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Mon bilan d'Essen


Zendor

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À l'instar de Dwarf, j'en étais aussi à ma première visite à la Mecque du jeu de société. Alors comme lui, j'ai cru bon vous faire une rapport de mon expérience (qui était due depuis trop longtemps!).

 

Voici donc, en odre croissant d'importance, les dix moins bons et meilleurs moments de mon séjour à Essen.

 

Top 10 des moins bons moments :

 

10. La fluctuation du taux de change ces temps-ci. Avant de partir l'Euro valait 0.70$ canadiens; à notre retour, il valait 0.75$. Merci crise économique!

 

9. Internet. Bien que gratuit, son usage à notre hôtel était limité : il fallait être dans un lobby et renouveler notre connexion à tous les 30 min. avec un nouveau mot de passe. Ça pouvait devenir "gossant" à la longue.

 

 

8. Les Allemands unilingues. On reste toujours un peu surpris de rencontrer du personnel d'hôtel ou d'un centre de salon international qui est incapable de s'exprimer autrement qu'en allemand. C'est vrai qu'ils sont dans leur pays, mais tout de même; ça occasionne des complications qu'on ne soupçonnait pas. À leur défense, il faut dire aussi qu'Essen n'est pas Berlin ni Munich.

 

7. Le chemin entre l'hôtel et le centre d'exposants. On avait calculé que ce serait un 15 min. de marche; c'était en fait un 20 min. quand on marche rapidement (donc environ 30 min.)! Mais surtout, le panorama du trajet est incroyablement triste et ennuyant! On n'a pas tardé à utiliser les taxis.

 

 

6. Les manques à l'appel de certains éditeurs. Ce sont des choses auxquelles on peut s'attendre à chaque fois mais on reste toujours amère quand on se fait dire qu'il n'y aura finalement pas d'Ora & Labora en anglais/francais tels qu'annoncés, pas plus que de Dungeon Fighter dans d'autres versions que l'allemand, ni de copies de Das Letzte Banket. Cause commune : problème de production de copies dans les délais voulus.

 

5. Les restaurants. D'accord, l'Allemagne n'est pas réputée pour sa cuisine. Mais l'éternel gastronome que je suis a dû attendre jusqu'au troisième soir de son séjour pour enfin goûter une authentique assiette de Schweinwürst (saucisse de porc allemande). Les soirs d'avant, on s'est tapé de l'Italien et du Mexicain; c'était bon mais ça frise un peu trop la mondialisation!

 

4. Les passes d'exposants. On est en droit de sérieusement se poser des questions quand on va à Essen pour présenter et expliquer un jeu qu'on a conçu et que le distributeur à qui on rend tout à fait gratuitement service n'est même pas foutu d'être capable de nous fournir une entrée de quatre jours en tant qu'exposant. C'est donc à titre de visiteurs, avec les limites que ça impose, que Filou et moi avons dû faire acte de présence dans le salon.

 

3. Les votes du Fairplay. C'est navrant mais Québec était difficilement conçu pour faire compétition aux jeux figurant sur le Fairplay. Le fait qu'on doit y jouer au moins 45 min. pour saisir tout le potentiel du jeu faisait en sorte que notre nombre de joueurs roulait plus lentement. Cette lenteur vs. le nombre nécessaire de votes de plus en plus grandissant pour figurer au classement Fairplay est probablement ce qui nous a coûté le classement final.

 

2. Mon manteau. Durant l'automne et le printemps, j'ai l'habitude de porter un petit manteau noir. Correction : j'avais l'habitude. Ce petit manteau est maintenant dans les objets perdus du salon d'Essen depuis que je l'ai totalement oublié au kiosque d'Ystari à la sortie du dernier jour (dimanche donc).

 

1. Les voleurs. Une fois n'est pas coutume. Après le vol très affirmé de sept de mes jeux sur la banquette arrière de ma voiture au printemps dernier, il fallait que ça se répette à Essen (en moins pire). J'étais allé acheté Tournay et Troyes pour Filou ainsi qu'un Space Maze pour moi. Étant donné que nous n'avions aucun endroit pour entreposer nos jeux pendant qu'on expliquait Québec (rappelez-vous qu'on était seulement des visiteurs Filou et moi!), et bien il suffisait d'une simple inattention pour que les jeux disparaissent. La chose ne prit pas de temps à arriver. Aussitôt les trois achats apportés au kisoque Ystari, je les déposai à côté de la chaise d'un Filou en train d'expliquer Québec et reparti ensuite faire d'autres achats. Quand Filou se leva pour aller s'acheter quelque chose à boire, les jeux avaient disparus à son retour. Lorsque je suis retourné acheter un deuxième Space Maze, j'ai dit à l'auteur qu'il pouvait être certain que son jeu est populaire... au point qu'on veuille le voler!

