Rémimique

Journée Luciani aujourd'hui avec au programme Newton, Grand Austria Hotel et Lorenzo il magnifico.  Je suis un homme comblé 🤩 !

C'est vrai qu'il est fatiguant avec son Hambourg. Il va finir par me convaincre 🤣 
 
C'est quoi. Les combos sont plus satisfaisants que dans Bruges?

Je te comprends difficilement sur ce point…
Dominion 6, joué 44x. (!)
 
Es tu masochiste?
Pour moi, un 6, il faut qu’on me torde un bras pour que j’y rejoue.
A moins que tu te sois tanné après toutes ces parties et que finalement tu t’es définitivement tanné du jeu sur la fin du mois…😁

Un mois de mars plutôt tranquille du côté des nouveautés.  Petit écart pour metionner qu'on a ressortit le Bonfire de Feld et wow que je l'aime !  Vraiment un de ses jeux qui est passé sous le radar et qui ne semble pas apprécié à sa juste valeur.
 
Stellar (4/5) : Un jeu de tableau-building sympathique (pour deux joueurs).  C'est plutôt abstrait, mais ma blonde l'aime bien alors c'est automatiquement un keeper !  Ça me fait penser à une version gamer de Best Treehouse Ever. Aqua (4/5) : Du placement de tuiles dans la lignée des Cascadia et Akropolis...  Si vous aimez le genre vous aimerez celui-là aussi !  Le seul bémol que je mettrais se situe au niveau des objectifs.  En plus de créer des zones pour les poissons, les gros poissons et les récifs, il faut aussi jongler avec 6 autres objectifs qui permettent de faire des points.  Cependant, comme le jeu est plutôt restrictif et court, je ne crois pas qu'il soit vraiment possible de se faire une stratégie à long terme en fonction des objectifs.  C'est plutôt une décision tactique si on hésite entre deux tuiles, on prendra simplement celle qui donnera le plus de points en fonction des objectifs disponibles.  C'est un bon petit jeu relax et plaisant à jouer, mais il y a tellement de catégories à scorer à la fin de la partie qu'on n'a pas idée du classement final avant d'y être.  Je remarque qu'il y a de plus en plus de jeux "grand public" qui ont un scoring de ce genre, i.e. longue colonne à additionner pour chaque joueur.  Souvent, la partie la plus ennuyeuse de ces jeux sera justement le scoring final et je crois que c'est peut-être un problème au niveau du design.  Je pense qu'un jeu qui vise un large public devrait faire une meilleure job de donner aux joueurs du feedback immédiat sur leurs coups respectifs.  À mon avis, les jeux de type salade-de-points se prêtent davantage à l'utilisation d'une scoring track.
  Hitster (4/5) : Les jeux de connaissances musicales ont la cote ces temps-ci.  J'ai préféré celui-ci à Devine the Sogne.  Le concept est très simple : on joue à Timeline sauf que les cartes représentent des pièces à écouter sur Spotify en scannant un code QR.  Petite déception sur le nombre de cartes : 300 cartes, on a vite fait le tour quand chaque joueur en dévoile une dizaine par partie (ex : une quarantaine de cartes pour une partie à 4 joueurs).  J'aurais préféré avoir de plus petites cartes, format Timeline justement, mais en avoir plus...  Une fois le concept imaginé, c'est pas comme si c'était un gros effort d'ajouter quelques centaines de tounes de plus...
Trio (4/5) : Trio est un jeu de mémoire et je déteste les jeux de mémoire.  J'imagine que celui-ci est l'exception qui confirme la règle.  C'est très simple, on peut même y jouer avec un paquet de cartes ordinaire duquel on aurait retiré les rois et les cartes de coeur.  C'est principalement de la mémoire, mais il y a aussi un peu de déduction d'un niveau semblable à ce qu'on peut retrouver dans Love Letter.  Pas vraiment un jeu que je sortirais dans mon groupe de gamer, mais pour jouer en famille ou avec des gens qui ne sont pas dans le hobby, ce jeu a été un mégahit qui a été redemandé encore et encore !

77 parties de 45 jeux, un excellent mois chez nous!
 

 
Update du Shelf of Shame: On ouvre le mois à 91, +5 entrées, -6 joués, on est rendues à 90. Oof, avec le Math Trade le mois prochain, va falloir s'activer là-dessus pour ramener ça sous le 50.
 
Les highlights du mois:
Knarr: Que j'avais joué avec des amis et beaucoup aimé, et on s'est donc acheté une copie au début du mois, et c'est rapidement devenu notre go-to filler. Vraiment solide mécaniquement, super satisfaisant, assez original... Super coup de coeur!
 
Let's Go to Japan: Un Kickstarter que ma blonde avait backé l'an dernier, j'étais pas trop sûre... mais au final, un superbe jeu de set collection plus crunchy que ce à quoi on s'attend, un draft pas exactement draft mais quand même pas mal ça, et avec un aspect narratif drôle en bonus.
 
Navegador: Qu'on a essayé à deux, et après deux parties avec cette configuration, je dirais que c'est probablement meilleur à 2. Wow.
 
Tzolkin: Que j'ai essayé deux fois par le passé et haïs avec passion. Je trouvais l'aspect d'évolution des workers vraiment dur à planifier et stratégiser... et cette semaine, ça a cliqué. J'ai vraiment adoré ma partie cette fois-là, et j'ai hâte d'y rejouer!

Un autre mois plutôt bien de mon côté, avec 122 parties de 19 jeux différents et 9 nouveautés (8.5 disont à cause de CoB:SE).

Comme d'habitude, les nouveautés avec la mention NEW! et les coup de coeur en gras!
 


 6.0   Dominion x44 (47 all-time)
 8.0   Spirit Island x30 (32 all-time)
 8.91   Hive Pocket x22 (141 all-time)
 N/A   Nature x6 NEW!
 8.05   Castles of Mad King Ludwig x4 (32 all-time)
 7.0   Scythe x3 (4 all-time)
 9.54   Aeon's End (183 all-time)
 7.0   Age of Industry NEW!
 8.0   Ark Nova NEW!
 6.0   Caylus NEW!
 6.0   Coloretto NEW!
 8.45   For Sale (6 all-time)
 8.0   Macao NEW!
 7.0   Navegador (2 all-time)
 7.5   Nucleum (2 all-time)
 8.34   SCOUT (7 all-time)
 8.9   The Castles of Burgundy: Special Edition NEW!
 7.0   The Rich and the Good NEW!
 8.0   Tiletum NEW!
 
 
Mon Top5 du mois:
 
1) Spirit Island: Je fini finalement par jouer l'APP que j'ai debut un petit bout et ce jeu devient mon jeu du mois côté App, que je joue pratiquement tous les soirs. J'y avait déjà jouer il y a très longtemps et j'avais bien aimé, mais la, j'aime bien pouvoir approfondir le jeu davantage. Bref, un excellent jeu, mais j'aimerais tellement ça s'ils décidaient de faire une version style deluxe master set avec un art et un design graphique un peu plus beau, des jetons un peu plus gros pour facilité la manipulation sur le board, donc des map un peu plus grosse aussi, etc. Avec une telle version, cela serait un achat assuré! Il va falloir que je passe ce jeu dans mon tordeur à note décimal, mais pour le moment c'est un 8/10.
 
