Mémoire + dextérité. Trouvez-moi d'autres jeux qui offrent cette combinaison aussi inusitée dans cet océan de nouveautés annuelles nous servant toujours les mêmes plats avec les mêmes épices qu'on ne fait que légèrement modifier (pour paraphraser Jvallerand)! Ici, c'est autre chose complètement. On ne parle pas de macaroni au fromage où on remplace le cheddar par du fromage de chèvre; on parle plutôt de tagliatelles faites de chocolat blanc avec une sauce aux framboises et au basilic!!

 

Sauf qu'on fait plutôt des crêpes dans Yummy Yummy Pancake. Et le principe est tout simple... du genre il fallait juste y penser. Un joueur à qui c'est le tour a une -vrai- poêle où sont placées à l'endroit 8 mini-crêpes aux différentes saveurs. Les autres joueurs prennent le temps de les mémoriser. Le joueur actif les fait ensuite retourner en faisant sauter les crêpes en l'air avec la poêle. Les crêpes retournées sont alors celles qui devront être rappelées par les autres joueurs. C'est au cuisinier des crêpes de choisir quelle crêpe retournée devra être nommée et quel joueur la nommera. Un succès donne la crêpe en question au joueur nommé. Un échec donne la crêpe au cuisinier. Le cuisinier peut ensuite encore offrir une autre crêpe à nommer (s'il en reste) ou passer la poêle au prochain joueur. On gagne après avoir cumuler 12 crêpes.

 

On se fait facilement prendre par ce jeu qui sort vraiment des sentiers battus. Sa courte durée et son matériel en font un spectaculaire attrait qu'on essaye au moins une fois... juste pour relever le défi... même si on prétend ne pas avoir une bonne mémoire : parce que justement, il y aura l'aspect dextérité sur lequel vous pourrez vous rabattre quand vous serez cuisinier. Et il y a aussi tout ce vicieux processus de choisir le joueur dont vous croyez le mémoire faible... pour profiter de lui! C'est méchant.... et c'est bon!

 

 

 

 

 

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9. Stellium (France, Novembre 2017)

 

Plus inusité encore dans sa combinaison de mécaniques, Stellium propose un jeu d'alignement où le sens du toucher est crucial! L'alignement d'abord (catégorie déjà peu commune dans les jeux) est celui de différents astres qu'on place sur un plateau commun représentant une galaxie et ses orbites. Posés un à un, chaque joueur voudra profiter de ces astres pour former des constellations qui donneront des points. Ces astres auront aussi la forme de billes. Et ces billes, devront être pigées dans un sac. Mais en prenant le temps (5 sec. au plus) de palper les billes, on peut savoir laquelle on veut sortir : les jaunes sont granuleuses, les bleu sont rugueuses, les vertes sont lisses et les violettes sont irrégulières. Pourquoi choisir la bille à sortir?

1. Parce que les constellations à former sont précises dans les couleurs des astres

2. Parce que chaque couleur d'astre confère un pouvoir lorsque posée : vert change de place avec un astre voisin, bleu pousse les autres astres, jaune active les rotations de systèmes en orbite, violet active des trous noirs...

 

Ajouter à cela que chaque couleur de bille est présente en quantités variables dans le sac et qu'il faut tenir compte de la rareté croissante de celles-ci pour faire nos stratégies. Un jeu somme toute étonnant, bien conçu et très jouissif pour les amateurs de casse-têtes.

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8. Tulip Bubble (Japon/Taïwan, Août 2017)

 

Un peu comme Mini Rails, l'autre nouveauté 2017 sortie chez l'excellent éditeur taïwanais Moaideas (Ponzi Scheme, Joraku) on peut facilement rester indifférent devant la boîte aux allures plutôt ternes et au thème peu excitant de Tulip Bubble. Mais ce serait de faire grave erreur (et prouver que vous êtes un "gamer" somme toute bien superficiel!).