 

 

Top 10 des meilleurs moments :

 

10. L'arrivée au Messe (le centre d'exposants) : Je savais que c'était gros, mais c'était encore plus gros. Et plus je visitais, plus je réalisais que quatre jours ne seraient vraiment pas assez pour tout voir en détails. Je ne comprends juste pas comment Diock20 et Chameau (que j'ai croisés plusieurs fois durant le salon) ont décidé qu'ils en avaient assez vu après deux jours et qu'ils ont passé leur troisième à visiter la ville d'Essen!

 

9. La découverte de M.U.L.E. the boardgame : les vieux croûtons inscrits ici (ceux de 35 ans et plus) qui ont connu les années Commodore 64 savent probablement que M.U.L.E. fut un pillier dans les tous premiers jeux vidéos d'Electronic Arts. En ce qui me concerne, ce vieux titre de 1983 est mon jeu vidéo préféré à vie. La raison est bien simple : il se joue exactement comme un jeu de société à l'allemande!! C'était donc bien avant-gardiste pour l'époque!! Depuis longtemps, bien avant Québec, j'ai essayé de m'imaginer la version plateau de ce jeu pour éventuellement le présenter à un éditeur. Puis, Planet Steam est arrivée il y a 3 ans. Ce dernier se voulait exactement inspirée de M.U.L.E. et quand on connaît le jeu vidéo, on voit effectivement les ressemblances. Cela dit, ce n'était pas tout à fait M.U.L.E. the boardgame. Mais quand je suis passé à côté du kiosque de l'éditeur finlandais Tuonela (The Phantom League, Inquisitio, The Club), j'ai été figé à la vue d'un proto qui représentait exactement les mêmes éléments graphiques que le jeu vidéo M.U.L.E. Son auteur était assis, prêt à expliquer le jeu et même à jouer pour le tester. Je n'avais évidemment pas le temps mais j'ai su comment ça fontionnait et que c'était prévu pour 2012. Ce sera bien, je vous l'assure!

 

8. La découverte d'une salle de joueurs à notre hôtel : Lorsque nous sommes revenus de notre premier soir au restaurant à Essen, on était plutôt crevé et on pensait juste à notre lit Coudloc, Comet et moi. En entrant dans l'Hôtel Brendarei qui nous hébergeait, on apperçut une enseigne indiquant des noms de salles où se diriger pour aller jouer. Oui, il y avait des "gamers room" à notre hôtel. Qui plus est, quand on est entré pour voir les salles en question, on s'est apperçu que notre hôtel hébergeait pas mal de joueurs. Et le dernier que nous avons vu après avoir fait le tour nous a salué de loin : c'était Bruno Cathala!! Et c'est là qu'on s'est ensuite rendu compte que toute la brigade d'Asmodée avait choisi le même hôtel que nous!

 

7. Ces visiteurs pour qui je n'étais pas inconnu : À quelques reprises, toujours à des moments où je m'en attendais le moins, je croisais des gens dans le salon qu'on me présentait ou qui se présentaient à moi et qui semblaient déjà me connaître. Ce fut le cas entre autres de François, le rédacteur de Ludigaume, pour qui j'ai écris des articles ii y a maintenant 5 ans et dont je n'avais jamais eu l'occasion de parler auparavent. C'était aussi le cas de Régis Bonessée, auteur d'Himalaya et boss de Libellud, qui m'a félicité pour Québec en me disant avoir hâte d'y jouer. Et puis, bien entendu, il y avait Phal et Mops qui savaient déjà qui j'étais avant même de leur parler. C'était franchement agréable.

 

6. L'annonce des ventes de Québec : Il y a un indescriptible sentiment qui vous envahit quand Monsieur Ystari, Cyril Demaegd, vient vous voir à l'aube du troisième jour du salon d'Essen et vous dit : Québec est sold-out! Après coup toutefois, on se demande pourquoi on en n'a pas apporté le double de copies pour la vente...