2) Tiletum: Un autre excellent jeu, avec une excellente mécanique centrale de draft de dés simple et efficace et un setup toujours différent pour avoir une expérience toujours renouvelé. Un jeu ou tu as parfois des tours très comborific/combotastic et cela est très satisfaisant! Un 8/10 qui pourrait clairement monté avec d'autres parties.
 
3) Ark Nova: J'ai finalement joué à ark Nova et c'est un très bon jeu. Encore une fois, un jeu avec une mécanique centrale simple et efficace duquel part un jeu avec plein de possibilités pour atteindre notre but. Clairement un jeu que ma conjointe adorerais avec son thème attrayant mais aussi son gameplay. Un autre 8/10 qui pourrait clairement monté avec d'autres parties.
 
4) Macao: Un bon vieux jeu que cela fait longtemps que je voulais essayer et je n'ai aps été déçu. J'ai adorer la mécanique centrale et la planification à faire avec celle-ci. Temporairement un 8/10, qui pourrait, vous l'aurez deviné, grimper avec le temps et les parties subséquentes.
 
5) The Castles of Burgundy: Special Edition: J'ai finalement joué ma copie deluxe de CoB avec ma conjointe et cela été excellent. Le jeu reste le même donc c'étiat à prévoir qu'on allait aimé, mais j'ai bien aimé y jouer avec le matériel deluxe (tuiles en acrylique). Par contre, j'ai eu les même impressions de lacunes aux items que j'avais déjà identifié à l'époque de la campagne: plusieurs petites omissions, ou choix graphiques et/ou de composantes qui auraient pu être définitivement mieux, des miniature de chateau inutile (on ne les a même pas sortie de la boite), etc. Bref, malheureusement, même cette édition deluxe, qui est mieux que l'original que j'avais, n'est pas parfaite à mon gout, ce qui est dommage. 8.9/10
 

Kauri avait déjà attiré mon attention. Je me demande si c'est bien à deux joueurs. 

Catégorie : Sombre Pologne
 
Quiconque s'intéresse à l'histoire de la Pologne vous dira que c'est une nation qui ne l'a jamais eu facile. 
Sa position géographique en a fait souvent une cible d'invasion et de domination par des empires avoisinants plus puissants, comme la Russie, la Prusse et l'Autriche. Si bien qu'au fil de son histoire, elle a perdu son indépendance à plusieurs reprises, disparaissant même de la carte pendant 123 ans entre 1795 et 1918, sans compter le lourd bilan de mortalités subi par l'occupation Nazi durant la Seconde Guerre mondiale, suivit d'une influence oppressive du régime soviétique durant la guerre froide. Mais malgré les épreuves et les défis, la Pologne a toujours su renaître de ses cendres et maintenir sa cohésion nationale.
Par ailleurs, la Pologne n'a pas tardé à s'intégrer dans la vague des jeux Euro qui commença à déferler sur l'Occident il y 25 ans. Et les premiers jeux polonais qui se sont fait remarqués étaient fortement teintés de cette sombre histoire de résilience du pays d'où ils provenaient. On peut par exemple penser au post-apocalyptique jeu de guerre Neuroshima Hex de Michal Oracz publié en 2008, ou au très éprouvant, voire décourageant jeu coopératif Robinson Crusoé: Aventures sur l'île maudite de Ignacy Trzewiczek en 2012; dans la même lignée mais plus déprimant encore fut un autre jeu de Oracz de 2017 : This War of Mine. Et tous ceux et celles qui ont joué au Nemesis (2018) d'Adam Kwapinski pourront vous parler de cette paranoïa suffocante inspirée de la cauchemardesque franchise de Alien!
 
Sorties au salon d'Essen 2023 (en octobre), les deux nouveautés polonaises ci-dessous ne sont pas aussi extrêmes d'ambiance déprimante que les succès internationaux ci-haut nommés.
Mais elles sont bel et bien dignes de leur pays d'origine, en ce qu'elles ne font vraiment pas de cadeaux aux joueurs et peuvent même être assez méchantes.
 
 
 
 
    
 
Kings of Chicago
 
Kings of Chicago nous ramène en  1930, dans la ville du titre,  lorsque la société se rebelle contre l’interdiction imposée du commerce de l’alcool. Tout le monde aux États-Unis cherche un moyen de goûter n’importe quel type d’alcool. En conséquence, il y a beaucoup de distilleries à domicile et la contrebande est en plein essor. Essentiellement un jeu de territoires, Kings of Chicago vous fera jongler avec une matrice de 3 cases X 3 cases représentant des lieux de vente d'aclool au noir, où vous tenterez de poser vos barils de liqueurs pour être majoritaire dans l'endroit et ainsi recolter les profits de vente à la fin de la partie.
 
Le coeur du jeu se déroulera avec ces trois agents (sur quatre possibles), pions communs à tous les joueurs, que chacun pourra déplacer à travers la matrice de lieux afin d'interagir avec l'endroit d'arrivée... et d'effectuer le pouvoir de l'agent utilisé :
-le contrebandier recoltera un peu d'argent partout où vous passez avec lui. 
-l'infomateur permettra d'interchanger les places avoisinantes de deux jetons événements qui peuvent être assez conséquents.
-le bagarreur pourra éjecter un baril d'alcool à l'endroit où il arrive pour le placer dans un endroit avoisinnant.
-le policier corrompu pourra bloquer les pouvoirs des autres agents s'ils passent où arrivent à l'endroit où il est.
La twist, c'est que vous devrez gérer comment déplacer ces agents en fonction d'un astucieux système qui modifiera leurs capacités respectives de déplacements à chaque tour. 
 
Tout ceci bien sûr, dans le but d'avoir le plus de pognons au bout de neuf rondes. Et je vous épargne les pouvoirs des clans de gangsters que nous incarnons, lesquels peuvent être méchants à souhait en usant par exemple de bombes pour faire exploser des tonnaux, ou encore en augmentant/dimiunant la valeur de profit d'un lieu de vente. 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
   Five Peaks
 
Détrompez-vous. Ce n'est pas parce que Five Peaks affiche de belles couleurs d'automne châtoyantes avec un randonneur tout relaxe que vous allez jouer à un jeu tout gentil, détendu et familial!!! Ce n'est pas non plus ces petits jetons de visages souriants que vous voyez dans le matériel du jeu qui vous prouveront que tout le monde est beau et tout le monde il est content dans ce jeu!!!  
Oh non! Parce que si effectivement Five Peaks vous propose de faire de la randonnée montagneuse et que si ses mécaniques de gestion de potentiel (Desckbuilding) et de parcours exploratoire à la manière Clank vont brillemment illustrer son thème, Five Peaks sera aussi un jeu où il faut faire sa place... jouer du coude.... prendre les devants.... et constamment voler les opportunités aux autres joueurs. 
 
Mais au-delà de Clank, Five Peaks vous fera aussi penser à Concordia.  
Comme ce dernier,  à chaque tour, vous jouez une carte de votre main et effectuez l’action indiquée sur la carte et toutes les cartes que vous jouez restent sur la table jusqu’à ce que vous jouiez la carte qui vous permet de ramasser toutes vos cartes.
Five Peaks utilise aussi le même système de gestion des ressources que Concordia. Vous êtes limité à dix objets, représentés par les dix emplacements de votre plateau individuel en forme de sac à dos. Vous devez gérer votre inventaire au fur et à mesure que vous gagnez des objets. Le score est également similaire.
 
