Zendor

Je confirme, The Game of Life date bien de 1860.
 
Il s'appelait alors The Checkered game of Life (c'est sous ce nom que vous trouverez la version 1860 sur boardgamegeek) et fut inventé par Monsieur Milton Bradley lui-même. C'est le premier jeu qu'il fit paraître dans sa compagnie éponyme vouée au succès des jeux de société, et ce après avoir arrêté de vendre des portraits d'Abraham Lincoln. Pourquoi avoir arrêté cette vente me direz-vous? Parce que Monsieur Bradley était un peu découragé devant le changement soudain de style que le président américain d'alors avait adopté : il a décidé de porter la barbe! Tous les portraits que Monsieur Bradley avait conçus étaient d'un Lincoln imberbe. Les gens n'en voulaient plus. Bradley fit donc faillite.... et est devenu quelque peu dépressif avant de créer son jeu.
D'ailleurs, pour bien refléter l'état mental dans lequel Bradley se trouvait, parmi les cases de cette toute première version du jeu Destins, il en était une sur laquelle on pouvait lire "suicide"!
 
Vous pourrez noter cette info pour le prochain quiz à Zendor...!
 
 
Je confirme également les dires de Pappy : je possède bien Square Mile; et je peux vous dire que ce jeu de 1962 a très peu vieilli en tant que pionnier des jeux d'urbanisme tels Chinatown, Les Châteaux de Bourgogne, La Citta et autre Ginkgopolis.

Je confirme, The Game of Life date bien de 1860.
 
Il s'appelait alors The Checkered game of Life (c'est sous ce nom que vous trouverez la version 1860 sur boardgamegeek) et fut inventé par Monsieur Milton Bradley lui-même. C'est le premier jeu qu'il fit paraître dans sa compagnie éponyme vouée au succès des jeux de société, et ce après avoir arrêté de vendre des portraits d'Abraham Lincoln. Pourquoi avoir arrêté cette vente me direz-vous? Parce que Monsieur Bradley était un peu découragé devant le changement soudain de style que le président américain d'alors avait adopté : il a décidé de porter la barbe! Tous les portraits que Monsieur Bradley avait conçus étaient d'un Lincoln imberbe. Les gens n'en voulaient plus. Bradley fit donc faillite.... et est devenu quelque peu dépressif avant de créer son jeu.
D'ailleurs, pour bien refléter l'état mental dans lequel Bradley se trouvait, parmi les cases de cette toute première version du jeu Destins, il en était une sur laquelle on pouvait lire "suicide"!
 
Vous pourrez noter cette info pour le prochain quiz à Zendor...!
 
 
Je confirme également les dires de Pappy : je possède bien Square Mile; et je peux vous dire que ce jeu de 1962 a très peu vieilli en tant que pionnier des jeux d'urbanisme tels Chinatown, Les Châteaux de Bourgogne, La Citta et autre Ginkgopolis.

Je confirme, The Game of Life date bien de 1860.
 
Il s'appelait alors The Checkered game of Life (c'est sous ce nom que vous trouverez la version 1860 sur boardgamegeek) et fut inventé par Monsieur Milton Bradley lui-même. C'est le premier jeu qu'il fit paraître dans sa compagnie éponyme vouée au succès des jeux de société, et ce après avoir arrêté de vendre des portraits d'Abraham Lincoln. Pourquoi avoir arrêté cette vente me direz-vous? Parce que Monsieur Bradley était un peu découragé devant le changement soudain de style que le président américain d'alors avait adopté : il a décidé de porter la barbe! Tous les portraits que Monsieur Bradley avait conçus étaient d'un Lincoln imberbe. Les gens n'en voulaient plus. Bradley fit donc faillite.... et est devenu quelque peu dépressif avant de créer son jeu.
D'ailleurs, pour bien refléter l'état mental dans lequel Bradley se trouvait, parmi les cases de cette toute première version du jeu Destins, il en était une sur laquelle on pouvait lire "suicide"!
 
Vous pourrez noter cette info pour le prochain quiz à Zendor...!
 
 
Je confirme également les dires de Pappy : je possède bien Square Mile; et je peux vous dire que ce jeu de 1962 a très peu vieilli en tant que pionnier des jeux d'urbanisme tels Chinatown, Les Châteaux de Bourgogne, La Citta et autre Ginkgopolis.

J'dis ça d'même...
 
Eclipse : 8e ici, 6e sur Boardgamegeek.
 
L'Âge de pierre : 9e ici, 38e sur Boardgamegeek.
 
 
Je réitère donc ce je pense de la position de L'Âge de pierre dans ce palmarès : COME OOOOON !!

Come on....

J'apporte Brügge... et des tickets numérotés pour savoir quand est-ce que ce sera à votre tour de l'essayer dans la journée.
 
Oh... et j'apporte aussi du décor sous forme de boîte de jeux!

