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Zendor

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Tout ce qui a été posté par Zendor

  1. Louis XIV n'utilise pas vraiment les semailles; c'est plutôt un jeu où l'on peut déplacer certains pions d'une zone à l'autre pour créer des majorités et en tirer des avantages. Hein ? Je crois que tu te mélanges de jeu. On ne déplace pas de pions dans Louis XIV. D'accord, c'est pas du mancala non plus, mais quand, à chaque tour, je place de nouveaux cubes sur 3 cartes adjacentes, j'ai pas mal le feeling de les semer. La mécanique des semailles fait référence au premier jeu qui l'a utilisé : le Mancala. Or, cette mécanique implique qu'un joueur est forcé de prendre TOUS les pions d'une zone (les siens comme ceux de l'adversaire) et les répartir un à un dans d'autres zones. Je comprends qu'il peut y avoir un "feeling de semailles" dans Louis XIV mais ce qui se produit dans ce jeu ressemble beaucoup plus aux effets de certaines cartes déplaçant des pions dans El Grande qu'aux mécaniques qu'on voit dans Trajan et Five Tribes.
  2. La mécanique du toboggan est apparue pour la première fois en 1992 avec un jeu de Wolfgang Riedesser (Ave Ceasar). Dans son Goldener Drache, les joueurs font une course de dragons où le vent joue un rôle important. Ils devront effectivement gérer ce vent avec les rondelles positionnées en toboggan sur leur support individuel. Chaque tour, ils doivent prendre la rondelle vent dans la plus basse position de leur support, faisant ainsi glisser les autres vers le bas. La rondelle prise affichera Sud, Nord, Ouest, Est, Sud-Est ou Sud-Ouest (les dragons doivent faire la course du Nord au Sud, c'est pourquoi il n'y a pas d'autres rondelles pour aller au Nord). Cette rondelle sera placée soit à côté de votre dragon ou à côté d'un dragon adverse pour le forcer à se déplacer dans la direction indiquée. Le dragon déplacé se positionnera sur cette nouvelle rondelle, révélant la rondelle sur laquelle il était pour qu'elle soit replacée dans la plus haute position du toboggan individuel du joueur. Tout dernièrement aussi, la mécanique du toboggan fut utilisée dans un jeu que je considère comme mon coup de cœur des nouveautés printanières de 2017 : The King's Will. (le jeu sera à la Foire ludique de Québec ce week-end) Sans utiliser un support monté comme dans Darjeeling, Monte Cristo ou Potion Explosion, on perçoit tout de même l'effet toboggan dans la manière dont les actions sont effectuées dans The King's Will. Ces actions fonctionnent sous le même principe des personnages dans Puerto Rico (le joueur dont c'est le tour fera la même action que les autres joueurs mais il aura aussi un bonus). Mais dans The King's Will, les actions sont aussi organisées en un rangée commune au centre de la table de sorte que lorsqu'un joueur en choisit une (disons l'avant-dernière de la rangée), il la repositionne ensuite au début de la rangée des actions pour faire ainsi glisser les autres afin de combler le vide laissé.
  3. Sans parler de stratégie victorieuse, il faut effectivement admettre que ce que tu mentionnes est ce que la plupart des habitués de la première édition tentent de faire. Ce que sterober mentionne aussi est tout à fait juste. Quant à la deuxième édition, elle corrige tout! Pour avoir joué avec tous les modules en suppléments dans une même partie, je dois dire que c'est assez impressionnant à quel point Saint-Petersbourg devient un jeu beaucoup plus abouti et riche de variétés. Le module des objectifs à remplir avant qu'un certain score soit obtenu sous peine de ne pas être capable de marquer d'autres point avant la réussite de l'objectif peut être très très très méchant!