Les points sont marqués à partir de diverses sources, y compris combien vous avez réussi à explorer le plateau, les ressources que vous avez accumulées et.... les monticules de pierres pour marquer vos sommets atteints, lesquels seront très payant car ce sont des multiplicateurs de points. Ce sont notamment ces monticules de pierres qui vont faire toute la méchanceté cachée de Five Peaks! Ils sont représentés par cinq plateformes de différentes grosseurs et de différentes valeurs (X1, X2, X3) : plus petite sera la plateforme de monticule, plus petit sera le multiplicateur. MAIS. Lorsqu'il atteint un sommet, il sera interdit à un joueur de placer une platforme de monticule plus grosse que celle déjà posée par un autre joueur qui est passé avant . Placez donc votre plus petite plateforme si vous êtes le premier arrivé à un sommet et vous pourrez vous assurer que les autres voudront vous botter le derrière!
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

Catégorie : France sociale
 
Il y a un peu moins de 25 ans, les tendances du jeu de société associées à leurs pays de provenance commençaient à être les sujets à lire sur les forums et les premiers blogs ludiques. Le consensus était souvent unanime sur les jeux qui provenaient d'Allemagne, plus "mécaniques", et ceux des Anglos-Saxons, plus "thématiques". La France par compte commençait tout juste à prendre sa place dans ce paysage culturel, avec des titres comme Jungle Speed, Citadelles, La Vallée des Mammouths, Formule Dé ou encore Elixir. Et bien que ces jeux étaient assez dispersés dans leurs genres respectifs, le consensus s'accordait pour dire qu'ils avaient tous en commun un focus sur le qualité de l'expérience sociale générée. En d'autres termes, comparativement à l'Allemagne et aux États-Unis, le jeu français se caractérisait surtout par une emphase non pas sur ce qui passait sur la table mais bien autour de la table. 
 
Dans les 20 ans qui allaient suivre, cette tendance des jeux "made in France"  mettant l'emphase sur l'expérience sociale allait se confirmer parmi ses plus gros succès :  le stratégique mais très socialement nerveux Mare Nostrum, le modèle à suivre dans la déduction sociale que fut  Les Loups-Garous de Thiercelieu, le premier coopératif avec traître qu'était Les Chevaliers de la Table Ronde, le pionnier des jeux d'interprétation d'images que fut Dixit, le premier coopératif à remporter le Spiel des Jahres que fut Hanabi , ou encore Colt Express, autre gagnant du Spiel des Jahres  sortant le jeu de programmation du sempiternel thème de robots tout en réussissant à entremêler joyeusement ses joueurs dans une histoire du far west.  
 
Voici donc 4 nouveautés qui suivent les pas de ce tracé socialisant français :
 
une premier parue en octobre 2023
une seconde parue en novembre 2023
une troisième parue en décembre 2023
une dernière parue en janvier 2024
 
 
 
 
 
 
 
Yuan : l'Art de la Guerre
 
Pour un jeu d'un nouvel éditeur (Oka Luda) et d'un nouvel auteur (Charlie Sigogneau), Yuan : L'art de la guerre peut impressionner. Le matériel d'abord nous fait réaliser que ce ne sont pas des amateurs qui sont derrière cette production. Le jeu lui, peut aussi nous interpeller, pour peu que vous ayez l'esprit guerrier, comme le suggère son titre. Yuan : L'art de la guerre est en effet  un jeu de stratégie pure (absolument rien n'est laissé au hasard, pas même la mise en place!) pour des parties d'une heure maximum quelque soit le nombre de joueurs. L'objectif découle du titre du jeu, Yuan, petit-fils de Genghis Khan qui gouverna la Chine des années 1200 d'une main de maître en déclarant sa tolérance pour toutes les religions locales du pays. De ce fait, pour gagner il faut contrôler un certain nombre de temples religieux à la fin du tour. Mais ce qui est particulier c'est que ce nombre à atteindre va se voir réduit de un tous les deux tours , permettant ainsi brillement d'empêcher les longueurs de partie qui s'éternisent 
Chaque joueur va programmer ses actions derrière son écran, les révéler et les réaliser sur le plateau central simultanément.
Ces actions peuvent être de développer pour agrandir son territoire pacifiquement par la colonisation ou l'expansion, de fortifier pour renforcer la défense de ses villes ou augmenter leur production, ou encore de militariser pour créer des armées ou attaquer des territoires ennemis.
Il faudra évidemment faire preuve de subtilité et deviner les intentions de ses adversaires, car tous les joueurs programment et appliquent les effets en même temps.
A la fin du tour, chaque joueur ajuste les niveaux de contrôles de provinces et de temples pour préparer le prochain tour. Le contrôle de provinces permet de réduire le coût des actions et de faire des actions plus puissantes.
Mais la beauté de Yuan : L'art de la guerre, c'est qu'il se divise en deux boîtes distinctes (Chine et Mongoles, avec chacune leurs petites règles exclusives que l'autre boîte n'a pas) permettant de jouer de 2 à 4 joueurs.... ou de perpétuer cette tradition fortement socialisante des jeux français en réunissant les deux boîtes pour jouer des parties intenses et épiques de 8 joueurs... et ce, sans allonger les parties d'une moindre minute!   
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Kauri
 
Dans mes primeurs et nouveautés de l'année dernière je vous avais dit que Charlec (nom de griffe de Charlec Courronaud) était un nom d'auteur à retenir en vous présentant son nouvel opus d'alors (Le Grand Voyage). Voilà maintenant Kauri, une autre nouveauté de ce nouvel auteur de talent. 
Kauri se veut un jeu totalement asymétrique, mais pour un public familial (chose rarissime parce que très peu évidente à réussir dans son design). 
Les joueurs y sont transportés en Nouvelle-Zélande. Formée il y a 30 millions d’années suite à une éruption volcanique, cette île est un sanctuaire pour une multitude de fleurs, d’espèces végétales et animales. Elle est notamment le berceau du Kauri, un gigantesque conifère endémique pouvant atteindre 50 mètres de haut.
Dépourvu de prédateurs terrestres, ce paradis a conduit certains animaux, comme le trop « mignon » kiwi, à perdre leur capacité à s’enfuir.
 
L’île a vu l’arrivée des Maoris au VIIIème siècle, qui ont cultivé et honoré cette terre sauvage. Cependant, l’arrivée de l’explorateur anglais James Cook en 1769 a bouleversé cet équilibre idyllique, avec la cartographie de l’île, l’exploitation des forêts de kauris et l’introduction des possums pour leur fourrure.
Les choses ne se sont pas passées comme prévues : les possums, petits animaux malins, échappèrent au contrôle des Anglais et se reproduisirent massivement, forçant les colons à revoir leurs plans.
 
Comme à son habitude, Charlec montre ses talents à faire refléter fortement son thème avec des mécaniques simples et astucieuses.
 