 

5. La découverte des kiosques marché aux puces : Coudloc m'avait mis en garde à l'approche de ces kisoques cachés au fin fond du salon, là où on trouve des vieux jeux allemands obscurs qui peuvent parfois dater de 1956. Il savait que ces kiosques me feraient baver d'envie autant que les nouveautés de l'heure. Et il avait raison! J'ai donc réservé de la place dans mes valises pour y mettre des vieilleries avec lesquelles je vais vous achaler un jour!

 

4. Du Cathala et du Bauza : Il est déjà fameux de rencontrer des tas d'auteurs de jeux à Essen. Mais ce l'est encore plus quand vous partagez plusieurs bons moments avec eux tels : un dîner avec Cathala qui me parle de ses dernières sorties et me conseille sur un proto que j'ai en tête; une première jasette de retrouvailles avec Bauza qui réitère son intérêt à vouloir que je l'aide dans ses prochaines extensions de 7 Wonders tout en me présentant le proto de la deuxième; une autre rencontre avec Cathala, au kiosque de Jactalea, qui m'offre gratuitement sa nouveauté The Blue Lion après me l'avoir dédicacé; et puis une coupe de champagne, samedi soir, dans notre hôtel, avec le duo d'auteurs de même qu'avec des membres de Repos Prod et Jeux sur un plateau. Ça aussi c'était plaisant.

 

3. Voir Québec dans les sacs d'acheteurs : Cet instant, dès vos premiers pas en entrant dans le salon de jeux d'Essen à son jour d'ouverture ... Ce moment où votre regard se pose sur les visiteurs de tous les coins du globe... Cette seconde précise qui correspond à la vue d'une copie de votre tout premier jeu dans un sac d'acheteur que vous ne connaissez pas. Dans toute cette seconde mon voyage en valait la peine.

 

2. Voir Québec dans le Fairplay : Bon. Je vous laisse imaginer à quel point je ne pouvais pas croire ce que je voyais quand dans l'après-midi de jeudi (jour d'ouverture du salon donc) Québec figurait en troisième place du classement Fairplay avec seulement 9 votes (tous les autres de la liste en avaient plus).

 

1. La soirée au Pfefferkorn : Le Pfefferkorn (Grain de poivre), c'est un restaurant de cuisine allemande que Marmont et Red_Mary nous ont trouvé suite à une réclamation de Filou et moi à manger allemand à tout prix lors de notre quatrième soirée à Essen. Parmi les autres qui étaient au rende-vous : Comet, Coudloc, Joueur Jaune, M.Eve, Dragon Diurne et Mounir de MJGames (Les sultans de Karaya, Shokoba, etc). Dix Québécois donc dans un restaurant qui était absolument à la hauteur de ce qu'on désirait Filou et moi : une ambiance pittoresque et tamisée, des bières et vins allemands à profusion, un style pub germanique et de la nourriture de qualité. Tout était en place pour créer l'une des soirées m'étant les plus mémorables qui soit : des joueurs agéables et familiers jouant à Perudo en attendant les commandes, du potinage digne des polémiques sur ce forum en plein milieu de la Mecque du jeu, et mon assiette de filets de porc aux oeufs et aux ananas arrosés d'une sauce béarnaise et d'une autre aux piments verts! Le bonheur je vous dis. D'ailleurs, voici une photo qui a marqué l'événement.

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À l'instar de Dwarf, j'en étais aussi à ma première visite à la Mecque du jeu de société. Alors comme lui, j'ai cru bon vous faire une rapport de mon expérience (qui était due depuis trop longtemps!).

 

Super compte rendu! :cooldude

 

J'espère bien avoir l'occasion de m'y rendre un jour!

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4. Du Cathala et du Bauza : Il est déjà fameux de rencontrer des tas d'auteurs de jeux à Essen. Mais ce l'est encore plus quand vous partagez plusieurs bons moments avec eux tels : un dîner avec Cathala qui me parle de ses dernières sorties et me conseille sur un proto que j'ai en tête; une première jasette de retrouvailles avec Bauza qui réitère son intérêt à vouloir que je l'aide dans ses prochaines extensions de 7 Wonders tout en me présentant le proto de la deuxième; une autre rencontre avec Cathala, au kiosque de Jactalea, qui m'offre gratuitement sa nouveauté The Blue Lion après me l'avoir dédicacé; et puis une coupe de champagne, samedi soir, dans notre hôtel, avec le duo d'auteurs de même qu'avec des membres de Repos Prod et Jeux sur un plateau. Ça aussi c'était plaisant.