 

Tulip Bubble est un subtil et vicieux jeu de spéculation (puisque son thème traite de la toute première bulle spéculative de l'histoire économique : celle du marché des tulipes en Hollande de 1636). En gros : Chaque tour, des tulipes de types variés sont disponibles à l'achat et les joueurs peuvent également en vendre. Lorsque les joueurs vendent des tulipes, ils peuvent les vendre individuellement - les remettre dans le marché - ou les vendre en combinaison spécifique de trois cartes à un collectionneur privé pour obtenir un bonus. Les cartes vendues aux collectionneurs ne retournent pas sur le marché. Lors des achats, les joueurs peuvent mettre jusqu'à trois marqueurs sur des tulipes qu'ils sont intéressés d'acheter. Les tulipes incontestées peuvent être achetées au prix du marché (qui peut fluctuer) tandis que les tulipes recherchées par plus d'une personne sont vendues aux enchères. L'un des aspects vicieux des ventes aux enchères est qu'un joueur peut enchérir plus que ce qu'il possède et emprunter à la banque pour payer : il réserve alors la tulipe jusqu'à ce qu'il puisse rembourser l'emprunt. Mais il doit également laisser son marqueur d'enchère sur la tulipe jusqu'à ce qu'elle soit payée. Cela permet aux joueurs de surpayer facilement pour les fleurs, mais les prive aussi d'un marqueur en plus de risquer d'y perdre gros si le valeur de revente de la fleur fluctue vers le bas plus tard! . Les valeurs des tulipes sont ajustées par ce qui reste dans les rangées présentées à la fin d'un round: la couleur avec le plus de fleurs restantes descend sur l'échelle des prix, celle en ayant le moins va monter. Ensuite, une carte pigée ajuste soit une couleur spécifique, soit la couleur la plus élevée, soit la couleur la plus basse.. Dès qu'un joueur atteint 120 $ ou lorsque la carte "Crise spéculative" est tirée (mélangée avec les trois dernières cartes sur le plateau du marché) on met fin à la partie.

 

 

 

 

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7. Déjà-vu (Allemagne, Janvier 2017)

 

Vous vous rappelez sans doutes tous du Spiel des Jahres 2017?

C'est Kingdomino.

 

Vous rappelez-vous des deux autres nominés qui auraient pu remporter le prix?

C'est Magic Maze et El Dorado.

 

Maintenant les plus curieux parmi vous se souviennent peut-être aussi de la liste de jeux recommandés par le jury du Spiel des Jahres... une liste de jeux qui, comme le veut la tradition chaque année, est présentée parce que le jury estime que les jeux qui y figurent méritent l'attention même s'ils ne sont pas nominés. Déjà-vu en faisait partie pour 2017.

 

Déjà-vu est le croisement entre Dobble et Kabuki, soit un jeu de vitesse et un jeu de mémoire. Bon, là encore j'en vois qui lèvent le nez et qui disent tout de suite qu'ils n'ont pas de mémoire et donc que le jeu n'est pour eux. Mais vous seriez étonnés de votre succès à Déjà-vu. Et comme dans Yummy yummy pancake, vous serez aussi tenté de l'essayer "juste pour le fun". Parce que c'est pas mal ça Déjà-Vu : un tout petit jeu d'apéro qu'on peut jouer avec les enfants, les non-joueurs, les passionnée et pas mal tout le monde qui aime les petits défis de 5 min. plein de tension et d'excitation. Son auteur est d'ailleurs le vénérable Heinz Meister ( Igloo Pop, Zapp Zerapp, Bären Stark, Willy Waschbär)

 

Le principe du jeu est archi simple : des tuiles en forme d'images aux formes et couleurs ressemblantes sont étalées sur la table. La première carte d'une pile est alors retournée et affiche de ces images. Une autre est ensuite retournée par-dessus la précédente. Puis une autre. Et une autre... Jusqu'à ce qu'une des images déjà retournée auparavant s'affiche à nouveau. Il faut alors être le premier joueur à la remarquer et être aussi le premier à aller saisir la tuile correspondante sur la table.