  4. Louis XIV n'utilise pas vraiment les semailles; c'est plutôt un jeu où l'on peut déplacer certains pions d'une zone à l'autre pour créer des majorités et en tirer des avantages. Bien que similaire à Five Tribes, le Longhorn de Cathala utilise plutôt un seul pion commun aux deux joueurs qui est déplacé d'une zone à l'autre. Non! Les semailles d'Agricola sont une phase de jeu, pas la mécanique inspiré du Mancala. Les jeux utilisant les semailles sont en fait assez rares dans l'histoire du jeu de société moderne. Trajan et Five Tribes ont remis la mécanique au goût du jour ces dernières années mais avant eux, on peut compter les prédécesseurs sur une main. Parmi eux, l'excellent Space Walk (1999) de Rüdiger Dorn (auteur justement du sus mentionné Istanbul). Space Walk est fort simple et méchant à souhait, alors que les joueurs déplacement des vaisseaux sur un parcours de planète parsemé de trous noirs. Aucun hasard dans ce jeu de parcours; les déplacements se font avec la mécanique des semailles et les joueurs peuvent ainsi déplacer les vaisseaux des autres joueurs pour les entraîner dans les trous noirs avec un seul but : être le joueur ayant le plus de vaisseaux sur le parcours quand un joueur n'en a plus. Un autre serait Wayfinder (2006). Ici, il s'agit plus d'un jeu de séries (ou collections), en ce sens qu'il faut regrouper des éléments partageant un point commun pour faire des points. Les éléments sont des membres de tribus polynésiennes éparpillés sur des îles. Vous jouez un prêtre-navigateur qui ira les chercher pour les répartir sur d'autres îles du plateau et ainsi tenter de les regrouper par couleur. C'est un peu comme Five Tribes en fait, mais on n'enlève pas les pions une fois notre déplacement en semailles terminé, On tente plutôt de regrouper exactement cinq pions d'une même couleur pour marquer des points en construisant ensuite une hutte de leur couleur correspondante. Si c'est notre couleur, c'est encore mieux. Mais ce qui fait de Wayfinder un jeu unique, c'est sa mécanique d'anticipation : notre prêtre-navigateur est en fait un pion lui-même et l'endroit où il est poser est le point de départ de votre déplacement en semailles; lorsque vous ne jouez pas votre tour, vous devez vite chercher la prochaine île ou vous le poserez pour faire votre prochain tour au risque de perdre ce dernier!
  5. Vues les réponses qui viennent d'être données, j'ai pensé mettre un peu plus d'insistance sur la partie la plus importante de l'énoncé du questionnaire.... ! Par exemple, la question 4 ne sera pas le nom de chaque pierres précieuses mais bien le nom du jeu où on les retrouve toutes. Ce pourrait être bien des jeux en fait, mais les chances que Splendor soit la réponse doivent être élevées.
  6. Effectivement! Mais quoiqu'il en soit, sa version commerciale prévue pour la fin de l'année aura un titre différent.
  7. Juste un petit détail cependant : contrairement à ce qui est mentionné dans cette vidéo, Vikingagar N'EST PAS le gagnant du Plateau d'Or 2016; il reçu le prix du choix du public. La gagnant du plateau d'or était le jeu Écho.
  8. Les Cèdres c'était la suite de l'île Bizard, en 2005 puis en 2006.
  9. La première a été la même année que Ludo-Outaouais en 2006. Non - 2005 pour les JLDQ, et 2006 pour Ludo-Outaouais. Par contre, Ludo semble en avance quand on compte les éditions, parce que y'a eu 2 Ludo-Outaouais en 2006 alors que les JLDQ ont sauté une année. Effectivement, c'était en 2005 pour les JLDQ. J'ai confondu avec la fin de semaine ludique à l'île Bizard pour 2004, soit l'ancêtre des JAB.
  10. Comme à chaque année depuis sa première en 2004, j'y serai. Comme à chaque année depuis 2013, je serai du jury des Plateau d'or. Et bien entendu, j'aurai avec moi mes 27 nouveautés apportées aux JAB.
  11. C'était comment? Il faut dire, nous avons joué avec une règle traduite non officielle, (lire : on a joué à la version Zendor), c'est fort possible qu'il y ai quelquechose qui cloche. En fait, je n'ai pas traduit le moindre mot des règles. Vous avez joué avec la version officiellement traduite par l'éditeur.