Les joueurs incarnent des personnages différents, ayant leur propre paquet de cartes, leur propre façon d’évoluer et surtout leur propre façon de gagner des points.
° Le Kiwi, présent dans toutes les régions en début de partie, doit défendre les assauts adverses pour survivre à l’abri des arbres dont il doit freiner la disparition.
° Le Possum, en tout petit nombre en début de partie, doit se reproduire et se disperser pour éviter les catastrophes et les attaques anglaises.
° L’Anglais doit parvenir à se déplacer plus rapidement pour déboiser dans un premier temps, avant de chasser les Possums.
° Le Maorie doit chasser pour mieux installer ses temples, établir une relation de confiance avec l’Anglais pour mieux chasser le Kiwi et le Possum.
La partie se déroule en 5 périodes, chacune composée de 4 tours, soit 20 tours de jeu au total.
Chaque faction a son propre jeu de cartes d’action, avec trois cartes en main au début.
Simultanément, chaque joueur choisit une des cartes comme étant son action, la seconde pour déterminer l’ordre du tour et la troisième est gardée pour le tour suivant. Ainsi, une carte est jouée, une est sacrifiée, et la troisième est conservée.
Chaque faction joue ensuite son action selon l’ordre du tour révélé et les avantages prioritaires des factions, puis chacun reprend 2 cartes pour compléter sa main.

Une période se termine lorsque les pioches des joueurs sont épuisées. Leur défausse est alors mélangée pour former une nouvelle pioche. Les Kiwis non abrités par un arbre sont retirés du plateau. Les éventuels jetons Évènement (Inondation ou Épidémie) sont également enlevées. Le compteur de Conscience avance de deux cases (il détermine la possibilité d’effectuer certaines actions) alors que le compteur de Périodes progresse d’un cran.
La partie se termine à la fin de la cinquième période. Le joueur avec le plus de points remporte la partie :
– Le joueur Kiwi marque un point par Kiwi présent sur le plateau.
– Le joueur Possum marque un point par Possum présent sur le plateau.
– Le joueur Anglais marque un point par arbre et un point par Possum présents sur son plateau personnel.
– Le joueur Maori marque deux points par Temple construit, un point par Kiwi et un point par Possum présents sur son plateau personnel.
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Spirit
 
 
Vous vous souvenez peut-être de Nouvelles Contrées, premier jeu sorti d'Olibrius Studio qui avait la particularité fort originale de transformer pratiquement n'importe quel livre existant en jeu de société dans la veine de Dixit?? J'en avais parlé ici.
 
Voici maintenant Spirit, deuxième opus d'Olibrius, lequel poursuit cette veine d'originalité très poussée renouvelant encore une fois l'expérience "enfant de Dixit".
 
S'il fallait le résumer une phrase, on pourrait dire de Spirit qu'il un "Dixit sensoriel"; mais vue son thème de spiritisme, il pourrait être encore mieux défini comme un "Mysterium sensoriel". Le jeu fait effectivement appel à votre hyper-sensibilité tactile pour interpréter les actions physiques des autres joueurs et bien communiquer avec succès! 
Spirit est donc un jeu de communication coopératif où le but est de trouver ce qui a de l’importance pour l’Esprit afin de l’aider à rejoindre l’Au-delà.
 
La personne qui joue le rôle de l’esprit prend une carte qui contient son souhait.
Un médium pioche 2 cartes questions et en transmet une à l’esprit. Comme il s’agit d’une communication par la pensée, les autres joueurs ne connaissent pas la question.
Tout le monde pose un doigt sur le triangle de communication et l’esprit épelle sa réponse sur la table Ouija (le couvercle de la boîte).
3 questions sont posées à l’esprit, puis sa carte « souhait » est mélangée avec 5 autres. Les cartes sont disposées autour de la boîte. Chaque médium pose un doigt sur le triangle et incite le triangle à se positionner devant la carte qu’il ou elle pense être le souhait de l’esprit.
Sauf que... 
Sauf que les médiums vont recevoir des communications parasites provenant d’autres esprits. Ceci est simulé par le fait que chaque médium a une carte lui demandant de faire quelque chose pendant la communication de l’esprit (ex : la 4ème lettre doit être un E, il ne faut pas de I dans le mot, il faut un R après la 5ème lettre, il faut un CH dans le mot, etc.).
Ceci va rendre les mots de l’esprit beaucoup moins évidents.
Comme le jeu est coopératif, il faut « s’écouter ». Si un médium veut aller vers une lettre, il faut le suivre. Il faut rester léger sur le triangle, accepter les propositions et éventuellement lâcher prise et ne pas réaliser sa contrainte.
Dès que l’esprit ou l’un des médiums enlève son doigt du triangle (volontairement ou non), la communication se coupe. Attention à ne pas faire de mouvements trop brusques au risque de couper la communication prématurément.
Après chaque question, les médiums posent leur carte contrainte sur la pile Écoute (réussite) ou Oubli (échec).
Pour gagner la partie, il faut:
Trouver la carte de l’esprit Que la différence entre le nombre de cartes de la pile Écoute et le nombre de cartes de la pile Oubli soit supérieure au niveau d’écoute indiqué sur la carte de l’esprit (en bas à droite).  
 
 
 
 
 
 
 
      
 
 
Gold 'n Crash
 
 
Bon. J'entends déjà les plus minutieux d'entre vous qui ont remarqué que Gold'n Crash est un jeu exclusivement pour 2 joueurs et qui me diront conséquemment que ça risque pas de socialiser fort fort dans ce cas-ci!
Mais Gold'n Crash touche tout de même à l'expérience sociale si typique de France. C'est du moins ce qu'on peut constater dans l'histoire de sa conception! Gold'n Crash est en fait l'un des ses rares jeux duquel il nous est possible de visionner toute l'expérience sociale qui fut organisée dans le contexte de sa création qui dura seulement 3 jours! Si vous cliquez sur ce lien, vous verrez de quoi il s'agit.
Vous verrez également des visages familiers parmi les auteurs du jeu, dont celui d'un invité d'honneur aux JAB de l'an dernier (Ludovic Maublanc) et celui d'un invité d'honneur aux JAB de cette année : Antoine Bauza. C'est donc aussi un peu pour souligner cette visite que cette nouveauté sera aux JAB.
 
Et quelle est la twist de ce nouveau jeu de Maublanc, Lebrat, Rivière et Bauza? 
C'est un jeu qui va à contre-courant de la tendance actuelle de "construction de tableau" (Wingspan, Everdell, Earth) car il encourage les joueurs à détruire leurs tableaux pour en tirer avantage!
 
Pour l’emporter dans Gold'n Crash, vous devez faire exploser tout les zeppelins adverses, ou avoie le plus d’or quand le paquet de cartes d’un joueur est épuisé.
Chacun prend possession d’un paquet de cartes Equipage : Poulpirates ou Chamouraïs.
A votre tour, vous pouvez faire 2 actions parmi :
– poser une carte dans une de vos colonnes (interdiction de poser dans celle qui a le plus de cartes) et d’appliquer son effet
– défausser une carte d’une de vos colonnes et appliquer son effet de défausse
– piocher une carte
Il y a 5 types de cartes différentes, avec chacune un effet de pose et un effet de défausse. Cela donne 10 pouvoirs qui vous permettent de sauvegarder des trésors, d’attaquer votre adversaire et de sécuriser les invités prestigieux.
Gold’n Crash est un jeu dynamique, sans temps mort, avec de nombreuses combinaisons en jeu. Les règles sont simples, mais le jeu a une belle courbe d’apprentissage.
 

