Aller au contenu

Édito de B. Faidutti


Comet

Messages recommandés

Sacré bonhomme, si ce n'était pas du fait que l'école commence a peu pres au meme moment que la rencontre a Granby j'aimerais bien qu'il vienne faire son tour. On a été gaté en frais d'invité mais il ya quelquechose qui me dis qu'avec lui aussi on ne resterait pas sur notre faim.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

On pourrait aussi créer une liste des jeux qu'il n'aurait pas pu faire... ^_^

Serait-elle longue ?? :rolleyes:

 

Logiquement, tous ceux qui ne sont pas encore parus, car sinon pourquoi ne les auraient-ils pas faits :pense

 

Faidutti est-il le Chuck Norris des Boardgamer?

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Alors pour ceux qui n'ont pas compris le sens de son édito...

 

Bruno Faidutti nous rappelle que les jeux, dans leur fonctionnement, n'invitent pas l'esprit à la révolution, à la remise en question des idées reçues et de l'ordre établi. Au contraire, on apprend à être de gentils "citoyens", on apprend à respecter les règles. Et les sociétés où personne n'enfreint les règles sont des sociétés drôlement malades.

 

Le jeu se distingue du jouet essentiellement sur le paradigme de la liberté.

Le jeu existe par la règle.

Le jouet existe par l'absence de règle.

 

Si j'en ai envie, je prends la Barbie de ma soeur et j'en vais un X-Wing et je fais sauteur la Death Star avec! C'est un jouet, j'en fais ce que j'en veux.

Au contraire, c'est très difficile d'avoir du plaisir avec un jeu si on ne respecte pas la règle.

 

Bon, j'ai tiré des conclusions qui n'y étaient pas, mais quand même... Le jeu nous donne une impression de liberté alors qu'il est encadrement.

 

Comet

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Alors pour ceux qui n'ont pas compris le sens de son édito...

 

Bruno Faidutti nous rappelle que les jeux, dans leur fonctionnement, n'invitent pas l'esprit à la révolution, à la remise en question des idées reçues et de l'ordre établi. Au contraire, on apprend à être de gentils "citoyens", on apprend à respecter les règles. Et les sociétés où personne n'enfreint les règles sont des sociétés drôlement malades.

 

Le jeu se distingue du jouet essentiellement sur le paradigme de la liberté.

Le jeu existe par la règle.

Le jouet existe par l'absence de règle.

 

Si j'en ai envie, je prends la Barbie de ma soeur et j'en vais un X-Wing et je fais sauteur la Death Star avec! C'est un jouet, j'en fais ce que j'en veux.

Au contraire, c'est très difficile d'avoir du plaisir avec un jeu si on ne respecte pas la règle.

 

Bon, j'ai tiré des conclusions qui n'y étaient pas, mais quand même... Le jeu nous donne une impression de liberté alors qu'il est encadrement.

 

Comet

 

Wow! merci pour l'interprétation, je comprends mieux maintenant.

 

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Bruno Faidutti nous rappelle que les jeux, dans leur fonctionnement, n'invitent pas l'esprit à la révolution, à la remise en question des idées reçues et de l'ordre établi. Au contraire, on apprend à être de gentils "citoyens", on apprend à respecter les règles. Et les sociétés où personne n'enfreint les règles sont des sociétés drôlement malades.

 

J'avais déjà eu ce genre de conversation avec des rôlistes, et la conclusion était que le jeu de rôles mène à l'alignement «Lawful Evil» : Chercher les failles dans le système et en abuser. Ça ne fait pas des «gentils citoyens», mais des gens qui se servent des lois pour arriver à leurs fins.

 

Si vous jambonnez un rôliste avocat, méfiez-vous, vous verrez que ce n'est pas un «gentil citoyen», mais il respecte les lois. :P

 

Bref, le jeu, à l'extrême, apprends à abuser des systèmes, d'ailleurs, dès qu'on me montre un jeu, je cherche la faille.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Alors pour ceux qui n'ont pas compris le sens de son édito...

 

Bruno Faidutti nous rappelle que les jeux, dans leur fonctionnement, n'invitent pas l'esprit à la révolution, à la remise en question des idées reçues et de l'ordre établi. Au contraire, on apprend à être de gentils "citoyens", on apprend à respecter les règles. Et les sociétés où personne n'enfreint les règles sont des sociétés drôlement malades.

 

Le jeu se distingue du jouet essentiellement sur le paradigme de la liberté.