Brügge : Le nouveau Feld de Hans im Glück détonne un peu du reste de sa production. Les mécaniques de pression négative sont toujours là et ce que j'appelle désormais la "Feld track" (cette piste pour la course à être premier joueur) est aussi au rendez-vous, bien qu'elle soit un peu alternée dans ses fonctions. Ce qui distingue surtout Brügge dans la ludographie de l'auteur, ce sont les cartes. On a l'impression que Feld a voulu suivre la tendance du moment créée par les 7 Wonders, Race for the Galaxy et autre Seasons. De la combo d'effets et de la multi-fonctions donc, qui ne sera pas sans rappeler Macao (autre jeu aux multiples cartes de l'auteur) mais qui offre beaucoup plus de souplesse et flexibilité. C'est à ça que se résume le jeu qui gagnera probablement le Kennerspiel des Jahres 2013. Et bien sûr, les cartes sont tellement nombreuses et variées que le jeu est infiniment rejouable. Moins "allemand" que d'habitude donc ce Brügge. Mais rodé au quart de tour comme Feld sait bien le faire. Les amateurs devraient bien aimé. J'avoue avoir besoin que quelques autres parties pour avoir une meilleure appréciation du jeu (ce qui est toujours le défaut des jeux de cartes à combos et multi-fonctions!).
 
 
 

 
Spyrium : Si l'auteur de Caylus avait créé Der Spiecherstadt, c'aurait probablement ressemblé à ça. Spyrium est un jeu de placement d'ouvrier à retardement. Tout son sel vient du fait qu'une action peut être utilisée par plusieurs ouvriers. Mais plus il y en aura, plus ce sera dispendieux pour le joueur qui veut utiliser ces actions. À l'inverse, ce même joueur pourra décider de retirer son ouvrier placé au lieu de payer l'action. Il récoltera dans ce cas un montant d'argent proportionnel au nombre d'ouvriers placés sur l'action. William Attia montre avec Spyrium qu'il n'est pas l'homme d'un seul jeu. Ça ne fera peut-être pas une bombe comme Caylus mais en à en juger par le succès qu'à eu Keyflower au dernier salon d'Essen, le très comparable et plus épuré Spyrium pourrait faire des adeptes.

Tokaido, Seasons, Maharani, Milestones...
 
Maintenant que posséder 400 jeux est devenu banal ici, ça prend pu grand chose aux membres de ce forum pour chialer.
 
Je vais vous en donner un citron 2012 moi.
 
Un vrai.
 
Pas un simple petit caprice de joueur ayant tellement joué qu'il prend maintenant ses meeples en levant le petit doigt!!
 
Messieurs dames, après Gangster, Stratagame, Gangster II le Pro et Monsieur Facteur, voici la toute dernière bêtise ludique du Québec lancée officiellement le 24 oct. dernier; une bêtise comme seuls nos chers illuminés ignorants du marché des jeux sont encore capables de nous pondre pour nous faire rire... ou pour faire pitié!
 
Voici À la Conquête de la Couronne d'or
 

 
Le site web : http://www.lacouronnedor.ca/
 
 
D'abord la prémisse :
 
À la Conquête de la Couronne d'or est une mission qui invite les enfants à unir leurs forces pour récupérer l'élixir de vie dérobé par les forces du mal et protéger une coupe qui leur à été confiée par un groupe de chevaliers. Cette mission, autant individuelle que fraternelle, est déterminante pour l'avenir de l'humanité, car elle permettra de redonner vie à la reine Sophia (oh boy...!), porteuse de la Sagesse sur Terre.
 
Le but du jeu est donc de faire ressusciter la reine Sophia et devenir roi ou rein du Graal. Pour cela, les joueurs doivent transporter une coupe jusqu'au château du Graal et récupérer l'élixir de vie dérobé par Fosforos et détenu par le prince noir Tamasourane (si vous voyez ici l'anagramme d'un sorcier rendu célèbre par un certain Tolkien, vous avez raison!).
 
 
 
À la Conquête de la Couronne d'or est un jeu coopératif pour les 8 à 14 ans. Ses trois auteurs ont voulu créé un jeu sous forme de parcours héroïque dans le but de stimuler l'enfant à découvrir les forces vertueuses de son coeur, afin qu'il développe son imagination créatrice.
 
Et comment arrive-t-on à découvrir ces forces vertueuses du coeur? Fort simple : chaque joueur tiendra le rôle d'un chevalier qui aura sa fiche personnage à compléter avec des cartes où l'on peut voir des phrases telles : "J'agis de manière fraternelle" ou "Je combats pour la liberté".
Ouep.
Juste avec ça, les enfants sont sensés être plus sensibles aux belles valeurs de la vie!
 
Bon. Mais comment on joue?
 
C'est un Roll 'n Move bien sûr! En fait on suppose que c'est ça! Parce que voyez-vous, à travers deux livrets de règles super détaillés avec mise en contexte et présentation de chaque élément du jeu, les auteurs ne sont jamais foutus de nous indiquer clairement c'est quoi la mécanique générale!!! On sait qu'il y a un gros plateau avec un sentier et des cases. On sait qu'il faut y placer nos pions au début. On sait aussi qu'il y a deux dés. Mais pas une seule indication claire nous précise comment on avance sur ce sentier. Évidemment on pense tout de suite à un lancer de dé mais on ne nous dit pas si c'est un ou deux dés qu'il faut lancer!
 
À travers ce sentier, il y a 9 épreuves à faire. Chacune à son petit plateau individuel associé; certaines en équipe, d'autres solitaire. Un exemple de mécanique pour illustrer ces épreuves?
Le Dragon :
Pour vaincre le dragon, il faut jeter le dé noir et le dé blanc trois fois. Lorsque le dé blanc est supérieur au dé noir, tu peux vêtir ton chevalier d'une pièce de son armure (un tuile d'un puzzle de quatre pièces) et c'est au prochain joueur de jouer. En cas d'égalité tu rejettes immédiatement les deux dés.
Si le dé noir est supérieur au dé blanc, tu fais reculer la coupe d'une case vers Tamasourane, sauf si tu es un chevalier vertueux.
 