Positions 5 à 2

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
5. Comet (Allemagne, octobre)
 
En 20 ans de parcours, Peter Prinz n'a pas beaucoup publié de jeux de société de son cru. Mais toutes les fois qu'il l'a fait, il nous a donné des jeux intelligemment bien conçus, où le thème illustré (lorsque présent) est toujours bien rendu dans ses mécaniques. Pour rappel, c'est à Peter Prinz que l'on doit le jeu Thèbes et du même fait,  l'inauguration de la fameuse mécanique de "traque du temps" gérant l'ordre de tours des joueurs (reprise ensuite dans nombre d'autres jeux tels Olympos, Tokaido, Patchwork et The Search for Planet X).
 
Le dernier né de Prinz, Comet, ne fait pas exception à sa feuille de route. Sans être révolutionnaire comme Thèbes, et tournant parfois un peu les coins ronds dans le reflet de son thème,  Comet est un jeu qui demeure en effet très prenant et qui touche aux bonnes cordes sensibles des joueurs dans le déploiement de sa dynamique.
 
C'est que ce jeu aux allures évidentes de course cache en fait des mécaniques que tout le monde affectionne : la construction d'engin. Par compte, Comet le fait dans l'originalité; car contrairement à ces sempiternels jeux qui nous font jongler avec diverses ressources pour arriver à les générer plutôt qu'à les acquérir, c'est plutôt dans l'efficacité de vos coureurs que Comet ira chercher vos générations de combos et de singularités avantageuses par rapport à vos adversaires. 
 
Comment fonctionne Comet? Nous sauvons des animaux préhistoriques en les déplaçant de leur espace de départ vers la grotte sur le plateau de jeu avant que la comète ne frappe. Cette comète est plutôt prévisible puisqu'elle arrive plus ou moins après avoir passé à travers un paquet de cartes qui auront des usages multiples pour les joueurs : elles représentent un animal qu'on peut s'approprier avec son point de départ, elles donnent des points de mouvement sur différents paysages qu'arborent les cases du plateau, et elles offrent des points de victoire comme des pouvoirs supplémentaires après le sauvetage de l'animal représenté. C'est cette dernière caractéristique qui permettra de construire votre engin et qui fait en sorte que tout reposera sur l'efficacité de vos coureurs. Une efficacité d'ailleurs qui pourra se traduire par des aspects tactiques assez intéressants, pour autant que vous jouiez à Comet avec le plus grand nombre de joueurs possibles. Le fait est que les déplacements dans ce jeu vous permettent de faire du saute-mouton par-dessus les autres animaux lorsque vous comptez vos cases à parcourir. Combinez cette règle à des cartes d'animaux que vous avez déjà sauvés antérieurement et qui sont maintenant des pouvoirs spéciaux... vous pourriez  alors vous retrouvez avec vos derniers animaux de la course qui vont, en plus ignorer les cases d'eau, pouvoir bénéficier d'un déplacement de 3 cases gratuites et vous faire d'effectuer un second tour de déplacement!
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
4.  War and Write II (Taïwan, avril)
 
Voici un jeu qui a réussi un tour de force : celui de fusionner deux grands classiques des jeux fleuves, soient Diplomacy et Axis and Allies, et de faire durer ses partie en 1 heure tout au plus!
 
War & Write II peut être trompeur dans son titre. Il ne s’appuie pas sur le concept de jeu du genre  roll & write ou flip & write.  Il emprunte plutôt au vénérable Diplomacy le système si simple et élégant de planification écrite, en utilisant un crayon et du papier comme moyen de noter à l'avance les ordres de mouvement sur votre feuille de joueur. 
 
Chaque partie de War & Write II se joue en 6 manches illustrant la Seconde Guerre mondiale, dans lesquelles vous serez soit du camp des alliés, soit celui des forces de l'Axe. À chaque tour, vous devez déplacer vos unités militaires à un endroit spécifique du plateau pour marquer des points. La somme de ces points déterminera quel camp est en tête à la fin d’un tour. Si vos troupes rencontrent des troupes ennemies, une bataille s’ensuit. Un simple rapport de majorité suffit à retirer toutes les unités ennemies dans la case concernée. Dans certaines rondes, certains espaces du plateau sont particulièrement importants. Le fait d’avoir une unité sur ces espaces signifie des points supplémentaires ou des unités supplémentaires de disponibles. Si vous voulez de nouvelles unités autrement, il vous en coûtera  l’un des rares ordres que vous avez à chaque tour. Alternativement, vous devez garder à l’esprit les capacités spéciales de certaines unités, qui sont disponibles pendant des tours spécifiques. C’est pourquoi il est utile que vous ayez un allié avec qui vous concerter contre l’équipe ennemie. Les échanges obligatoirement ouverts des stratégies communiquées entre alliés font également partie du plaisir de l’expérience dans ce jeu.
 
Ce qui captive dans War & Write II, c'est qu'il met l’accent sur la façon dont il fonctionne en tant que jeu de société. Il est centré sur ses joueurs et leur expérience et, bien qu'il colle à son thème, il accorde moins d'importance  à cette approximation des récits historiques sur la Seconde Guerre mondiale que tellement de jeux de guerre ont fait dans le passé.  Il ne veut pas se prendre au sérieux (sa couverture de boîte le montre bien d'ailleurs); il  nous ramène plutôt à la raison pour laquelle nous jouons à des jeux de société : pour interagir avec d’autres personnes, pour nous sentir absorbés par une activité divertissante où les émotions et les échanges sociaux priment sur la performance... performance que tellement de gros jeux Euro semblent encourager depuis 10 ans. En somme, c'est un des jeux les plus rafraîchissants qui soit sorti en 2023.
 
 
 
 
 
3. Infiltraitors (Hong Kong/États-Unis, octobre)
 
Infiltraitors joue dans les mêmes eaux que  The Crew  : c'est un jeu de carte coopératif de déduction où vous devez deviner des cartes aléatoires.  Mais Infiltraitors n'est toutefois pas un jeu de plis comme  The Crew se trouve à être à sa base.  Les joueurs se répartissent plutôt chacun une carte dont ils prennent connaissance : un traitre dans l'organisation d'espions dont vous faites partie (voilà pour le thème). La tâche de chaque joueur est donc de faire trouver aux autres leur carte mystère. Si c’est votre tour et que vous ne pouvez pas deviner une carte, ou du moins que vous ne voulez pas risquer une tentative ratée, vous jouez une carte soit pour donner des informations sur votre propre carte, soit pour demander des informations sur une autre carte. Les indices sont donnés en plaçant une carte à l’endroit si la caractéristique, on en plaçant une carte sur le côté lorsqu’aucune caractéristique ne correspond. Vous devez trouver tous les traîtres sans utiliser toutes vos suppositions (balles) et sans utiliser toutes les cartes du jeu. Vous obtenez la réponse si la carte que vous jouez et la carte que vous recherchez sont « liées » - jargon du jeu pour « Même couleur et/ou même nombre et/ou un nombre est un multiple/diviseur de l’autre nombre » (pour les non-mathématiciens, tous les numéros de connexion possibles sont toujours sur les cartes, vous n’avez donc pas à vous soucier d’une erreur de calcul). Le système a un niveau de défi  suffisamment élevé pour être difficile, mais pas trop lourd, ce qui en fait une tâche agréable. Mais si ce n'était que cette raison qui justifierait cette troisième position pour Infiltraitors, vous seriez en droit de vous poser des questions.
 
