Rajas of the Granges OU Santa Maria ?

[StarchildQC]

Lequel est le meilleur ?

[rainmight]

Rajas d'après punching Cardboard a une petite faiblesse sur la rejouabilité. Les parties se ressemblent semble-t-il.

[Bastet]

Rajas parce que c'est le seul qui est disponible...

[meemtyke]

Rajas d'après punching Cardboard a une petite faiblesse sur la rejouabilité. Les parties se ressemblent semble-t-il.

J'ai répondu en privé à StarChildQC en disant pas mal la même chose....

 

Voici ce que je lui avais écrit:

 

Wow! Bonne question! J'irais probablement avec Santa Maria pour la rejouabilité. Je crois que Santa Maria présente une plus longue durée de vie car le casse-tête sera toujours semblable, mais toujours différent en même temps. J'ai l'impression que Rajas ne me donnera pas autant de diversité dans la résolution de "stratégie optimale". Je crois que Santa Maria n'a pas de voie optimale. C'est beaucoup plus circonstanciel.

Toutefois, Rajas se joue rapidement. C'est plus "bam, bam bam!". Santa Maria, on doit réfléchir à chaque move assez intensément.

J'adore les deux

[rainmight]

Et je n'ai joué à aucun des deux. Alors c'est strictement pour faire circuler l'information.

[meemtyke]

Finalement, je change d'avis. Rajas avant Santa Maria! Voici ce que j'avais dit dans le post jeux joués du mois...

 

Rajas of the Ganges: J'avais dit que je choisirais Santa Maria avant Rajas of the Ganges si je devais choisir entre les deux, mais je me rétracte. Rajas est pas mal plus le fun. Il y a tellement de bonus à débloquer, c'est jouissif! Un +2 dés par ici, un + 3 argent là, un jeton bonus ensuite et une action gratuite! Ça n'arrête jamais. Une partie encore une fois très serrée jusqu'à la fin où ma blonde m'a dépassé de quelques points. Il vient de monter dans mon top 2017 pas mal.

[Hibou77]

Les deux sont excellents et se sont mérités un place permanente dans ma collection. Voici mon comparatif...

Thème

Rajas of the Gange évoque la splendeur de l'Inde avant qu'elle ne devienne la poubelle du monde. On développe sa province, on navigue le Gange et on quête des faveurs à la cour royale... Dans Santa Maria, on est de braves conquistadors partis voler l'or des tribus sauvages, déforestant la terre pour en extraire des ressources convoitées qui seront renvoyées en enrope et instaurant des monastères pour civiliser un peu les natifs qui en ont bien besoin. Bref, un thème qui donnera des boutons à ceux qui n'aimaient pas les esclaves de Five Tribes.

Matériel

Le board de Rajas est un peu busy, mais rien de trop grave. L'icônographie est efficace. Seul bémol, le pion du premier joueur est un espèce d'éléphant en carton qu'on doit bricoler. Et après test, il était tout le temps à se défaire si bien que je me suis résolu à sortir mon pot de colle. Le board de Santa Maria, lui, fait un peu cartoon, un peu comme Automania (du même auteur). Mais tout est très clair et lisible.

Mécaniques

Rajas est un jeu de worker placement où tu payes tes actions avec des dés. Santa Maria est un jeu de dice drafting. Lien avec le thème ? Vraiment aucun ! Dans l'un comme dans l'autre, on a aucune idée de ce que représente un dé ou sa couleur. Les deux jeux comportent l'acquisition de tuiles qu'on place pour se former un domaine. Dans Rajas, les tuiles produisent points et ressources au moment où elles sont placées, après ça, leur disposition n'a que peu d'influence sur la suite des choses. Dans Santa Maria, le placement des tuiles est primordial parce que les dés activeront toutes la bâtisses sur une rangée ou une colonne donnée. Rajas gagne des points pour sa condition de victoire originale.

Tactique vs stratégie

Rajas est un jeu très tactique parce que tout est disponible à tout le monde. Il est très difficile de prévoir l'état du plateau quand notre tour reviendra. Des emplacements seront occupés, les tuiles disponibles auront changé, la position des bateaux sur le Gange aussi. En conséquence, on fait du mieux qu'on peut avec la situation actuelle. La partie random du jeu se situe au niveau des dés qu'on roule lors de leur acquisition. Un mécanisme de karma permet de flipper un dé (1-6, 2-5, 3-4), mais pas vraiment moyen d'ajuster exactement la valeur d'un dé à une valeur exacte souhaitée. Les dés de faible valeur serviront à avancer sur le Gange, ceux de haute valeur à acheter des tuiles, les autres iront au palais ou serviront à être échangés contre de nouveaux dés.

Santa Maria est beaucoup plus stratégique parce qu'on essaiera de se bâtir une colonie ayant les lignes les plus intéressantes à activer. Par exemple, on essaiera d'avoir une colonne permettant d'acquérir des ressources qui pourront être immédiatement converties en pts de victoire ou échangées contre une autre ressource. À moins de focuser sur une stratégie de shipping, beaucoup de points proviendront des objectifs de fin de partie.