C'est quoi cette histoire de coupe qui recule dites-vous? Tout en haut du plateau principal, il y a une bande avec des cases sur lesquelles sont dessinés des Saint-Graal. Plus on va à l'extrémité gauche, plus c'est noir pour finalement atteindre la case du méchant Tamasourane. Soit dit en passant, y as-tu juste moi ici qui se retient pour rire devant cette flagrante tentative à profiter du capital de popularité du Seigneur des Anneaux où l'effort pour donner un nom au gros méchant est en fait un paresseux anagramme de Saroumane auquel on ajoute un "Ta" au début?!!
Donc, pour revenir à cette bande de cases : Plus on va à l'extrémité droite de la bande, plus ça devient blanc pour finalement atteindre la case du vertueux Perceval. Un pion en forme de coupe est placé au centre de la bande en début de partie. Il se déplacera vers le noir ou vers le blanc selon les résultats obtenus par les joueurs à chacune de leurs 9 épreuves du jeu.
Oui, vous avez raison de lire cette mécanique ludique et de penser à un certain jeu de chevaliers publié chez Days of Wonder qui a remporté le Sceau d'excellence du Protégez-vous en 2006...
 
Mais c'est pas tout ça. On doit aussi parfois répondre à des questions sur des cartes dans ce merveilleux jeu plein d'originalité et de belles morales.
Voici deux exemple de cartes-questions :
 
Qu'est-ce qu'un héros ou une héroïne?
 
1.Quelqu'un qui est prêt à se battre malgré ses peurs.
2.Quelqu'un qui fait tout ce qu'on lui dit.
3.Quelqu'un qui travaille très fort physiquement.
 
Comment peux-tu rencontrer les petits êtres de la nature?
 
1.En rêvant.
2.En allant dans ton coeur.
3.En jouant à l'ordinateur.
 
À noter que cette question vient directement servir les objectifs des trois auteurs : soit éloigner les enfants des méchantes méchantes influences des jeux vidéos trop corrupteurs sur notre jeunesse et ainsi les inviter à cultiver leur imagination fraternelle autour d'un jeu de société coopératif.
 
 
Comment de temps durera cette merveilleuse escapade pour vos enfants où tout le monde il est beau et tout le monde il est gentil messieurs dames?
 
3 heures.
 
C'est pas des blagues.
 
À la Conquête de la Couronne d'or est un jeu pour enfants de 8 à 14 ans qui dure 3 heures! Pire que ça, les auteurs avouent candidement que durant leurs tests (qui furent effectués sur dix ans à raison d'une fois par mois... oui... sérieusement), une partie pouvait au moins durer 5 heures! Cinq bonnes heures à rouler des dés et à répondre à des questions pour compléter des casse-têtes!
 
Oh mais attendez. Y a la cerise...
 
Combien pour tout ça Georges?
 
80.00$
 
 
Rien à ajouter votre honneur.

Catégorie : ... et un dernier pour la route







Rialto


Maaaaaaaiiiiiiiiis bien sûr qu'il va être là!

Vous ne pensiez quand même pas que j'avais oublié Stefan Feld, le nouveau dieu des pousseux de cubes?!!

Même que si ce n'avait été du fichu "trop" long week-end de Pâques qui paralyse la poste, j'aurais pu vous apporter Brügge aussi!

Mais bon. En attendant, je peux vous dire qu'elle sent très bonne la boîte de Rialto que je viens tout juste de recevoir!

Oh, et, tâchez d'être vite à prendre le jeu avant que LucRivNor le monopolise pour y jouer toute la fin de semaine!

Catégorie : Automne 2013

Venir aux JAB, c'est plus que jouer à tout ce qui est sorti de nouveau dans les six derniers mois;

c'est aussi plus que jouer à ce qui n'est pas encore disponible au Québec.

Venir aux JAB, c'est jouer à ce qui est nouveau mais qui sera seulement disponible dans cinq mois!

Gracieuseté de Repos Prod. et de Alien, notre éternel faiseur de miracles ludiques, nous aurons donc trois de ces futures nouveautés qui seront là pour être testées!






Formula E

On voit Bruno Faidutti sur cette boîte et on pense tout de suite à un autre jeu chaotique.

Oui, et non en fait!

Formula E est moins chaotique que tactique. Cette course d'éléphants qui vont se bousculer - littéralement - en Inde est un peu l'hommage que l'auteur de Citadelles a voulu faire à l'un de ses jeux fétiches : Ave Cesar. Encensant ce dernier pour son parfait équilibre entre grande simplicité et subtils coups bas permis entre adversaires, Faidutti a voulu pousser la recette plus loin en y intégrant des obstacles dans la course : le cobra réduira vos options de mouvements, le tigre vous protégera, le singe vous volera et la vache sacrée sera bien évidemment intouchable et embarrassante (on est en Inde on se rappelle). Mais le pire pour votre éléphant courseur sera manifestement la souris! Elle le fera fuir à reculons...





Nothing Personal

Contrairement à ce que son titre indique, il y aura quelque chose de très personnel dans Nothing Personal.

D'abord, vous y verrez des visages très familiers si vous jouez; et je ne parle pas seulement des joueurs autour de la table...