L'agrément d'Inflitraitors est plus important encore du fait que le jeu est coopératif. Cela vous permet de faire des puzzles ensemble, ce qui est presque toujours un gros plus dans les jeux d'enquêtes. En même temps, tous les joueurs ont leur propre main de cartes qu’ils doivent gérer avec des dilemmes constamment déchirants : est-ce que j’utilise mieux mes cartes pour donner des informations sur ma carte mystère ou pour demander des informations sur d’autres cartes ? Ce double jeu de main individuelle et de tâche conjointe était également présent dans The Crew. Ici, cependant, il est plus clairement exécuté pour savoir comment atteindre l’objectif, car aucune expérience en matière de jeux de plis n’est requise.  Vous remarquez assez rapidement (sans perdre beaucoup de risques) quelles cartes sont adaptées à la recherche d’informations et lesquelles ne le sont pas. Vous remarquez également rapidement que les cartes qui ont déjà été jouées ne sont plus non plus des cibles. Il est plus facile ici de s'immiscer dans le jeu  sans pour autant que les missions proprement dites ne soient plus simples. En fait, pour être franc, Infiltraitors offre des défis beaucoup plus coriaces que The Crew, même lorsque vous jouez avec le scénario le plus difficile de ce dernier! De plus, la communication est plus ouverte ici, ce qui vous permet de mieux en apprendre sur les uns et les autres.
 
 
 
 
 
 
 
 
 
2. Hooky (États-Unis, avril)
 
 
Si vous savez à quel point j'ai le jeu Sleuth en haute estime, vous ne serez pas surpris de trouver Hooky en 2e position de ce palmarès en apprenant qu'il s'agit en fait d'un croisement entre Sleuth et What's my word?.
 
Mais si vous ne connaissez pas ces deux jeux devenus des classiques, sachez alors que Hooky est un superbe jeu de déduction qui renouvelle le genre brillamment. Et ne vous fiez pas à ces couleurs pastels et ces petits dessins d'enfants innocents qui ne sont que prétexte au thème du jeu : Hooky vous fera saigner de nez après avoir réfléchi comme un défoncé pendant 1 heure!
 
Vous êtes un(e) suppléant(e) et vous apprenez que 3 élèves sur les 26 qui forment votre classe ont décidé de faire l'école buissonnière (Hooky en anglais). Comme vous n'êtes  pas familier avec les élèves, il faudra trouver les absents par déduction. La tâche sera facilitée par le fait que chacun des 26 élèves forment l'alphabet complet avec la première lettre de leur prénom respectif. La carte  « James » par exemple représentera donc la lettre « J » . Mais le tâche se complique aussi du fait que vous n'aurez pas accès à tous les noms des élèves présents; vous partagerez cette liste avec vos adversaires, lesquels les garderont secrets.
 
Vous commencez le jeu avec quelques cartes en main (le nombre change en fonction du nombre de joueurs) et une feuille de déduction. Il y a une zone pour chaque adversaire à droite de la feuille où vous pouvez enregistrer des informations. Sur la gauche se trouve un endroit pour garder une trace des lettres ainsi qu’un espace pour enregistrer vos suppositions au cours du jeu. Il y a un bouclier que les joueurs peuvent utiliser pour cacher leur feuille de déduction - et l’intérieur de celui-ci a une belle référence de joueur dessus. Le tour de préparation a des règles spéciales, car chaque joueur énonce un mot de cinq lettres, puis annonce combien de fois l’une de ses cartes apparaît dans le mot indiqué. Par exemple, disons que je tiens « A », « G», « M » et « S » dans ma main. Si je dis BANAL, je donnerais le chiffre « 2 » comme réponse.  Vous devez dire un mot que vous avez au moins une carte de lettre correspondante.
Les règles pour la formation des mots sont assez libres; tant que le groupe est d’accord sur le fait que quelque chose est un mot, il peut être utilisé ici : noms propres, expressions, peu importe...
Le reste du jeu se joue sur 6 manches. Lors d’un tour, le joueur actif choisit n’importe quel adversaire et lui donne un mot de 5 lettres. L’adversaire choisi doit ensuite répondre au nombre de fois qu’il a des lettres sur ses cartes dans ce mot.  Tous les joueurs doivent noter les informations sur leur feuille et faire toutes les déductions possibles. Chaque joueur a une chance d’interroger un adversaire à chaque tour. À chaque tour après le premier, il y a une action optionnelle qui peut également être effectuée par le joueur actif (soit avant ou après la question) : le joueur actif peut révéler l’une de ses cartes cachées – en la plaçant devant son écran – puis choisir la main de n’importe quel adversaire pour voir au hasard l’une de ces cartes. L’adversaire ne sait pas quelle carte est vue. À la fin des manches 4, 5 et 6, chaque joueur devine quelles cartes il pense être dans la pile des trois élèves manquants. Vous n’avez qu’à écrire trois lettres sur votre feuille de déduction sur la ligne appropriée.
 
 
Les joueurs marquent des points de 4 façons :
Pour chaque carte qu’un joueur a correctement devinée à la fin des tours 4 et 5, le joueur gagne 5 points. Pour chaque carte Hooky qu’un joueur a correctement devinée après le dernier tour, le joueur marque 10 points supplémentaires. Les joueurs marquent ensuite 1 point pour chaque carte lettre qu’ils ont correctement devinée dans les mains des autres joueurs. Les joueurs marquent 1 point de bonus pour chaque autre joueur dont ils ont pu deviner correctement la main complète des cartes.

Mes nouveautés de février !  Pas de coup de coeur, mais quelques bons jeux à mentionner.
 
