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Zero

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Messages posté(e)s par Zero

  1. Le jeu qui m'a plus plu dans le genre est le Figaro de Knizia. C'est surprenant de voir un jeu de ce type venant de lui, mais ça marche bien. Il n'y a que 3 ou 4 règles, c'est plein de méchanceté et IL N'Y A PAS de textes aux règles baroques sur les cartes; en fait il n'y a pas de textes du tout! C'est rapide et ya du tapis (mais yé pas doux...)

  2. Pour ma part, je n'ai jamais vraiment conçu de jeux de société, mais des jeux vidéos, ça, j'en ai bien fait quelques dizaines. Pas tous publiés, mais la plupart.

     

     

    Pourrait-on savoir lesquels? Quelqu'un qui sait reconnaître un Arilou doit forcément s'y connaître en bon jeux vidéos! :lol:. Je m'ennuis des années 90 où les jeux vidéos étaient plus originaux les uns que les autres... :(

     

    Je crois que tu as mis le doigt dessus sur l'équilibre entre la créativité et la rentabilité; plus un produit coûte cher à produire, moins de risques sont pris et plus la créativité est contrainte. Ce qui est dommage pour les jeux videos et les films. Ce qui est plutôt salutaire pour le jeu de société et le livre car leurs coûts de production sont loin de rivaliser avec ceux de ces medias modernes.

  3. Ça me fait penser à un truc que j'ai lu au sujet de l'histoire du théatre. Il semblerait qu'à l'époque de Shakespeare, il était tout à fait bien vue de copier l'oeuvre d'un autre auteur tant que le résultat final soit meilleur l'original. Il est clair d'ailleurs que Shakespeare à copier beaucoup de truc, mais en les améliorant. D'où que l'imitation est le plus grand signe d'admiration!

     

    D'ailleurs je n'ai rien contre le fait que chacun ce qui veut (incluant moi!!) parce que ça semble bien marcher comme ça, du moins dans le monde du jeu, du moins pour le moment (ouin, pis ça marchait pas, qu'est-ce que tu pourrais y faire? ...ben..euh...rien.)

     

    J'essaie juste de comprendre comment le monde tourne (ou encore d'en comprendre les règles!)

     

    Et je crois que Céline faisant du Speed Metal ne peut être qu'une amélioration! :lol:

  4. Pour ajoutez au message de Comet:

    Quand vous parlez d'édition et de production, vous entrez dans le monde des affaires, ne l'oubliez surtout pas.

    Les maisons d'éditions doivent faire de l'argent: c'est une entreprise, pas une coopérative de créateur de jeu.

     

    De la même manière que vos films hollywoodiens se doivent d'être financés. Est-ce que l'investisseur va être intéressé à financé un film nouveau genre qui parle de la flore intestinale de Louis XIV, ou bien de Rambo 43 ?

     

    L'exemple est fort, mais illustre bien le dilemme de l'entreprise vs. le "génie".

     

     

    C'est exactement mon point!

  5. Hé bien, je ne pense pas que le ton que je voulais employer soit bien sorti, car je ne voulais pas vraiment critiquer ce qui se fait mais plus m'interroger (ou muser) sur ce que devient le petit monde du jeu! Mon interrogation initiale était plus dans la veine de : Dans quelle mesure créer pour créer et créer pour se faire publier sont compatibles?

     

    Cela étant dit, je comprends que les évolutions se font pas par pas et que ce qui était originale à une époque devient une formule à une autre. Les formules sont également une bonne chose, ce qui me fait penser aux 36 histoires orthogonales de Gozzi. Dans les histoires qu'on se raconte (roman, film, théatre, etc.), il n'y aurait que 36 histoires orthogonales (2 selon Aristote, mais c'est peut-être un peu limité!). Et ce sont toujours les mêmes grandes lignes qui sont utilisées, mais ça fait quand même de bonnes histoires, car l'originalité vient dans l'exécution. C'est un peu comme les jeux d'enchères; ils se ressemblent tous (ce sont des jeux d'enchères après tout!), mais chacun a plus ou moins sa personnalité. Ou encore, comme disait Picasso, il faut connaître les règles (formules) pour savoir les briser. Il est donc important de bien comprendre les jeux à formules et comment il fonctionne, pour aller dans une direction différentes (et éviter de tomber dans une autre formule!!).

     

    Mais dans l'ensemble, il me semble qu'il y a plein de jeux intéressants qui sont publiés chaque années, même s'il y a un peu trop de tentative à mon goût de faire du Puertoriquisme (d'essayer de faire un jeu qui ressemble à Puerto Rico pour en tirer le même succès, d'où l'interrogation). La diversité est là, et c'est ce qui compte!