Mais ATTENTION!

Chaque image n'est là que deux fois dans le paquet. Alors si vous croyez avoir raison de prendre une image mais qu'on la voit apparaître une deuxième fois plus tard, vous aviez tord! Conséquence : vous êtes éliminé de la manche et perdez tous vos points (1 par image prise) cumulés jusque là! Vous comprenez alors toute la tension qui est générée autour de la table.... Imaginez ensuite la deuxième et le troisième manche, alors que vous devez faire le tri dans votre tête des images que vous aviez vu dans la première manche... C'est diabolique à souhait!

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6. Michael Strogoff (Espagne, Octobre 2017)

 

Alberto Coral avait créé un mini-buzz en 2011 à Essen avec son premier opus, Naufragos. Mais en raison du texte uniquement espagnol assez présent et déterminant dans son jeu, ce n'est pas avant 2013, lorsque Naufragos est devenu Castaways à l'international, que Coral s'est mieux fait connaître comme un auteur qui sait fortement nous faire ressentir ludiquement un thème avec des mécaniques recherchées. Castaways à en effet quelque chose dans ses mécaniques et son thème qui évoque grandement Robinson Crusoe et 7th Continent et ce, avant la parution de ces deux jeux à succès.

 

C'est donc avec beaucoup de curiosité que j'attendais de jouer à Michael Strogoff, le nouvel opus de Coral. Qui plus est, le thème du jeu cette fois était du jamais vu : assez étonnamment en effet, ce célèbre roman de Jules Verne n'avait jamais été traduit en jeu auparavant. J'y ai joué dès que j'ai pu; et je n'ai vraiment pas été déçu. Pour peu que vous connaissez l'histoire, vous allez vous y retrouvez tout de suite dans le rendu ludique de Michael Strogoff. Tout y est : les compagnons de route du héros éponyme qui nous offrent une aide inspirée de leur rôle dans l'histoire; la fatigue qui nous harcèle à chaque tour vu l'imposant trajet à travers la Sibérie qu'il faut faire; les obstacles de tout genre qu'il faut gérer les uns après les autres, qui force parfois à nous arrêter si l'on est trop imprudent mais dont l'expérience nous permettra d'évoluer; la course tendue qu'il faut mener avant l'arrivée à destination du traître Ogareff, lequel, s'il arrive avant nous, pourra sérieusement nous manacer jusqu'à éliminer tous les joueurs et faire gagner le jeu (qui n'est pas coopératif). Même chacune des destinations parcourues est fidèlement liée à l'histoire par un type de carte spécifique y étant associée. Michael Strogoff est un jeu de gestion de risque très élaboré, à la limite du familial, et vraiment bien foutu. Non, vous ne construirez pas de machine et non, vous ne placerez pas d'ouvriers; mais vous verrez que c'est fort agréablement rafraîchissant dans toutes les nouveautés de l'année qui vient de passer.

 

 

 

 

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5. Voodoo Prince (Allemagne, Septembre 2017)

 

Si Reiner Knizia fut souvent reproché d'avoir abandonner la création de grands crus (Euphrat & Tigris, Taj Mahal, Amun-Re) qui l'ont consacré comme un chef de file, le plus prolifique des auteurs de jeux de société de tous les temps n'a jamais abandonné le pur génie qu'il a montré maintes fois dans ses petits jeux (Korsar, Botswana, Camelot, Colossal Arena, etc.). Avec Voodoo Prince, le maître récidive et bouscule radicalement mais brillamment les principes classiques du jeu de levée.