Analysis Paralysis

Faible dans Rajas. Potentiellement forte dans Santa Maria (pour le placement de chaque tuile).

Rejouabilité

Santa Maria est le gagnant ici à cause des pouvoirs et des objectifs de fin de partie qui changent d'une game à l'autre. Le setup de Rajas sera aussi différent d'une partie à l'autre mais rien de majeur (ordre d'apparition des tuiles, cases spéciales sur le Gange).

J'ai aimé...

Rajas of the Gange est un jeu somme toute assez simple, presque familial. Il y a toujours quelque chose de bon de disponible à son tour. C'est de la points salad bien balancée.

Santa Maria est un peu plus thinky et satisfaisant que Rajas. Comme la partie dure seulement 3 rounds, t'as vraiment l'impression que chaque décision est importante et c'est de la grosse optimisation sale.

J'ai moins aimé...

Dans la plupart des jeux de workers placement, acquérir des workers se fait à coup de dépenses supplémentaires. On doit calculer si on pourra utiliser un worker supplémentaire assez pour que ça vaille la peine. Dans Rajas, on part avec 3 workers et on peut en acquérir 3 autres rendu à certains points sur la track de fame, d'argent ou du Gange. Ils ne coûtent rien à unlocker. Avoir des tours avec un ou deux workers de plus ou de moins que les autres, ça parait vraiment. Ça force un peu tous les joueurs à focuser sur toutes les tracks une après l'autre jusqu'à avoir tous ces workers plutôt que d'offrir la possibilité de se monter une machine à fame ou à cash en négligeant l'autre track.

Dans Santa Maria, la stratégie de shipping semble être la plus facile à executer puisqu'elle ne demande pas de placement complexe de tuiles colonie. Un des problème que j'ai remarqué dans ma partie, c'est que les tuiles bateau offrent un certain nombre de points en fin de partie en fonction du nombre de ressource que demandent chaqu'une d'elles. Jusque là, tout va bien. Cependant, à la fin de chaque round, chaque tuile produira également une ressource quelconque (argent, religion, conquistador, happiness) et ça peu importe son coût. Ça fait en sorte qu'une tuile acquise au premier round donnera des bonus 3 fois en cours de partie. Donc, en début de partie, tout le monde se pitche sur les tuiles à bas coût pour se remplir et à la fin de la partie, on achète davantage les tuiles à points. Comme il y a seulement 4 tuiles de disponible en tout temps, si tu joues tard dans le tour au premier round, il y a beaucoup de chance que les tuiles les plus cheap soient disparues et que tu doives payer le double de ressource pour avoir une seule tuile. Cette tuile en moins que t'auras eu comparativement aux autres joueurs, ben ça te fait un déficit de 3 ressources en fin de partie, ce qui est énorme pour ce qui est de l'engine building. L'auteur dit que le playtesting a montré que des stratégies basés sur le développement de la colonie ou la track de religion étaient aussi valables, mais de l'avis général, elles demandent une planification beaucoup plus poussée pour être efficaces.

Conclusion

Pas le choix, faut acheter les deux.

[Verglas]

... Conclusion

Pas le choix, faut acheter les deux.

.

Conclusion = ah ben merci, je viens de me créer 2 nouveaux besoins.

[StarchildQC]

Chu pas plus avancé lol

[Toynan]

Dans le doute procure toi Puerto Rico, car comme le veut le running gag, tous les jeux ressemblent à Puerto Rico.

Si tu l'as déjà, joues-y !

[Sig]

 

... Conclusion

Pas le choix, faut acheter les deux.

.

Conclusion = ah ben merci, je viens de me créer 2 nouveaux besoins.

 

 

J'ai déja Rajas, et Santa Maria c'est le même auteur que Automania que j'ai trouvé très moyen donc je vais passer.

[Hibou77]

 

 

... Conclusion

Pas le choix, faut acheter les deux.

.

Conclusion = ah ben merci, je viens de me créer 2 nouveaux besoins.

 

 

J'ai déja Rajas, et Santa Maria c'est le même auteur que Automania que j'ai trouvé très moyen donc je vais passer.

 

 

Attention de pas généraliser ! Tous les auteurs font du bon et du moins bon. Avant de faire Santa Maria, Kristian Amundsen Østby a aussi fait "Escape : The curse of the Temple" et "Mammut" qui ont été de gros bof pour moi. J'ai mieux aimé Automania. Mais là, Santa Maria, c'est une méchante coche au-dessus et très différent des précédents !

[Hibou77]

Dans le doute procure toi Puerto Rico, car comme le veut le running gag, tous les jeux ressemblent à Puerto Rico.

Si tu l'as déjà, joues-y !

 

C'est quoi ça, Puerto Rico ? Est-ce que c'est un peu comme Monopoly ?

[Toynan]

Non,

Ce qui est bien connu c'est que tous les jeux ressemblent à Puerto Rico !

C'est un fait ! (arbitrairement établit par une éminence de l'univers Ludique, le Zendor itself, il a de ça quelques années maintenant. Il nous a expliquer plusieurs jeux en commençant par: ''c'est un peu comme à Puerto Rico''... et c'est resté, TOUS les jeux ressemblent à Puerto Rico...).