Ensuite, vous devez savoir que c'est un jeu de mafia qui exploite à fond son thème de crapule corrompue! Les coups bas, les traîtrises, les pots de vins et les complots seront constants. Il faudra s'attendre à ce que le thème de Nothing Personal soit vécu puisque l'un de ses auteurs est Tom Vasel : reconnu comme critique notoire de jeux qui préfère ceux dont le thème est bien ressenti mais qui aime aussi les mécaniques novatrices et les multiples choix.

Trois familles se disputeront la hiérarchie des maffioso dans ce jeu. Tous les joueurs pourront recruter chacun des membres de ces trois familles afin d'obtenir des rôles dans la hiérarchie. Chacun des rôles rapportera des points de respect (pour la victoire) mais aussi des pouvoirs spéciaux. Plus vous contrôlerez de maffioso dans la hiérarchie et plus importants ils seront, plus vous gagnerez en respect. Mais plus également vous risquerez de vous faire arrêter par le FBI car votre influence deviendra trop notoire et on vous remarquera plus facilement. Bien sûr, si vous n'arrivez pas à vous tailler des places importantes dans ce monde de mafia, tout peut se négocier...








Rampage

Tasses-toi King of Tokyo!!!

Voici le vrai jeu familial de monstres géants destructeurs de ville!

On parle ici de la prochaine nouveauté de Repos Prod conçue par le même duo d'auteurs qui nous a fait Le Donjon de Naheulbeuk (Antoine Bauza et Ludovic Maublanc). Et si vous avez joué à ce dernier jeu complètement n'importe quoi, vous y verrez la signature de leurs auteurs dans Rampage.

Il y aura six couleurs d'habitants dans la ville à détruire : vert (les militaires), bleu (les journalistes), gris (les vieillards), rouge (les héros), jaune (les blondes) et noir (on sait pas trop ce qu'ils sont!). Vous pourrez les manger pour gagner des points.

Mais un monstre géant qui se respecte doit aussi détruire. Et pour détruire vous aurez le choix : à coup de pichenottes, en soufflant, en laissant tomber votre monstre sur les bâtiments ou encore en fonçant sur d'autres monstres!
Pour gagner, il faudra cumuler des séries de différentes couleurs d'habitants mangés et détruire le plus possible tout ce que vous voyez.

Catégorie : Pendant ce temps, en Scandinavie...

Depuis que les Allemands ont montré la voix ludique à suivre, c'est toute l'Europe qui a emboîté le pas vers la modernité et l'âge d'or du jeu de société. Durant les 15 dernières donc, ce sont tour à tour que le autres pays du vieux continent ont suivi la cadence :
- la France (Citadelles, Les Chavaliers de la Table Ronde, Dixit)
- la Belgique (Dvonn, Smallworlds, Saboteur),
- l'Italie (Carolus Magnus, Egizia, Vasco Da Gama),
- la Pologne (Neuroshima Hex, K2, Alcatraz),
- le Royaume-Uni (Age of Steam, Keyharvest, Snowtails),
- la République tchèque (Through the Ages, Galaxy trucker, Last will)
- la Suisse (Jamaica, Jaipur, Tichu)
- l'Espagne (2 de Mayo, Stalag 17, MIL)
- le Portugal (Vinhos, Caravellas, CO₂)
- la Grèce (Drum roll, Briefcase, Among the stars)
- les Pays-Bas (Roads & Boats, Greed Incorporated, Factory Fun)

Il en reste encore bien entendu. Quand on regarde plus au nord notemment, on constate que les pays scandinaves frappent fort depuis 3 ans. Des titres comme Rattus ou le plus récent Escape : The curse of the temple nous témoignent que la Norvège a des auteurs de talents. Plus discrètement, la Suède s'est fait remarquée aussi avec des jeux comme Wilderness et Space Station à Essen 2012. Le Danemark en revanche, s'est affirmé haut et fort avec des titres comme Merchants & Marauders, Urbanization et le tout récent Clash of Cultures. La claque, par compte, celle qui a fait que le monde du jeu a soudainement porté plus attention aux scandinaves, c'est la Finlande qui l'a donnée avec Eclipse.

Voyons donc maintenant ce que les Scandinaves nous réservent encore de nouveau pour les JAB 2013 :









Police Precinct

Sous une couverture on ne peut plus américaine dans ce qu'elle affiche, Police Precinct est pourtant le premier jeu édité d'un auteur danois. Et il est prometteur. Il s'agit d'un jeu de déduction coopérative... avec un traître. Les joueurs incarnent tous des rôles policiers et doivent élucider une affaire de meutre dont les élémentns de casse-tête sont répartis à travers la ville. Ce faisant, ils découvriront peut-être l'agent double qui se cache parmi eux, lequel essaiera plutôt discrètement de leur cacher les indices à la solution. Mais comme si ce n'était pas assez, d'autres crimes mineurs vont se déclarer un peu partout dans la cité au fil de la partie. Et si les joueurs se concentrent trop sur leur enquête, ils risquent de crouler devant un trop grand taux de criminalité urbaine et perdre la partie. Ça, c'est sans compter le nombre de tour limité qu'ils auront pour résoudre l'enquête sans quoi le traitre gagnera...