  12. Je confirme que les cartes sont en japonais ET en anglais.
  13. Pour ceux et celles qui veulent les règles de Guild, envoyez-moi votre adresse courriel par messagerie privée.
  14. C'est pas faux! Ceci dit, je pense que Logistico est moins gamer : d'abord il n'y a pas de trains, ensuite le déplacement des véhicules est beaucoup plus facile à prévoir et à gérer (toujours les camions en premier, les bateaux ensuite et les avions en dernier) alors que les véhicules dans Rhein dépendent de leur valeur d'initiative pour se déplacer. Enfin, et surtout, les marqueurs de réservation de livraison dans Rhein font tout le sel que Logistico n'a pas : c'est par eux qu'on peut profiter de nos adversaires (ou les bloquer pour leur faire un coup de pute puisqu'il ne peut y avoir qu'un marqueur par ville à chaque tour). Et puis dernier détail : dans Logistico chaque joueur possède et contrôle ses trois types de transports; dans Rhein on a que les camions qui nous appartiennent. Il faut se disputer les avions, bateaux et trains durant toute la partie.
  15. Zendor

    JAB 2017

    Standard. Pas assez pour marcher en bottes mais juste assez pour qu'on ait parfois à contourner des petites zones.
  16. Meeeeeeuuuuuuuuuu non c'est pas fini !!!! Catégorie (bonus) : Sous les ordres de son excellence médiévale Les trois points communs de ces deux autres nouveautés : - Elles sont toutes deux fraîchement sorties en Allemagne (plus récentes même que Valletta et Wettlauf nach El Dorado) - Elles situent leur action au coeur du Moyen Âge - Elles impliquent toutes deux que les joueurs ajustent constamment leurs stratégies en fonction d'une figure d'autorité officielle (un pape ou un roi) qui donnera le mot d'ordre à suivre. Templars' Journey Templars' Journey est un jeu finlandais de majorité : un genre malheureusement devenu peu commun depuis la domination des jeux de développements à placement d'ouvrier (je vous déjà dit à quel point j'ai une écoeurantite aiguë des placements d'ouvriers?!!!!). Il est rafraîchissant d'autant plus qu'il exige constamment aux joueurs d'être attentif aux zones qui pourraient être décomptées après un nombre de tours : l'ordre de ces dernières pourrait être modifié en cours de route! Ce dont on parle ici concerne l'appel des fameux templiers, convoqué par le pape Urbain II pour aller défendre Jérusalem des menaçants musulmans. Le jeu est entièrement axé sur les préparatifs de cet appel, alors que les joueurs devront se mettre des bâtons dans les roues afin d'avoir les templiers élus dans chaque ville importante d'Europe qui seront privilégiés pour livrer la guerre sainte au Proche-Orient. The King's Will Ici ce n'est pas le pape mais le saint-empereur germanique qui visitera les villes d'Europe pour donner ses ordres. On parle plus précisément du roi Otton Ier, premier des rois allemands, couronné en 962 et grand administrateur impérial qui laissa une profonde marque sur l'histoire de sa nation. Je le dit d'emblée : The King's Will est la plus prometteuse et le plus ambitieuse de toutes mes nouveautés cette année. On a ici un autre gros jeu de gestion et développement avec moult quantité d'options pour marquer des points qui vous fera sortir de la fumée par les oreilles. Mais LA chose qui distingue The King's Will et qui en fait un jeu qu'on pourrait presque comparer à un Puerto Rico dans ses ambitions, c'est ceci : tous les joueurs ne sauront pas ce qu'il faut faire pour gagner au départ! Enfin, ils en sauront quelques bribes. Le reste sera à eux de le découvrir au fil de la partie, voire même de le choisir; et ce, à cause de la volonté de roi Otton qui se manifestera à la fin de chacune des quatre rondes où il édictera les objectifs de ses sujets pour plaire à ses ambitions. Ce sera aux joueurs d'influencer ces ordres royaux pour que ces derniers puissent récompenser tous les efforts qu'ils ont investis dans un projet plutôt qu'un autre. Et je ne vous parle même pas de la mécanique vicieuse qui peut faire accéléer la ronde, et donc la partie, selon la volonté des joueurs.
  17. Moi aussi! on va pouvoir comprendre le texte allemand sur les cartes? Le texte allemand est généralement très court et parsemé de symboles suffisamment efficaces pour comprendre instinctivement. De plus, il n'y en a pas des tonnes de variété. Mais il y aura un glossaire des effets traduits des cartes dans la boîte.