Dragonkeepers (4/5) : Un jeu de set collection vraiment joli.  On ramasse des cartes, on manipule les cartes centrales qui déterminent la composition des sets pouvant être déposés et on tente de déposer de gros sets pour ramasser les meilleures récompenses possibles.  Très agréable à jouer, un bon filler de fin de soirée !  Seul ombre au tableau : le setup initial qui est un peu gossant avec les bouts d'amulettes à retirer et à trier.
  Ingenious (4/5) : J'essaie enfin ce classique de Knizia.  Pas de grande surprise côté gameplay, mais il y a un peu plus d'interaction que ce à quoi je m'attendais.  Il faut vraiment surveiller ce que les autres joueurs veulent et tenter de les bloquer (surtout à deux joueurs).  Dans le genre, il me fait un peu penser à Qwirkle.
  My Gold Mine (4/5) : Belle petite surprise sortie de nulle part !  C'est du push-your-luck en vraiment léger.  Les joueurs ont chacun leur mineur sur une track et à leur tour, ils doivent décider entre miner ou se diriger vers la sortie.  S'ils minent de l'or, ils risquent faire avancer le dragon sur la track (si le dragon rattrape un mineur, il est mort).  Si le mineur décide plutôt de tirer une carte sortie, il pourra alors, selon la carte, se déplacer en direction de la sortie, échanger de place avec un autre joueur ou faire reculer tous les joueurs d'une case.  Donc, on ne veut pas être trop près du dragon, mais en même temps, on ne veut pas être juste sur le bord de la sortie pour éviter qu'un joueur nous fasse sortir de la mine avec une carte qui fait reculer tout le monde.  Une fois que tous les mineurs ont été brûlés ou évacués, on compte le nombre de pépites d'or sur les cartes ramassées pour déterminer le vainqueur.  Comme le jeu se joue en 3 rounds, il y a une petite twist intéressante : dans les deux premiers rounds, ceux qui ont ramassé le plus d'or recevront respectivement 3, 2 et 1 lingots d'or.  Le score final est le nombre de pépites ramassées au dernier round + le nombre de lingots ramassés dans les deux premiers rounds.  Ça fait en sorte que tous les joueurs conservent des espoirs de gagner rendu au dernier round (le gagnant d'un round ramasse habituellement une dizaine de pépites).  Ce jeu a instantanément remplacé le vénérable Diamant (Incan Gold) dans ma collection ! Marvel United (4/5) : Je n'en parlerais pas longuement parce que je crois que je suis le dernier à l'essayer, mais j'ai bien aimé ce petit co-op.  Je pense que je vais essayer de m'en ramasser une copie pour jouer en famille.
  The Red Cathedral - Contractors (4/5) : Je n'ai pas trippé sur le module des contracteurs avec son board supplémentaire qui disperse un peu le focus des joueurs, mais j'aime bien les cartes guilds et blueprints supplémentaires qui ajoutent un peu de variété à celles de base.  Donc, une moitié de bonne extension !
  Darwin's Journey (3/5) : Meh, je m'attendais à mieux...  J'ai trouvé que le design graphique un peu confus nuisait à l'apprentissage et à la lisibilité du jeu.  Quelques bonnes idées à gauche et à droite, mais je ne suis pas un fan des jeux où l'argent est très serré.  De plus, je n'aime pas la mécanique à la Terra Mystica où certains items vont scorer à des rounds prédéfinis.  Je trouve que d'inciter les joueurs à faire un peu tous la même chose au même moment empêche d'explorer des stratégies vraiment divergentes.
  Bullet Heart/Star (2/5) : Un puzzle en temps réel.  J'ai vécu une déception en temps réel.  Pas un jeu pour moi.
 

Super bel exercice à faire en fin de chaque mois, là je me suis attardé en plus sur un petit commentaire sur chaque titre joué...



 7   Atlantis (22 all-time) Toujours un plaisir de ressortir l'un des premiers jeux que j'ai acheté, facile et rapide à jouer.
 7   Cartographers (18 all-time) L'une des dernières fois que ce titre allait sortir pour moi sans doute, de moins en moins de plaisir à y jouer... il a fait son temps je crois !
 8   Cascadia x2 (24 all-time) L'un des top dans le placement de tuile pour ma part !
 8   CuBirds x2 (22 all-time) Idéal pour jouer ultra rapidement !
 8   Cubosaurs (24 all-time) Dans le même style que les oiseaux, mais en un peu plus long..
 7   Fertility NEW! Beau petit petit jeu de placement de tuile avec une belle twist de gestion de ressource qui nous permet de faire des points. Vraiment une belle première partie, même si je me suis fait solide ramasser
 8   GOLDblivion x2 (17 all-time) LE meilleur Deckbuilding actuellement que je connaisse !
 9   Hellapagos (8 all-time) La survie en groupe est toujours aussi divertissante !
 8   Isle of Skye: Big Box NEW! Vraiment cool comme jeu de placement de tuiles où l'on a 3 tuiles par mache et doit miser sur les tuiles que l'on veut garder, tout en sachant que celle que l'on garde nous fera payer le coût d'achat...  Il faut donc trouver la balance entre celle que l'on veut vendre et faire du profit pour le réinvestir plus tard et celle que l'on veut garder et donc mettre hors de prix, mais perdre cette somme que l'on a misé dessus... Bien belle twist, avec la 3e tuile que l'on détruit tout simplement ! Sans compter que les objectifs d'une partie varie à chaque fois et qu'il y a de nombreuses façon de faire des points... Un jeu à rejouer sans l'ombre d'un doute et je serais curieux de voir les extensions
 8   Just One (8 all-time) Parfait pour une ambiance décontractée...
 7   Little Factory (24 all-time) La base de l'engin building
 8   Little Town (23 all-time) Une belle initiation au placement d'ouvrier.
 6   Lucky Numbers (10 all-time) Parfait pour prendre son café !
 6   No Mercy NEW! Rapide entre deux jeux, cela permet de se changer les idées.
 8   Queendomino (12 all-time) Un peu plus difficile que son petit frère, un jeu que j'aime bien sortir de temps à autres et mixer avec pour permettre de jouer à 8 !
 7   Quoridor x2 (19 all-time) Un bon petit casse-tête
 6   Roll Player NEW! Heureusement qu'il a été joué avec l'extension : Monsters & Minions car cela aurait manqué clairement d'intérêt au titre...
 7   Roll'n Bump x4 (7 all-time) Beau petit filer, parfait pour la fin de soirée où le cerveau ne voulait plus rien de complexe ! 
 5   Rolling Realms NEW! Un jeu de dés... C'est pas ma tasse de thé ! Après il y a 3 tours à jouer Avec 3 façons différentes de scorer... C'est donc assez difficile d'être doué Lors de notre première soirée... (Je suis meilleur en rime et je préfère cela aussi)
 8   Sea Salt & Paper x3 (19 all-time) Excellent avec l'extension extra salt !
 9   Sub Terra (12 all-time) Essayé de survivre est le but...
 10   Telestrations (5 all-time) Fou rire assuré bien souvent !
 8   The Pillars of the Earth (5 all-time) Un placement d'ouvrier pas mal plus simple qu'il n'en a l'air aux premiers abords.
 8   Tikal NEW! Beau jeu de contrôle de territoire qui se joue rapidement en plus. Une bien belle découverte à rejouer, surtout que je n'ai pas grand titre avec cette mécanique !
 7   Tsuro NEW! Un jeu où il faut observer les choix qui s'offre à nous afin de toujours rester sur le plateau tout en essayant de faire sortir les autres joueurs. Simple, efficace, rapide, parfait pour décanter entre deux jeux !
 7   Wazabi x2 (11 all-time) Un beau petit filler que j'apprécie bien.

Pour les scrolls dans Marrakesh, c'est bon d'en dévoiler quelques-uns tôt dans la partie mais j'ai joué de bonnes parties sans trop en dévoiler. Je trouve qu'on peut faire des enchaînements de plusieurs façons différentes. Surtout dans la dernière manche, ça m'est arrivé de faire des tours vraiment spectaculaires où tout s'enchaîne à la perfection. J'adore la mécanique toute simple de choisir 3 kechis secrètement et de les repêcher ensuite! La preuve que les jeux n'ont pas à être compliqués inutilement pour être réussis.