Enigma

Voilà un jeu qui porte bien son nom. Enigma est en effet une énigme en soi au départ. Il s'agit de la toute dernière nouveauté de Touko Tahkokallio, auteur d'Eclipse (pour l'infime poignée ici qui crache sur Eclipse, c'est aussi le co-auteur de Walnut Grove!). On devrait donc s'attendre à ce que le jeu soit facilement trouvable. Et pourtant non. C'est tout le contraire en fait! Si vous voulez Enigma, il faudra le trouver dans le pays d'origine de son auteur, soit la Finlande : seul endroit où le jeu est vendu depuis la fin de 2012!!!
Quand je vous disais messieurs dames qu'il est devenu de plus en plus difficile de vous trouver des nouveautés auxquelles vous n'aurez pas jouées, celle-là vous le témoigne!
Et qu'est-ce que c'est Enigma? C'est un jeu assez familial en fait, mais qui n'en demeure pas moins original. Les joueurs jouent tous simultanément en tentant de résoudre différents casse-têtes de quatre variétés différentes, et ce dans un temps limité. Ceux qui y parviennent pourront retourner leur tuile utilisée pour le casse-tête laquelle deviendra alors un passage ou une pièce d'un temple à explorer. Ils pourront ensuite y déposer leur explorateur. Lorsqu'un joueur fermera une chaîne de tuile (tel un chemin à fermer dans Carcassonne), il pourra retirer tous ses explorateurs dans la chaîne et récolter 1 point de victoire pour chacun d'eux.
 

Les Marins.
 
J'ai toujours dit (et je le dit encore) que les Marins auraient dû venir avec le jeu de base quand on l'achète. D'ailleurs, historiquement, le prototype du jeu l'incluait mais l'éditeur Kosmos a décidé de la couper pour réduire les coûts de production.
 
Les Marins vont offrir une panoplie de variétés de scénarios au jeu sans le compliquer. Après, s'ils en veulent encore, les Villes et Chevaliers feront l'affaire.

Catégorie : Je t'aide, moi non plus

Non, ce ne sont pas des jeux sur Brigitte Bardot et Serge Gainsbourg qui sont dans cette catégorie (mais je suis certain que si vous lui demandez, Jfmagnet pourra vous les fournir en trame sonore!!).

On parle plutôt ici de nouveautés où vous allez devoir jouer en équipe et dépendre fortement d'un autre joueur pour gagner. Hors mis les quiz et les jeux de communication, les jeux où l'on joue en équipe ne sont pas monnaie courante dans l'industrie. Alors quand on en voit qui sortent des sentiers battus, il devient toujours intéressant de mesurer l'inventivité de leurs mécaniques.

Dans les deux suivants, vous vous apercevrez que le titre de cette catégorie prend tout son sens : on a effectivement besoin d'aide pour arriver à nos fins, mais le prix à payer fait en sorte qu'on aimerait parfois y arriver seul.










Ladies & Gentlemen

Jusqu'à cinq "couples" pourront être créés dans Ladies & Gentlemen! Ce nouveau jeu de l'auteur de Deadwood vous transportera un siècle en arrière, à une époque où les hommes d'affaire gagnaient l'argent que leurs épouses dépensaient dans les boutiques chic... Un membre du couple jouera donc l'homme pourvoyeur alors que son coéquipier jouera la femme dépensière et leur but commun sera d'être vêtues de leurs plus beaux accoutrements nouvellement acquis pour le bal qui s'annonce! Mais j'en vois déjà parmi vous qui se disent qu'on ne peut pas jouer à Ladies & Gentlemen en nombre impair de joueurs. Détrompez-vous : ils ont prévu des rôles d'amant séducteur dans les règles!







La Boca

Certains disent déjà de cette nouveauté, du très prolifique couple qui nous a donné Descendance (The Village) l'année dernière, qu'elle pourrait bien être nominée au Spiel des Jahres cette année.
La Boca fait référence à un quartier italien de Buenos Aires, connu pour ses bâtiments très colorés aux multiples teintes. Va pour le thème que vous oublierez vite en y jouant! Car c'est plutôt au plus abstrait Blokus 3D que vous penserez en manipulant les blocs colorés de La Boca. Vous serez par compte deux à chaque tour pour concevoir des structures tridimensionnelles. Chacun des coéquipiers devront se placer face à face pour ainsi ne voir que leur côté de la structure, laquelle devra correspondre à ce qu'ils voient sur leurs cartes respectives une fois construite. Le problème bien sûr c'est que les couleurs à assembler et visualiser d'un côté ne seront pas les mêmes de l'autre. De là le travail de communication à faire en équipe pour construire le bâtiment en faisant en sorte qu'il affiche les bonnes couleurs pour chacun des coéquipiers. Et tout ça devra se faire en un temps limité : plus vite ce sera fait, plus payant ce sera. Après, on changera de coéquipier!

 

Catégorie : Y a du Suisse là-dedans!

La Suisse. Pays bien singulier s'il en est un : symbole de la neutralité absolue sur tous les enjeux mondiaux, refuge fiscal des hommes d'affaires, siège social du comité des Jeux Olympiques, responsable de la protection militaire du pape, patrie d'Albert Einstein et leader mondial en recherche physique et nucléaire, tout petit en superficie et pourtant pratiquant quatre langues nationales (français, italien, allemand et romanche). Ses habitants ont également un jeu de cartes national, le Jass (un cousin du Bridge). On ne se surprendra donc pas d'y trouver une industrie du jeu. Mais vues les quatre langues venant de pays voisins qu'on parle en Suisse, vous pourriez aisément avoir joué à des jeux produits là-bas en croyant qu'ils viennent d'Allemagne, d'Italie ou de France. C'est le cas par exemple de Rumis (ou Blokus 3D), paru pour la première fois chez Murmel Spielwerstatt (l'un des plus anciens éditeurs de jeux du pays). C'est le cas aussi de Mr.Jack, paru chez Hurrican; éditeur suisse plus récent et responsable aussi de Lady Alice et Augustus que vous verrez comme nouveautés aux JAB cette année. La Suisse a aussi ses auteurs connus comme Sébastien Pauchon (Metropolys, Yspahan, Jaipur) et Urs Hostettler (Tichu, Kremlin, Cosmic Eidex et responsable du concept de Timeline).