  18. Il y a effectivement plusieurs similarités. Mais Loony Bin est plus "hard core". La vitesse et la distance auxquelles la poubelle va en mode expert sont assez surprenantes.
  19. Century fait deux pages (c'est plus court que Splendor!) Je peux t'envoyer la traduction de l'allemand dès que j'en ai fini. En attendant y a toujours ça : Guilds est aussi très simple (trois pages). Encore là, presque fini la traduction. Je pourrais aussi te l'envoyer.
  20. Et finalement ... Catégorie : Vétérans à la mode Ils ont fortement contribué à forger les nouveaux standards du jeu de société il y a déjà 20 ans et plus. Et certains des jeux qu'ils publièrent à l'époque (tels Modern Art, Intrige, For Sale, Medici, Njet et Euphrat & Tigris) connaissent encore aujourd'hui des rééditions : preuve qu'ils sont capables d'inventer des classiques en devenir. Ils ont d'autant plus prouvé qu'ils ne sont pas les auteurs d'un seul type de jeu. Du jeu de négociations à celui de territoires en passant par les enchères, la spéculation, les levées, etc. Alors qu'arrive-t-il quand des auteurs vétérans comme Stefan Dorra et Reiner Knizia s'attaquent pour la première fois à la dernière catégorie de jeu en vogue depuis dix ans, soit le deckbuilding? Valletta Fréquemment publié chez Hans im Glück par le passé, c'est avec eux notamment que Dorra nous a donné Medina (2001),que plusieurs considèrent encore comme son chef d'oeuvre. Valletta est peut-être son jeu le plus sérieux depuis. Il nous transporte en 1566 pour construire la capitale de l'île de Malte (capitale qui donne son nom au jeu). Ce qui distingue Valletta des autres jeux à "construction de deck" relève de plusieurs points : vous n'aurez d'abord pas beaucoup de cartes (vous commencez avec 8 et ça montera lentement); acheter des nouvelles cartes se fera en fait par vos contributions architecturales dans la ville; et construire ces contributions aura intérêt à se faire sous l'oeil veillant de Jean de la Valette (fondateur de la ville) qui fonctionnera un peu comme le pion Chef de tribu dans l'excellent Pueblo ou encore le pion archevêque dans Fresco. En d'autres termes, vous aurez besoin de gérer beaucoup de timing quand vous ferez vos actions dans cette nouveauté qui vient de sortir il y a à peine 2 semaines en Allemagne (au moment d'écrire ces lignes). Wettlauf nach El Dorado (La ruée vers l'El Dorado) Wettlauf nach El Dorado est à peine sortie en Allemange (il y a trois semaines) que déjà ceux qui y ont joué le décrivent comme le jeu qui marque le grand retour de son auteur, Reiner Knizia. Sans parler d'un nouveau jeu du calibre d'Amun-Re ou d'un Taj Mahal, il demeure que la docteur est effectivement en forme et donne des leçons aux auteurs de jeux à "construction de deck" ici. Il le fait d'abord en sachant intégrer à ses mécaniques quelque chose qui manque souvent aux jeux du genre : du thème! Oui, du thème. Les mauvaises langues ici qui parlent à travers leur chapeau en disant que Knizia ne sait faire que des jeux à thème artificiel devront se rabattre; Wettlauf nach El Dorado leur prouve le contraire. Il sert très efficacement son thème de course vers la ville mythique dorée en faisant en sorte notamment qu'aucune carte ne sert bêtement qu'à marquer des points (comme dans bien des jeux du genre). Elles servent plutôt à optimiser votre parcours car c'est d'une course qu'on parle ici; suffit donc d'arriver en premier pour gagner. Le jeu est également bien pensé en ce sens que l'auteur a su brillamment l'équilibrer avec le parcours modulaire, où les cases prennent autant d'importance que les cartes à gérer. Par exemple, certaines nouvelles cartes ne pourront s'acquérir qu'en allant sur des cases spécifiques à cet effet (ce qui pourrait vous obliger à faire un détour vers l'arrivée parfois). Rafraîchissant je vous dit.
  21. J'aurais bien aimé.... mais je participe au premier week-end des JAB.
  22. Je m'offrirais bien mais mon auto sera remplie à craquer de jeux!
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