     

     

     

     

  6. Ça me fait penser à une question que je me pose à l'occasion (le genre de question sans réponse) au sujet des jeux et des éditeurs. Est-ce qu'un bon jeu va être nécessairement édité? Bon ça sonne un peu cryptique alors je m'explique.

     

    Les films les plus populaires, et donc les plus avantageux à produire, sont sans aucun doute les films hollywoodiens. Tous les goûts étant dans la nature, je ne dirai pas que ces films sont mauvais; je pense que leur principal problème vient de leur côté très formulatique. Tous ces films finissent par se ressembler, ce qui n'est grave lorsqu'on a 8 ans, mais ça finit par tanner à 30 ans (du moins pour moi!). Malheureusement, bien qu'il existe des films d'auteurs, ils sont moins accessibles car moins populaires (de plus en plus par contre).

     

    Il en va de même avec les romans (les plus vendus? Daniel Steele et Harlequin, suivi de près par les polars, incluant Tom Clancy et cie). Ce ne sont pas les plus originaux, mais il semble que les gens aiment se rassurer en se racontant toujours la même histoire.

     

    Et les jeux, est-ce la même chose? Peut-être que j'ai tout simplement joué à suffisamment de jeux pour m'en rendre compte ou peut-être est-ce vraiment en train de se produire, mais il me semble que les jeux sont de plus en plus formulatiques. Si tel est le cas (et qu'est-ce que j'en sais?!), est-ce que les éditeurs jouent safe en ne produisant que des jeux formulatiques? Je ne sais pas si notre hobby chéri en est là. Peut-être que comme partout, il y a des produits formulatiques et des produits originaux, et il faut trouver les choses qui nous intéressent.

     

    Tout ça pour dire, qu'un jeu que j'aime n'est peut-être pas éditable, si la majorité des acheteurs n'on pas mes goûts. Mais bon, l'important c'est d'avoir qqchose d'amusant à faire, ce qui veut dire que je dois trouver le livre dont Comet parlait...

  7. Le besoin de créer, dans n'importe quel domaine.

     

    En musique, en peinture et... en jeu.

     

    Ça vient tout seul, tu joues à un jeu et tu te dis: "Si c'était comme ça, ça serait cool". "Pourquoi on peut pas attaquer ses adversaires?"

     

    Des flash qui te viennent (un peu comme en musique) et là tu veux voir si ça va fonctionner.

     

    Donc un besoin et un plaisir.

     

    Je suis tout à fait d'accord. Il faut cependant faire la différence entre le besoin de créer et celui d'être célèbre. C'est différent de jouer de la musique dans son salon pour le plaisir et le faire pour devenir une rock star. Ou de peindre pour accrocher une toile dans son salon et faire une exposition. Ou jouer un jeu maison entre amis et avoir son nom sur une boîte (bon je peux mettre mon nom sur n'importe quelle boîte dans chez nous, mais c'est pas ça le principe...).

     

    Je suis donc d'accord que c'est un besoin, mais faut-il encore savoir lequel : de créer en s'amusant ou de recevoir des regards admiratifs ? Personnellement, je prèfère le premier, quoique le second s'insinue sournoisement dans mon esprit à l'occasion...malheureusement (soupir...).

    Mais chacun est libre de suivre ses propres besoins!

  8. Je pense un peu comme le Capitaine : ça fait des projets pour s'occuper (au lieu de regarder la télé!) et auxquels on peut rêvasser en attendant l'autobus.

     

    Et peut-être que je deviens un peu désabusé, mais je trouve que les jeux "allemands" se ressemblent de plus en plus. Beaucoup de jeux misent sur les interactions calculatoires entre les joueurs; moi je préfère les interactions sociales (de manipulations et de bluff, d'alliances et de trahisons, de négociations et d'échanges, etc.) qui ne tombent pas dans des simulations d'empires, galactiques, antiques ou médiévaux, qui durent des heures. Et ben, y en a pas gros de ce genre là. Alors j'essaie de faire quelque chose que j'aimerais jouer, avec un thème qui me plaît (et qui n'implique pas des rois médiévaux).

  9. Je me rappelle de l'avoir bien aimé la dernière fois que j'y ai joué (il y a quelques années!!). J'avais trouvé original la disposition en cercle des cartes "îles". Dans le fond, c'est plus un jeu de plateau sans plateau qu'un jeu de cartes ( je sais que ce que je viens d'écrire n'a pas de sens, mais c'est pas ça qui m'arrête!) . En plus les cartes sont jolies.

