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smash_64

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  1. « Autrice » est approuvé par l’Office québécois de la langue française, mais c’est effectivement un terme peu utilisé au Québec. Deux constats : d’une part, il y a un bon panel d’auteurs québécois et la création québécoise se porte bien, ce qui est une bonne chose, mais d’autre part, la représentation féminine y est bien faible : seulement 4 sur 70, soit 6 %. C’est aussi l’impression que j’ai en regardant la production de jeux globale, pas seulement restreinte au Québec. Des hypothèses?
  2. J'ai sondé plusieurs départements (fiscaliste, Culture et communication Québec, Revenu Québec) en février et le cas d'auteur de jeu de société semblait tombé dans une craque. Les gens étaient plutôt surpris, comme si j'étais le premier à le demander, et la réponse obtenue était négative par rapport à son statut. J'ai cependant poussé l'affaire en faisant une demande d'interprétation de la loi à la Direction générale de la législation. Mon angle d'argumentation : la règle d'un jeu de société est une œuvre littéraire. Trois mois se sont écoulés et je viens de recevoir une lettre. Bonne nouvelle pour les auteurs québécois de jeux de société : leur statut d'artiste est reconnu par la loi. Il faut tout le même le faire valoir (prouver être auteur de jeu de société), mais c'est chose possible, ce qui donne droit à une déduction d'impôts sur les droits d'auteur au même titre qu'un écrivain. L'avocat qui m'a répondu a approuvé mon raisonnement en citant les sources suivantes : - Bernard Thibault c. Les Importations Géocan Inc., 2003 CanLII 5488 (QC CS) - Stefan Martin, Les jeux de société et leur protection juridique, Québec, Les publications du Québec, 1994. J'ai également trouvé ceci ce matin (sans l'avoir lu en profondeur), mais ça me semble intéressant et couvrir le sujet : https://www.robic.ca/wp-content/uploads/2017/05/440F-VBE-2014.pdf
  3. La Zone Proto offre une panoplie d'opportunités de faire rouler ses protos et de recueillir des avis tout au long de l'année dans la région de Montréal. Il y a bien sûr les rencontres mensuelles au Randolph et à la Récréation, avec un cercle plus restreint d'habitués, mais elle est également présente dans des événements de plus grande envergure tels Montréal joue et le festival Juste pour jouer. Prochainement (27 mai), il y a même un speed-dating auteurs / éditeurs d'organisé. Mais bon, pour ça le jeu doit être près de son stade final. Tu peux aussi aller sonder le terrain dans les cafés ludiques. Ils sont généralement réceptifs. À l’international, tu peux participer au concours de Boulogne-Baillancourt. Visibilité intéressante, mais plus coûteux.
  4. Ouvert à la vente en plus de l'échange.
  5. Non, à moins que tu aies acheté des extensions. Tu peux voir dans la liste des cartes plus haut à quel endroit elles se trouvent. Par exemple 109 est issue des marais de l'épouvante. Par contre, certains numéros ne sont pas utilisés dans le jeu, même avec la mise en place des extensions. Liste des numéros inutilisés : 042, 550, 559, 560, 562, 570, 572, 576, 578, 583, 585, 586, 587, 589, 590, 599, 600, 667 à 776, 778 et au-delà. (https://the7thcontinent.seriouspoulp.com/fr/resources/faqs#cartes)
  6. Elles ne font pas partie du jeu de base. Voici la liste des cartes : https://the7thcontinent.seriouspoulp.com/documents/t7c/The7thContinent_Liste-des-cartes.pdf
  7. À échanger : Exit – The Abandoned Cabin (VA) Exit – The Secret Lab (VA) Exit – The Pharaoh’s Tomb (VA) contre Unlock 2 (VF). OU À vendre pour 30 $ Les trois Exit sont comme neufs. Une seule partie de jouée et aucun matériel n'a été altéré. RÉSERVÉ à Enozama
  8. Effectivement, tant que le statut d'auteur de jeu ne sera pas reconnu, il n'y aura pas de subventions gouvernementales. Une bourse de 30 000 $ serait tout aussi appropriée pour un auteur de jeux de société qui souhaiterait vivre de ses créations, car le profit des ventes n'est pas plus assuré que pour un écrivain. Je ne connais pas trop le milieu du jeu vidéo, mais il me semble que les scénaristes sont des employés de studios. En ce sens, il s'agirait d'un emploi. On peut voir le jeu vidéo comme un produit culturel, mais le fait d'être employé empêche de toucher des droits d'auteur et des bourses.
