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Deogracias

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  1. J'aime
    Deogracias a reçu une réaction de Hibou77 dans Il était une fois... Inka & Markus Brand   
    Je me permettrai de citer une partie de la fiche de Guatemala café (un de mes jeux préféré) sur Jeuxsoc :
     
    À la fois jeu de territoires et jeu de gestion, Guatemala Café ne pèche que par un aspect : la fin de partie est parfois hasardeuse, et il arrive qu'un joueur qui ne peut plus gagner décide du vainqueur.
    Mais les qualités du jeu sont cependant largement supérieures à ce léger défaut. Les innovations de la règle sont nombreuses, et en même temps logiques et rapidement assimilées, qu'il s'agisse des règles sur les bateaux, du blocus ou de l'acquisition de territoires. Dès la première partie, on comprend ce qu'il faut faire, même si on améliore bien sûr ses techniques au fil des parties. Guatemala Café est un jeu clairement indispensable, adapté tant aux joueurs chevronnés qu'à un public familial.
     
    le point qui pêche justement a été résolu ici : nous n’y jouons qu’à deux est c’est du pur bonheur (autrement effet kingmaker). Franchement un de leur meilleurs jeux (et j’ai joué à beaucoup de leurs créations).
  2. J'aime
    Deogracias a réagi à iulius dans Jeux joués en mars 2020   
    Hier après-midi, notre troisième partie de Black Angel. On a probablement joué comme des pieds car ce jeu est difficile à saisir, mais le plaisir y était quand même. Je pense que c'est un peu comme Projet Gaïa qui a demandé 4 ou 5 parties avant de se laisser amadouer.
  3. J'aime
    Deogracias a réagi à Pwhy5 dans #28 du Palmarès 2018   
    Mon numéro 1.
  4. J'aime
    Deogracias a réagi à Zendor dans Jeux joués en novembre   
    De dire que Lancelot est un des pires jeux dans cette liste montre l'une ou l'autre de deux choses :
     
    1.les explications pour l'apprendre ont dû manquer d'étoffe (résultant à une exécution des règles du jeu très sèche et sans âme pour finalement répandre une impression contagieuse de platitude autour de la table)
     
    2.On se contente d'une première impression sans prendre le temps d'examiner les subtilités plus en profondeur.
     
     
    Lancelot n'est pas un jeu qui va tenter, comme tous les standards à la mode présentement, de vous éblouir de surprises avec 78 effets de cartes différentes et 56 manières de vous mener vers la victoire. Son auteur n'a pas décidé d'emprunter ces facilités usées à la corne pour créer son jeu. Il a plutôt opté pour un défi de taille en création ludique : moins de règles, moins de variété tout en faisant vivre le thème et en se fiant principalement sur l’interaction entre joueurs pour procurer de l'agrément.
     
    C'est plutôt un jeu très épuré dans ses objectifs, lesquels sont brillamment agencés autour de son thème (pour peu que vous le connaissez, sinon vous allez dire -- naïvement -- que le thème est absent). Le jeu Merlin aurait d'ailleurs des leçons à prendre ici quand il est question de faire représenter le thème ludiquement.
     
    Lancelot est en fait ce que Tokaïdo aurait dû être (et prend aussi des bonnes leçon de Egezia): le même moule est appliqué mais il est fortement nivelé vers une interaction plus méchante et plus axée sur le pression d'être en tête du parcours. Plus vous serez loin rapidement dans ce parcours, meilleurs seront vos options du contrôle sur le jeu et sur les autres joueurs (alors que dans Tokaïdo, prendre les devants vous vous aide mais vous paralyse temporairement ensuite). Paradoxalement, il vous faudra ralentir dans l'éventualité des ressources nécessaires aux points de victoire. C'est tout là que la subtilité se joue. Et quand tous les joueurs autour de la table l'ont bien saisie, ça peut donner lieu à des tensions très palpables dans l'ambiance.
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