  10. J'ai personnellement réalisé que la valeur d'une chose est en réalité ce qu'une personne est prêt à payer pour l'avoir en jouant à Magic. Dans les magasins spécialisés il n'est pas rare de voir des joueurs acheter des cartes valant des dizaines, voire des centaines de dollars. Ils ne semblent qu'acheter qu'un petit bout de carton qui est loin de valoir 150$. Mais en réalité, ce n'est pas du carton qu'ils achètent; c'est du rêve, des futurs victoires, de l'envie de leurs amis, un sentiment de supériorité, etc. Alors toutes ces merveilleuses choses valent bien pour eux quelques dizaines de dollars! Et si vous pensez qu'ils sont pathétiques, dites vous qu'il en va de même, pour le vin, les articles de sports, l'art, etc..

     

    La valeur d'une chose dépend des valeurs des consommateurs!

  11. Karis n'est quand même pas responsable de la langue et des expressions parlées en France. Il nous a expliqué que fuel, blaster etc. sont des expressions couramment utilisées là-bas et que c'est pourquoi il les a utilisées pour sa traduction. On peut regretter qu'en France ils utilisent ces termes anglais, mais on peut difficilement reprocher à un éditeur français d'utiliser des termes qui seront reconnus par des Français.

     

    Avant de tirer à bout portant sur la France qui soit disant utilise trop facilement à notre goût des anglicismes, il serait bon de faire un examen de conscience et de voir les termes anglais que nous utilisons au Québec sans nous en rendre compte. Je ne suis pas persuadé que nous en utilisons moins qu'eux. Nous n'utilisons pas les mêmes et c'est pourquoi nous remarquons plus facilement ceux qu'ils utilisent. Alors que les notres, nous sommes tellement habitués de les entendre que nous nous en rendons pas compte. Nous ne sommes pas pur.

     

     

    Je suis bien d'accord avec toi Romain. Le plus gros porblème ici n'est peut-être pas les anglicismes comme tels, mais les erreurs de synthaxes. Ma directrice est française et elle se fait un plaisir à l'occasion de reprendre notre synthaxe, qui est malheureusement trop souvent inspirée de l'anglais...

  12. Ma vision d'un gamer est avant tout quelqu'un qui joue pour gagner (la plupart du temps pour prouver sa supériorité intellectuel...) . Et pour ce faire il est prêt à tout, même à apprendre 80 pages de règles pour abattre ses adversaires. C'est plus fort que moi, mais dans ma tête gamer = comic book guy des Simpsons.

     

    Un non-gamer est alors quelqu'un qui veut retirer d'un jeu le maximum de plaisir pour le minimum d'efforts (donc le moins de règles possibles).

     

    Évidemment, c'est l'image mental qu j'en ai après avoir passer quelques années à jouer à Magic, ce qui laisse des traumatismes...

  13. Merci et Félicitations à toutes l'équipe d'avoir organisé tout cela! Je joins ma voix à celle de Filou pour remercier la quantité surprenante de bénévoles qui étaient là pour nous encadrer/guider/divertir ainsi que ceux qui ont dû s'expatrier dans la salle des boîtes! J'ai trouvé le triathlon vraiment sympathique : la diversité des jeux faisant en sorte qu'on ne pouvait pas se prendre (trop!) au sérieux! Le concours de prototype est également une bonne idée; peut-être est-ce là le début de quelque chose qui deviendra aussi gros que le concours de Boulogne-Billancourt!! (on ne peut qu'espérer!)

     

    Merci encore!

  14. C'est un jeu français en premier lieu, donc il ne sera pas traduit, il est originalement dans la langue de Molière.

    Mais il n'est plus disponible en francais? Avez-vous déjà vu des copies francaises de ce jeu? est-ce que ca se trouve encore?

     

     

    Vous êtes bien sûr qu'il est en français?! La version originale est allemande (du même créateur qu'Attika, mais ça, c'est une autre histoire...). Pour y jouer en français, je me suis acheter un jeu de Concordance (Apples to Apples) et je prend les adjectifs. Ce n'est pas les mêmes, mais ça fait la job quand même!

  15. À mon souvenir (qui est LOIN d'être précis!), il était plus beaucoup plus cher (dans les 300 ou 400$), mais je l'avais vu dans la boutique en ligne d'un autre musée. Peut-être que certain musée sont plus gourmand que d'autre (et par gourmand, je ne parle pas du musée du chocolat! - qui est très cute d'ailleurs)...

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