  9. Vous soulevez des aspects intéressants. Même si la ligne entre inventeur et auteur peut sembler mince, je considère qu'il s'agit bien d'un auteur lorsque l'on parle de jeux. C'est bien le mot « auteur » que l'on retrouve sur les boîtes et dans les règles (contrairement à tout objet utilitaire, tel des sprinklers, où il n'y a aucun nom). Cet auteur signe un contrat d'édition (il ne cède pas un brevet). Lorsque le contrat vient à terme, l'auteur reprend ses droits d'exploitation et peut en disposer comme ça lui tente. Ça vient recouper un extrait d'un des sites mentionnés par Zolin : «LE DROIT PATRIMONIAL Le droit patrimonial confère à l'auteur le droit exclusif d'autoriser ou d'interdire toute utilisation de ses œuvres. Le droit patrimonial donne à l'auteur un monopole d'exploitation économique $$ sur son oeuvre.» Selon moi, un jeu de société est une œuvre qui s'approche plus du produit culturel que du bien usuel. D'ailleurs, le processus d'édition d'un jeu est sensiblement le même qu'en littérature. La question est de savoir sous quel angle faire valoir les droits d'auteur. Comme vous l'avez mentionné, je pense que c'est la règle en tant que document écrit (et tout ce qu'elle sous-tend) qui est la clé.
  10. Voici un sujet qui ne touche pas un jeu en particulier, mais plutôt leurs auteurs. Un ne va pas sans l'autre. Depuis quelques années, la reconnaissance du statut d'auteur de jeux de société s'est améliorée. La preuve : le nom de l'auteur et celui de l'illustrateur (pas toujours, mais de plus en plus) se retrouvent sur les boîtes, chose qui n'était pas faite systématiquement avant. Chez les joueurs plus aguerris, on parle d'acheter le prochain Feld, le prochain Ignacy, etc. Bref, ce ne sont plus des créateurs de l'ombre, ce qui est une bonne chose. Des prix leur sont même remis pour leur travail. Cependant, au sens de la loi, c'est autre chose. Bruno Cathala a déjà dit que c'était un vrai combat pour obtenir la reconnaissance du statut d'auteur de jeux de société. C'est sûr, il y a un aspect monétaire derrière ça, car ceux qui touchent des droits d'auteur dans des domaines reconnus (littérature, arts visuels, cinéma, etc.) ont droit à des déductions d'impôts pour leurs créations. Parmi les dragons auteurs de jeux, y en a-t-il qui ont réussi à faire valoir leur statut d'auteur (ou d'artiste) au sens de la loi? Qu'en pensez-vous?
  11. Les finalistes ont été dévoilés sur le Facebook des Trois Lys. Si je ne me trompe, l'annonce des gagnants se fera au Salon du jeu et du jouet (18-19 novembre).
  12. J'ai découvert le jeu sur Board Game Arena. Ça prend quelques parties pour assimiler les règles, mais je trouve que c'est le meilleur moyen pour les apprendre. Je t'invite à essayer. Une partie dure 10 minutes et il y a des joueurs de tous les niveaux. Attention, c'est addictif!
  13. Salut! Je vais prendre 1-2 extensions de Dixit, je te reviens en PM avec les titres. On aura atteint le total de 200$
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