 

Le principe de Voodoo Prince est intéressant : vous voulez être le joueur qui remporte des levées le plus tardivement possible, mais vous ne voulez pas être le joueur qui remporte les dernières levées! Le fait est que chaque joueur aura un nombre limite de levées à gagner (tout dépend du nombre de joueurs). Dès qu'un joueur atteint cette limite, il ne peut plus jouer pour la manche en cours. Ce joueur marque alors un nombre de points égal au nombre de levées que chacun de ses adversaires ont remportées jusqu'alors. On continue ensuite jusqu'à ce que chaque joueur ait atteint son nombre de levées remportées... sauf le dernier joueur. Ce dernier joueur arrête alors de jouer et défausse ses cartes restantes en main puis marque autant de points que les levées qu'il a remportées. Vous voyez maintenant à quel point tout ça peut devenir subtil et sournois?! Maintenant ajoutez des cartes spéciales à ces machiavéliques mécaniques, comme la carte "0" qui perd toujours mais qui va remporter la levée si la carte au chiffre le plus haut en jeu fait partie de la levée; ou la carte "5" et la carte "7", qui, si elles remportent une levée, vont faire compter cette levée remportée pour deux levées! Que de belle méchanceté en perspective!

 

 

 

 

 

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Déjà-vu :

 

Le jeu semblait bien jusqu'a :

 

Conséquence : vous êtes éliminé de la manche

 

 

:blink:

 

Ouais mais le jeu a vraiment l'air super rapide

 

 

En fait, si on enlève cette règle, le jeu ne fonctionne littéralement plus! Un joueur pourrait en effet littéralement prendre toutes les tuiles à chaque carte retournée sans la moindre conséquence dans l'erreur. Quant à savoir si c'est trop radical, et bien c'est aussi là que tout le sel du jeu opère. Le fait d'avoir une moins forte conséquence que d'être éliminé de la manche donnerait encore un jeu sans grande excitation. C'est toute dans cette tension digne des billets de loto gagnants que Déjà-Vu procure son plaisir.

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Oh non! pas 2 autre truc intéressant! j'aime pas mal les jeux de levée et Voodo Prince semble très bien, et j'Aime beaucoup Knizia :)

 

Va falloir je me renseigne sur Strogoff aussi!

Merci Zendor pour tes liste de jeux qui sont passé inaperçu c'est toujours le fun :)

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Moi aussi. Je vais essayer de faire essayer a mon groupe du midi Voodoo Prince. Avec mon jeu de Sticheln, il manque juste le 15 , mais ca devrait etre assez pour donner une idee.

Ou peut-etre l'adapter pour 6 joueurs avec 6 couleurs.

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4. Dropmix (États-Unis, Octobre 2017)

 

Mon numéro 1 de ce palmarès pour 2016, Beasts of Balance, m'avait vraiment impressionné en ce qu'il ne faisait pas qu'animer un jeu sur table avec une application mobile mais intégrait brillamment cette dernière à même les conséquences de nos décisions prises avec le matériel physique. Dropmix fait la même chose pour 2017. Mais Dropmix se distingue surtout par le fait que c'est dans l'auditif que vous verrez toute la magie s'opérer. Et quelle magie! Vous jouez littéralement les Disc Jokeys dans Dropmix, alors que chacune des cartes que vous poserez sur le plateau électronique sera détectée par un lecteur optique et fera immédiatement jouer une musique correspondante dans votre appareil intelligent. Mais encore.... quand je dit que vous incarnez un Disc Jokey, c'est vraiment que vos cartes jouées sont destinées à mixer des bandes sonores! Ainsi, chaque pièce de musique avec lesquelles on joue dans Dropmix est décomposée en plusieurs cartes (voix, cordes, claviers, percussions). En les réunissant une à une sur le plateau d'un tour à l'autre, vous créerez des pièces inédites tel le "I want you back" chanté par les Jackson 5, avec les guitares de "Bring me to life" de Evanescence, les claviers de "Pump up the Jam" de Technotronic et les percussions de "All the about that bass" de Meghan Trainor.