Mais tout dernièrement, un autre éditeur suisse est né avec la ferme intention d'afficher ses racines nationales dans ses jeux. Évoquant les origines latines du pays, Helvetia veut aussi transcender sa fierté nationale dans ses produits : ils sont d'auteurs suisses et ils situent tous leur action en une Suisse resituée dans un monde médiéval fantastique inventé sur mesure.
Les deux premiers résultats de cette vision helvétique fantaisiste seront aux JAB.








Helvetia Cup

C'est à un match de football entre dragons et humains qu'Helvetia Cup vous convie. Très simple dans ses règles mais luxueux dans son matériel, le jeu évoquera le classique Blood Bowl pour les connaisseurs mais de beaucoup simplifié dans son système. Au final, le résultat produit une expérience de jeu très fluide et dynamique tout en étant réaliste par une gestion de fatigue des joueurs et de leurs caractéristiques physiques.






Shafausa

Cette fois, ce sont les nains suisses qui sont en cause. Dans Shafausa vous tenterez de spéculer sur les valeurs de différents minerais afin de développer votre coin de pays par l'achat de divers aménagements. Jusque-là, Shafausa a tout d'un bon jeu classique de gestion de ressources et de développement. Mais l'intérêt vient du vicieux système de règles pour spéculer : chacun son tour, et relativement au prix qu'ils seront prêts à payer, les joueurs auront le droit d'influencer librement les valeurs de ventes et d'achats de minerais : soit en les augmentant, soit en les diminuant, soit en les bloquant. Un joueur pourra même augmenter ET diminuer les valeurs de vente et d'achat respective d'une ressource s'il en paye le prix. Le premier joueur à donc le beau rôle et peut faire des joyeux coups de pute aux autres!
 

Catégorie : Le tendance du dé

Si vous avez joué un temps soit peu à des jeux ces dernières années, vous n'êtes pas sans savoir que le portrait du jeu européen à pris un virage radical par rapport à il y a 15 ans. Alors qu'au début des années 2000 on associait tout ce qui venait d'Allemagne comme une vague rafraîchissante de jeux qui condamnait le hasard du mieux qu'il pouvait, hormis Catane il était hors de question de voir une nouveauté utilisant des dés dans ses mécaniques. Oh, il y avait bien quelques exceptions comme Traders of Genoa ou Royal Turf. Mais ça restait marginal comparativement à aujourd'hui. Maintenant, on accepte les dés dans pratiquement toutes les nouveautés de l'heure : Eclipse, Les Châteaux de Bourgogne, Dicetown, Troyes... ils sont traités à toutes les sauces et on trouve toujours moyen de les exploiter de manière inventive. Et ça ce ne sont que les gros jeux... Il y a évidemment tous les héritiers de Pickomino qui ont aussi réinventé la classique Yum comme : Roll through the ages, Zombie dice, King of Tokyo, sans compter toutes les versions "The Dice game" des grands classiques comme Carcassonne, Râ et Alhambra.

Oh oui. Les dés sont bel et bien de retour, et plus fort que jamais dans les jeux. On ne sera donc pas surpris de voir ces deux autres nouveautés aux JAB qui en font leur centre d'intérêt.












Dice devils

C'est un jeu qui vous fera penser à Perudo et Dicetown à cause de ses petits gobelets qui servent aussi à cacher les lancer de dés des joueurs. Mais là s'arrêtera la comparaison. On incarne des diables dans Dice Devils, chacun avec une capacité spéciale qui nous aidera à gagner différent éléments présentés au centre de la table. Ces éléments vous serviront a faire des séries pour bien entendu faire des points. Mais l'idée c'est qu'il y aura toujours un élément de moins à gagner que le nombre de joueurs présents. C'est là que les lancers de dés cachés deviendront important pour bluffer et comparer les résultats de ceux qui veulent gagner la même chose...






Star Wars - Bounty Hunter

Un autre sempiternel jeu exploitant la franchise de Star Wars allez-vous penser? Peut-être... Mais il y a deux raisons de s'intéresser à celui-là :
1. On peut y jouer le rôle de l'incarnation ultime du gars cool : Bobba Fett!
2. C'est un jeu de Bernhard Weber. Bon. Qui est Bernhard Weber allez-vous me dire? Bernhard Weber fait partie des ces auteurs allemands de second plan, souvent éclipsés par des gros noms comme Kramer, Knizia et Feld, mais pourtant toujours inventifs et versatiles dans leurs jeux. C'est à Weber que l'on doit notamment des titres comme le très original Laguna, le très intéressant Aquädukt, ainsi que la co-création du génial Château Roquefort.
Star Wars - Bounty Hunter donc, vous proposera d'incarner un chasseur de prime à la solde de Darth Vader pour capturer des cibles telles Han Solo, Luke Skywalker et Princess Leia. Plus la cible sera importante, plus elle sera évidemment difficile à capturer. Et pour la capture, ce sera aux dés que ça pourra se régler. Seulement voilà : un seul chasseur de prime aura le droit d'en lancer pour chaque cible; et ce sera celui qui aura le mieux défier les autres dans une enchère descendante (soit obtenir ce qu'on veut avec le moins de ressources possible, donc ici, le moins de dés lancés possible pour atteindre les conditions de capture de la cible).
 