Là je suis jaloux !

 

 

C'est qui le gars en tee-shirt noir à coté de l'auteur de Panama ?

Comet pas de barbe !?!?

 

:laughingdude Désolé, pas pu résisté, elle était trop facile...

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Ouin ben, ça donne pas mal envie d'y aller. Je le ferai quand les filles seront assez grandes pour s'arranger toutes seules pendant 5 jours. Ça veut dire dans une dizaine... d'années :lol: .

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3. Voir Québec dans les sacs d'acheteurs : Cet instant, dès vos premiers pas en entrant dans le salon de jeux d'Essen à son jour d'ouverture ... Ce moment où votre regard se pose sur les visiteurs de tous les coins du globe... Cette seconde précise qui correspond à la vue d'une copie de votre tout premier jeu dans un sac d'acheteur que vous ne connaissez pas. Dans toute cette seconde mon voyage en valait la peine.

 

 

Comme me disait Daniel dernièrement, cela doit être tout un trip,

de créer un jeu , de le voir dans un Salon du jeu et en plus,

de voir du monde se précipiter pour l'acheter.

 

Félicitation à vous deux

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10. L'arrivée au Messe (le centre d'exposants) : Je savais que c'était gros, mais c'était encore plus gros. Et plus je visitais, plus je réalisais que quatre jours ne seraient vraiment pas assez pour tout voir en détails. Je ne comprends juste pas comment Diock20 et Chameau (que j'ai croisés plusieurs fois durant le salon) ont décidé qu'ils en avaient assez vu après deux jours et qu'ils ont passé leur troisième à visiter la ville d'Essen!

Pierre ahurit découvrant le salon :

 

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8. La découverte d'une salle de joueurs à notre hôtel : Lorsque nous sommes revenus de notre premier soir au restaurant à Essen, on était plutôt crevé et on pensait juste à notre lit Coudloc, Comet et moi. En entrant dans l'Hôtel Brendarei qui nous hébergeait, on apperçut une enseigne indiquant des noms de salles où se diriger pour aller jouer. Oui, il y avait des "gamers room" à notre hôtel. Qui plus est, quand on est entré pour voir les salles en question, on s'est apperçu que notre hôtel hébergeait pas mal de joueurs. Et le dernier que nous avons vu après avoir fait le tour nous a salué de loin : c'était Bruno Cathala!! Et c'est là qu'on s'est ensuite rendu compte que toute la brigade d'Asmodée avait choisi le même hôtel que nous!

C'est Bredeney le nom de l'hôtel... Bredeney. ;)

 

6. L'annonce des ventes de Québec : Il y a un indescriptible sentiment qui vous envahit quand Monsieur Ystari, Cyril Demaegd, vient vous voir à l'aube du troisième jour du salon d'Essen et vous dit : Québec est sold-out! Après coup toutefois, on se demande pourquoi on en n'a pas apporté le double de copies pour la vente...

La preuve :

 

post-71-0-52205800-1319735700_thumb.jpg

 

5. La découverte des kiosques marché aux puces : Coudloc m'avait mis en garde à l'approche de ces kisoques cachés au fin fond du salon, là où on trouve des vieux jeux allemands obscurs qui peuvent parfois dater de 1956. Il savait que ces kiosques me feraient baver d'envie autant que les nouveautés de l'heure. Et il avait raison! J'ai donc réservé de la place dans mes valises pour y mettre des vieilleries avec lesquelles je vais vous achaler un jour!

Pierre ahurit découvrant les kiosques marché aux puces :

 

post-71-0-26925500-1319735590_thumb.jpg

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Bonjour Zendor.

 

Ca fu un plaisir de te voir a Essen. C'etais une belle surprise. On sais jamais, peut-etre que on va se voir encore la bas dans les annees a venir.

 

Choses certain, comme j'ai fait Armsterdam et Bruxelles et ensuite Essen, ca ma donner le gout de faire d'autres voyages.

 

Comme j'ai dis dans mon article, peut-etre un voyage genre un au 2-3 ans dependant du budget.

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