Le jeu existe par la règle.

Le jouet existe par l'absence de règle.

 

Si j'en ai envie, je prends la Barbie de ma soeur et j'en vais un X-Wing et je fais sauteur la Death Star avec! C'est un jouet, j'en fais ce que j'en veux.

Au contraire, c'est très difficile d'avoir du plaisir avec un jeu si on ne respecte pas la règle.

 

Bon, j'ai tiré des conclusions qui n'y étaient pas, mais quand même... Le jeu nous donne une impression de liberté alors qu'il est encadrement.

 

Comet

 

J'avais compris la meme chose...

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

...NOT!!! :laughingdude

 

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Alors pour ceux qui n'ont pas compris le sens de son édito...

 

Bruno Faidutti nous rappelle que les jeux, dans leur fonctionnement, n'invitent pas l'esprit à la révolution, à la remise en question des idées reçues et de l'ordre établi. Au contraire, on apprend à être de gentils "citoyens", on apprend à respecter les règles. Et les sociétés où personne n'enfreint les règles sont des sociétés drôlement malades.

 

Le jeu se distingue du jouet essentiellement sur le paradigme de la liberté.

Le jeu existe par la règle.

Le jouet existe par l'absence de règle.

 

Si j'en ai envie, je prends la Barbie de ma soeur et j'en vais un X-Wing et je fais sauteur la Death Star avec! C'est un jouet, j'en fais ce que j'en veux.

Au contraire, c'est très difficile d'avoir du plaisir avec un jeu si on ne respecte pas la règle.

 

Bon, j'ai tiré des conclusions qui n'y étaient pas, mais quand même... Le jeu nous donne une impression de liberté alors qu'il est encadrement.

 

Comet

 

C'était à peu près le sens que j'avais compris, c'est pour cela mon commentaire que cela enlevait le goût de jouer...

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

C'est intéressant, car j'y vois l'une des raisons pour lesquelles je n'aime pas la majorité des jeux de Faidutti.

 

Pour qu'une dynamique sociale soit constructive, elle doit être suffisament encadrée pour ne pas devenir un chaos, tout en accordant une relative liberté aux individus. Par exemple, les règles du bâtiment autorisent certains matériaux de construction et en interdisent d'autres. Si ces règles sont bien rédigées, elles vont prévenir que de terribles incidents surviennent sans nuire au développement urbain, voire même stimuler les architectes. En fait, elles vont permettre à ville d'exister et de prospérer. Et non, un bidonville n'est pas une ville.

 

Lorsque je joue à un jeu de Faidutti, j'ai l'impression que la détermination du gagnant est de beaucoup trop déterminé par le hasard. Comme si le fait de construire un gratte-ciel en papier pourrait être une bonne chose, car il pourrait ne plus jamais pleuvoir dans cette ville, ni d'incendies survenir. Bien sûr, ça peut-être amusant. Mais, après deux parties de "Mystère à l'abbaye" où le lancer de dé du dernier tour a fait le vainqueur, je me suis demandé pourquoi je me suis cassé la tête pendant 90 minutes.

 

Le jeu est un espace dans lequel je peux exprimer ma liberté avec d'autres. Il m'est trop encadrant dans le Monopoly, pas assez chez Faidutti. À "Race for the Galaxy", "Prince de Florence" ou "Caylus", je peux échaffauder toutes sortes de stratégies, limitées non tant par le jeu que par mon imagination. Ce sont des jeux où l'équilibre règles/liberté me plaisent. La beauté de la chose est que si j'arrive à bout d'un jeu, par exemple le tic-tac-toe, je peux passer à un autre jeu plus adapté à mes désirs et ma situation.

 

Vivre sans règles est une utopie, surtout en société. Ça ne veut pas dire qu'il ne faille pas les réécrire ou les transgresser lorsque nécessaire. Comme l'a écrit Henry David-Thoreau, il est du devoir du citoyen d'enfreindre une loi s'il la considère injuste.

 

Si Faidutti est dégoûté des boîtes de jeu, il peut ne plus jouer ni faire de jeux. Plein de gens ne jouent pas et se portent très bien. De là à croire qu'ils vivent sans règles...