Vous savez, il m'est arrivé de songer à ne pas m'occuper des nouveautés, primeurs et exclusivités pour les JAB cette année.

Du temps où j'ai commencé cette tradition, Agricola venait d'apparaître au salon d'Essen et faisait assez parler pour que j'en importe une copie allemande et traduise les 200 cartes uniques incluses dans le jeu. C'était l'époque où vous tous ici étiez encore, pour la plupart, dans la phase "j'ai hâte que les nouveautés européennes arrivent au Québec pour y jouer...". Et bien sûr, aux JAB 2008, bien qu'à peine connu par ses échos, le seul Agricola disponible et traduit ne restait jamais dans sa boîte...

5 JAB plus tard, ce sont des joueurs avertis et pro-actifs qui lisent ce forum, lesquels s'inscrivent toujours au plus gros rassemblement annuel de joueurs du Québec.

Finie l'innocence qui découvre les succès d'Essen six mois plus tard. On est maintenant à l'ère des Dragon Diurne, Comet, Coudloc ou autre Marmont et Red_Mary qui se chargent d'aller chercher ces succès sur le vif pour nous!

Finies les nouveautés qui peuvent être encore toutes fraîches quelques semaines seulement après leur sortie. Quand c'est pas un groupie de Stefan Feld comme LucRivNor qui nous parle de Bora Bora sitôt après son arrivée en boutique européenne, c'est Yargo qui solicite le monde aux projets Kickstarter pour avoir Kings of Air and Steam avant sa sortie en boutique!

Même le Pub Randolph s'y met : vous voulez jouer à Ghooost! ?? Le jeu était déjà dans leur collection quand il venait à peine d'arriver en France il y a trois semaines! Ils ont également eu Libertalia avant tout le monde l'été dernier!

Alors vous imaginez maintenant la tâche des plus ingrates qui me revient quand je dois trouver des nouveautés toutes fraîches à une bande de gros gloutons impatients qui veulent tout jouer tout de suite sans attendre, engloutissant chaque nouveau jeu comme on engloutit une poutine?!!!

Mais bon. Je me suis retroussé le manches et j'ai tenté, encore une fois, de faire des pieds et des mains pour vous apporter le plus de primeurs possibles, sinon des nouveautés qui vous ont passé sous le nez et qui méritent d'être jouées. Ces dernières sont d'ailleurs toutes aussi difficiles à trouver car vous êtes tous pour la plupart des joueurs bien informés si vous êtes un habitué de ce forum. Ajoutez à ça qu'il faut plaire à tout le monde ici! Alors je dû en trouver pour le pousseur de cubes comme pour l'amateur de zombies!

Voilà donc pour le prologue.

Passons maintenant aux annonces, lesquelles se feront comme à chaque fois au compte-goutte à compter d'aujourd'hui jusqu'au 2 avril.
Je rappelle encore cette année que je n'apporterai pas en plus tout ce qui est sorti dans les six derniers mois. J'aurai bien sûr avec moi quelques unes de ces "vielles nouveautés" comme Noblemen, Space Cadets, Guild hall et Bora Bora.
Mais je compte inévitablement sur les plus actualisés des joueurs ici pour apporter tout jeu récent susceptible d'être en demande aux JAB. Référez-vous pour ça au sujet : Aux JAB, on veut jouer à...







 

En fait, Battlestar Galactica n'est pas un jeu coopératif. C'est plutôt un jeu semi-coopératif, impliquant souvent de la déduction et du bluff puisqu'on peut y voir des traitres cachés.
 
Mice & Mystics est bien, mais très simple. On le voit davantage comme un jeu à jouer avec ses enfants.
 
La crème de la crème des jeux coopératifs sont au nombre de trois. Pourquoi ils sont la crème de la crème? Parce qu'en plus d'être excellents et novateurs chacun à leur manière, ils sont parmi les rares jeux coopératifs jusqu'à présent qui évitent le défaut majeur du genre : soit un joueur leader qui dit à tout le monde comment jouer pour gagner durant la partie.
 
En ordre de préférence donc :
 

 
3. Hanabi
 
La chef d'oeuvre d'Antoine Bauza (l'auteur de 7 Wonders) à mon avis. Il a réussi a faire là non seulement l'un des jeux coopératifs les plus simples sur le marché présentement mais aussi un jeu qui limite considérablement les joueurs dans leur communication. Et cette limite devient cruciale quand on doit jouer à l'aveuglette comme le jeu nous l'impose.
 
 
 
 

 
2. Space Alert
 
Il est encore possible ici pour un leader de guider les autres joueurs mais c'est très limité. La raison de cette limite vient du temps réèl qu'on a pour jouer la partie. Dans Space Alert, on n'a qu'une vingtaine de minutes pour prévoir toutes les actions (et leur ordre de séquence) que l'on va faire dans la partie! Et cette vingtaine de minutes est rythmée par une trame sonore qui nous indique ce qui va arriver et ce qui nous empêche d'être fait. C'est d'autant plus un jeu qui se laisse apprendre en y jouant progressivement : les règles sont écrites pour que d'une partie à l'autre, on ingégre des nous éléments à gérer.
 