 

Mais en plus de cet exercice hallucinant de créativité, il y a un jeu qui se déroule en même temps! Bon, on s'entend, c'est un jeu extrêmement simple et plutôt limité dans sa profondeur et ses mécaniques (c'est d'ailleurs pour ça que Dropmix n'est pas mon no 1). Mais c'est un jeu quand même... à 1 vs.1 ou 1 vs. 2 ou 2 vs. 2. Un jeu représentant une sorte de tir-à-la-corde, où vous tenterez de marquez des points en posant vos cartes sous certaines conditions, soit pour dominer ou éliminer les cartes posées par vos adversaires; ce qui concrètement modifiera la musique que vous entendrez après chacune de vos actions. Le premier joueur (ou équipe) qui atteindra une vingtaine de points gagnera la partie.

 

On joue d'abord et avant tout à Dropmix pour l'expérience et pour l'ambiance; car c'est assurément haut la main la nouveauté ludique 2017 qui nous en donne le plus.

 

 

 

 

 

 

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3. Crosstalk (États-Unis, Août 2017)

 

Si tout va pour le mieux, vous devriez voir apparaître Decrypto au printemps 2018 : un jeu québécois dont on fait déjà les éloges en le comparant à un Codenames niveau 2. Pour y avoir joué, je peux effectivement confirmer ses grandes qualités. Mais pour avoir aussi joué à Crosstalk, je dirais de Decrypto qu'il n'est pas le seul "Codenames pour experts" sur le scène ludique.

 

Crosstalk est le deuxième jeu publié des auteurs Brett Sobol et Seth von Orden (leur premier étant le très bon Stockpile). Il s'apparente à Codenames à bien des égards : on y forme deux équipes avec un capitaine; chacun des capitaines devra faire deviner de l'information à ses coéquipiers et chacun connaîtra aussi l'information que l'autre voudra faire deviner à son équipe. Le reste est plutôt différent. Il n'y a pas une série de mots à deviner mais un seul par manche dans Crosstalk (on gagne la partie si notre équipe gagne 5 manches). Qui plus est, c'est le même mot pour les deux équipes (donc c'est la course à savoir quelle équipe trouvera la réponse en premier). Une fois le mot à deviner déterminé, chacun des capitaines écrira un indice secret destiné à être vu uniquement par ses coéquipiers. Ensuite, comme son titre l'indique, Crosstalk forcera en fait les capitaines à tenir compte de leurs adversaires lorsqu'ils donneront des indices supplémentaires à leurs coéquipiers. Car voyez-vous, et c'est là le sel du jeu, les nouveaux indices seront publics et une fois l'indice donné par le capitaine, le droit à deviner le mot secret va à l'équipe adverse AVANT l'équipe du capitaine! Il faut donc être à la fois très précis pour son équipe et très nuancé pour l'équipe adverse dans les indices.... sans compter que ces indices pourront se cumuler en prenant des notes; plus ce sera long de trouver le mot secret, plus un capitaine devra faire attention à l'indice supplémentaire qu'il donnera à son équipe puisqu'il devra tenir compte des notes prises par l'autre équipe. À cela s'ajoute une règle qui donnera encore plus de gymnastique intellectuelle : une grille que le capitaine pourra utiliser avant chaque nouvel indice donné, sur laquelle il pourra secrètement indiquer à son équipe des choses comme : "le prochain indice n'a aucun rapport" ou "le deuxième indice était vraiment le plus pertinent"...

 

Crosstalk est très prenant et un régal pour les amateurs de déduction (j'en suis bien entendu). Il tient effectivement fort bien son rôle de "Codenames pour les experts" et comblera ceux qui veulent des défis du genre plus intenses. C'est à lui que je décernerais le niveau 2 de Codenames, alors que je qualifierais mieux Decrypto, plus alambiqué encore, de niveau 3 !

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J'ai acheté Dropmix pour la fête de ma fille le 14 fév. Pas encore ouvert, bien hâte d'essayer ça. Un potentiel à la Mindflex Duel, un jeu qui a tellement fait parler dans la famille.

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