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Le jeu est un espace dans lequel je peux exprimer ma liberté avec d'autres. Il m'est trop encadrant dans le Monopoly, pas assez chez Faidutti. À "Race for the Galaxy", "Prince de Florence" ou "Caylus", je peux échaffauder toutes sortes de stratégies, limitées non tant par le jeu que par mon imagination. Ce sont des jeux où l'équilibre règles/liberté me plaisent. La beauté de la chose est que si j'arrive à bout d'un jeu, par exemple le tic-tac-toe, je peux passer à un autre jeu plus adapté à mes désirs et ma situation.

 

Vivre sans règles est une utopie, surtout en société. Ça ne veut pas dire qu'il ne faille pas les réécrire ou les transgresser lorsque nécessaire. Comme l'a écrit Henry David-Thoreau, il est du devoir du citoyen d'enfreindre une loi s'il la considère injuste.

 

J'adhère !!! :pouce

 

 

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Alors pour ceux qui n'ont pas compris le sens de son édito...

 

Bruno Faidutti nous rappelle que les jeux, dans leur fonctionnement, n'invitent pas l'esprit à la révolution, à la remise en question des idées reçues et de l'ordre établi. Au contraire, on apprend à être de gentils "citoyens", on apprend à respecter les règles. Et les sociétés où personne n'enfreint les règles sont des sociétés drôlement malades.

 

Le jeu se distingue du jouet essentiellement sur le paradigme de la liberté.

Le jeu existe par la règle.

Le jouet existe par l'absence de règle.

 

Si j'en ai envie, je prends la Barbie de ma soeur et j'en vais un X-Wing et je fais sauteur la Death Star avec! C'est un jouet, j'en fais ce que j'en veux.

Au contraire, c'est très difficile d'avoir du plaisir avec un jeu si on ne respecte pas la règle.

 

Bon, j'ai tiré des conclusions qui n'y étaient pas, mais quand même... Le jeu nous donne une impression de liberté alors qu'il est encadrement.

 

Comet

 

C'est intéressant, car j'y vois l'une des raisons pour lesquelles je n'aime pas la majorité des jeux de Faidutti.

 

Pour qu'une dynamique sociale soit constructive, elle doit être suffisament encadrée pour ne pas devenir un chaos, tout en accordant une relative liberté aux individus. Par exemple, les règles du bâtiment autorisent certains matériaux de construction et en interdisent d'autres. Si ces règles sont bien rédigées, elles vont prévenir que de terribles incidents surviennent sans nuire au développement urbain, voire même stimuler les architectes. En fait, elles vont permettre à ville d'exister et de prospérer. Et non, un bidonville n'est pas une ville.

 

Lorsque je joue à un jeu de Faidutti, j'ai l'impression que la détermination du gagnant est de beaucoup trop déterminé par le hasard. Comme si le fait de construire un gratte-ciel en papier pourrait être une bonne chose, car il pourrait ne plus jamais pleuvoir dans cette ville, ni d'incendies survenir. Bien sûr, ça peut-être amusant. Mais, après deux parties de "Mystère à l'abbaye" où le lancer de dé du dernier tour a fait le vainqueur, je me suis demandé pourquoi je me suis cassé la tête pendant 90 minutes.

 

Le jeu est un espace dans lequel je peux exprimer ma liberté avec d'autres. Il m'est trop encadrant dans le Monopoly, pas assez chez Faidutti. À "Race for the Galaxy", "Prince de Florence" ou "Caylus", je peux échaffauder toutes sortes de stratégies, limitées non tant par le jeu que par mon imagination. Ce sont des jeux où l'équilibre règles/liberté me plaisent. La beauté de la chose est que si j'arrive à bout d'un jeu, par exemple le tic-tac-toe, je peux passer à un autre jeu plus adapté à mes désirs et ma situation.

 

Vivre sans règles est une utopie, surtout en société. Ça ne veut pas dire qu'il ne faille pas les réécrire ou les transgresser lorsque nécessaire. Comme l'a écrit Henry David-Thoreau, il est du devoir du citoyen d'enfreindre une loi s'il la considère injuste.

 

Si Faidutti est dégoûté des boîtes de jeu, il peut ne plus jouer ni faire de jeux. Plein de gens ne jouent pas et se portent très bien. De là à croire qu'ils vivent sans règles...

 

C'est pas faux !! :biglol

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Créer un compte ou se connecter pour commenter

Vous devez être membre afin de pouvoir déposer un commentaire

Créer un compte

Créez un compte sur notre communauté. C’est facile !

Créer un nouveau compte

Se connecter

Vous avez déjà un compte ? Connectez-vous ici.

Connectez-vous maintenant
×
×
  • Créer...