J’ai les 4 premiers de la City collection, et je les ai tous joués cette semaine!
 
A mon avis, Hamburg est le meilleur, le plus enlevant, beaucoup plus court que Marrakesh et Amsterdam et avec de meilleurs engins de jeux.
J’y suis allé a reculons pour l’acheter, mais quelle surprise!
Amsterdam et Marrakesh se retrouvent sur la même marche actuellement.
Leur évolution dans mon top dépendra des différents combos et de la multiplicité de ces combos. Marrakesh me semble un peuplus limité car les combos ne se retrouvent que dans les Scrolls, et on ne monte pas toujours sur ces derniers… a moins qu’on soit obligé de monter sur ces-dits Scrolls pour gagner? ce qui serait un défaut selon moi.
Peut être qu’Amsterdam est appelé a devancer Marrakesh avec le temps, car le centre de ce jeu est le combo des cartes.
Pour NY City, on part d’un jeu obscur et mal aimé, mais le résultat est assez bon. Un jeu medium-light de moins d’une heure, controle de territoire avec un petit engin de jeu assez satisfaisant.
En rien comparable aux 3 autres, mais je l’ai rejoué avec plaisir, mais pas le même genre du tout.
 
Je crois que Feld est dans un virage vers des jeux avec de multiples cartes qui donnent de multiples engins de jeux différents et a découvrir. Ce sont des jeux tres exigeants a créer et a balancer, mais le résultat avec Hamburg est spectaculaire!

Je pense que vais mettre la main sur Cuzco quand il va arriver en boutique. Je n'ai jamais joué à Bora Bora. Queen Games se sont fait critiquer pour cette collection mais certains de ces jeux sont vraiment excellents et je trouve que ça vaut la pleine de les avoir. J'ai Marakesh et Amsterdam pour l'instant et je n'ai pas de regrets.

Bonjour,
 
Étant tannée des grosses pioches de cartes sleevées qui finissent toujours par s'écraser sur la table, j'ai trouvé ce distributeur de cartes dont la tête de 4 pouces permet d'y passer mes cartes sleevées en mayday, jusqu'au format 63.5x88mm (verte) et moins. Pour le format de sleeves 59x92mm (Euro bleu) selon la variation des lots, j'ai parfois du raccourcir les sleeves plus longues à la tranche de quelques poils. 
Un distributeur pour 6 paquets de cartes à jouer classiques permet d'accueillir un peu plus de 100 cartes sleevées en 125%.
 
https://www.amazon.ca/dp/B0CFJFP91G?ref=ppx_yo2ov_dt_b_product_details&th=1
 
Bon jeu !  🌼

Je pense que vais mettre la main sur Cuzco quand il va arriver en boutique. Je n'ai jamais joué à Bora Bora. Queen Games se sont fait critiquer pour cette collection mais certains de ces jeux sont vraiment excellents et je trouve que ça vaut la pleine de les avoir. J'ai Marakesh et Amsterdam pour l'instant et je n'ai pas de regrets.

Je pense que vais mettre la main sur Cuzco quand il va arriver en boutique. Je n'ai jamais joué à Bora Bora. Queen Games se sont fait critiquer pour cette collection mais certains de ces jeux sont vraiment excellents et je trouve que ça vaut la pleine de les avoir. J'ai Marakesh et Amsterdam pour l'instant et je n'ai pas de regrets.

Je pense que vais mettre la main sur Cuzco quand il va arriver en boutique. Je n'ai jamais joué à Bora Bora. Queen Games se sont fait critiquer pour cette collection mais certains de ces jeux sont vraiment excellents et je trouve que ça vaut la pleine de les avoir. J'ai Marakesh et Amsterdam pour l'instant et je n'ai pas de regrets.

En partant, Amsterdam est plus beau et clair. J’ai les cartes de Amsterdam avec texte par contre mais pour Amsterdam, c’est pas si pire.
 
La livraison est la partie qui a le plus changé d’un à l’autre. Et j’aime beaucoup mieux le nouveau système.
- bonus décroissant selon le round de livraison
- points selon la distance de livraison
- endroit de livraison « frime »
- possibilité de transporté des travailleurs—> 1 sous à la prise, 7/5/3 vp lors de la livraison à son port

La progression sur le mur/canal donne des points.
 
On peut garder un cube non-utilisé. Juste cela, ça permet de jouer un peu plus facilement les cartes fortes qui demande beaucoup de couleurs différentes.
 
Points pour la majorité de quartier dans certaines couleurs. 
 
À l’achat d’un quartier, on peut immédiatement la vendre au marché noir pour 2$ ou un cube de notre choix (1 fois par type de ressource pour l’ensemble des joueurs). Ça remplace en quelque sorte les quartier frime de Macao. Ça aide aussi à jouer les cartes.
 
La table d’achat est de 6 cartons pour les 6 premiers rounds et de 6 autres. L’achat nous donne parfois plus que des points (cube de couleurs de notre choix, avancement sur le murs. Les 6 derniers rounds, la table est extrême payante!
 
Les pénalités sont progressives; la 2e pénalité est beaucoup plus coûteuse que la première.
 
Sinon, quelques détails par ci par là. C’est selon moi la refonte de Feld qui vaut le plus la peine, tant au niveau de l’esthétisme que du gameplay. Une stratégie impossible à Macao mais excellente à Amsterdam est la livraison rapide, par exemple.

Je viens de rejouer à Amsterdam...
Il vient de monter de 3 positions sur l'échelle Feld!
Il se loge directement derrière Marrakesh.
Surtout qu'on a pris 1h de moins pour le jouer!
C'est vraiment excellent!

Le concept des montagnes autour de Cuzco ressemble en effet au plateau de Bora Bora. Je comprend ainsi le choix de cette ville pour cette edition.
Toutefois je ne crois pas me procurer le jeu.
Là où Bruges, Macao et surtout Rialto avaient beaucoup a gagner, dans BoraBora, je ne sens pas qu’on peut vraiment améliorer le jeu… en tout cas, pas assez pour devoir payer $80…
Il mérite amplement sa 5e place dans mon palmares!

Cuzco vs Bora Bora:

- (C+)Le board modulaire de Cuzco est meilleur que les petits poissons de Bora Bora
- (C+) Les travailleurs qu l'on peut "tasser" (en case 12 dans Bora Bora) est mieux implémenter dans Cuzco.
- (?) 6 dieux dans Bora Bora (1 par couleur) vs 24 dans Cuzco: la diversité est bien mais la simplicité n'est pas mauvaise aussi
- (BB+) les breloques sont moins mélangeante dans Bora Bora, surtout illusté  sur les objectifs
- (C+) le scoring est mieux balancé sans grossse complication dans Cuzco; scoring de fin de partie (pas juste des 6 points) et scoring de construction
- (C+) La construction et les plumes de Cuzco explique mieux le meme concept "cluncky" que la cosntruction dans Bora Bora.
 
Trop de jeux => manque de nom iconique. Et un nom de ville et un genre de IP pour la reconnaissance sans en etre un...:)

Au risque d'avoir l'air vraiment immature, c'est une phrase qui me fait beaucoup rire.

Je crois que si ma blonde me pogne à jouer à Ark Nova sur BGA, ca va être considéré comme de l'infidélité!! 🤪