 
 
 
 
 

 
1. Space Cadets
 
LE jeu ultime de coopération! Non seulement le meilleur dans sa catégorie mais j'en ai même fait mon coup de coeur de toutes les nouveautés ludiques sorties durant 2012!!!
 
Pourquoi?
 
-Il est très original : aucun jeu coopératif ne lui ressemble dans ses mécaniques; il utilise d'autant plus une mutlitude d'aptitudes retrouvées dans un paquet de jeu : mémoire, vitesse, dextérité, associations, programmation... et il n'y a pas de "je gère des cubes pour gérer d'autres cubes pour gérer d'autres cubes pour faire des points". Enfin d'autres chose que du sempiternel et sacro-saint développement et gestion économique (on a déjà vu 78 jeux qui copient Caylus pis Agricola depuis 5 ans). Je l'sais que ben du monde trouve ça l'fun ici des jeux de gestions de cubes, mais revenez-en !! Parti comme c'est là, le nombre de jeux de développement va dépasser le nombre de copies de Monopoly parues dans les derniers 75 ans!
 
-son thème est très ressenti : on y joue un équipage de vaisseau spatial de style Star Trek qui doit accomplir diverses missions. Chaque joueur est actif avec des fonctions très précises et très différentes et tous les effectuent en même temps! Et ce temps est limité pour tous! Donc, encore une fois, pas de leader... enfin presque : il y a le capitaine. Mais le capitaine n'est pas tenu de dire aux autres quoi faire. Il doit plutôt surveiller si tout est bien coordonné car chaque réussite de chaque activité à une conséquence sur les autres joueurs!
 
-Ses mécanismes sont bien dosés et très variés : chaque mécanique de ce jeu est recherchée et on sent que le jeu fut testé à fond. D'ailleurs, il n'est pas facile à gagner dès la première mission. Que ce soit dans la façon de repérer les ennemis (avec le sens du toucher), dans la façon de les éliminer (à coup de pichenottes), dans la façon de se protéger (clin d'oeil au Texas Hold'em poker) ou dans la façon de se déplacer (programmation d'actions sur une map pleine d'obstacles), Space Cadets réussit le tour de de force de tout corroborer ces mini-épreuves pour faire un jeu bien ficelé et une expérience ludique très riche.

L'évêque à préséance. Ton optique de surpuissance du Condottiere démontre la raison du pourquoi.
 
Dans une optique plus métacognitive, les principes gérant la conception d'un jeu le veulent ainsi : chaque fois qu'une règle active voudra débalancer l'ordre établi par les règles générales au départ, l'exception qui s'opposera à cette règle active prendra toujours le dessus dans toutes les situations ambiguës, et ce au nom de la préservation de l'ordre établi.
 
En plus simple : pour qu'un jeu demeure bien conçu et bien équilibré, si ce jeu comporte des pouvoirs spéciaux dans ses règles il importe de toujours donner raison à un pouvoir défensif avant le pouvoir offensif si des situations tordues se présentent durant la partie.

Je prends les 2 derniers. Sinon je prends le dernier.
 
... en effet, tu n'es pas le seul débile à vouloir ça!
 
Je suis même étonné qu'un autre plus débile que moi ait osé le commander plusieurs fois!!

Tokaido, Seasons, Maharani, Milestones...
 
Maintenant que posséder 400 jeux est devenu banal ici, ça prend pu grand chose aux membres de ce forum pour chialer.
 
Je vais vous en donner un citron 2012 moi.
 
Un vrai.
 
Pas un simple petit caprice de joueur ayant tellement joué qu'il prend maintenant ses meeples en levant le petit doigt!!
 
Messieurs dames, après Gangster, Stratagame, Gangster II le Pro et Monsieur Facteur, voici la toute dernière bêtise ludique du Québec lancée officiellement le 24 oct. dernier; une bêtise comme seuls nos chers illuminés ignorants du marché des jeux sont encore capables de nous pondre pour nous faire rire... ou pour faire pitié!
 
Voici À la Conquête de la Couronne d'or
 

 
Le site web : http://www.lacouronnedor.ca/
 
 
D'abord la prémisse :
 
À la Conquête de la Couronne d'or est une mission qui invite les enfants à unir leurs forces pour récupérer l'élixir de vie dérobé par les forces du mal et protéger une coupe qui leur à été confiée par un groupe de chevaliers. Cette mission, autant individuelle que fraternelle, est déterminante pour l'avenir de l'humanité, car elle permettra de redonner vie à la reine Sophia (oh boy...!), porteuse de la Sagesse sur Terre.
 
Le but du jeu est donc de faire ressusciter la reine Sophia et devenir roi ou rein du Graal. Pour cela, les joueurs doivent transporter une coupe jusqu'au château du Graal et récupérer l'élixir de vie dérobé par Fosforos et détenu par le prince noir Tamasourane (si vous voyez ici l'anagramme d'un sorcier rendu célèbre par un certain Tolkien, vous avez raison!).
 
 
 
À la Conquête de la Couronne d'or est un jeu coopératif pour les 8 à 14 ans. Ses trois auteurs ont voulu créé un jeu sous forme de parcours héroïque dans le but de stimuler l'enfant à découvrir les forces vertueuses de son coeur, afin qu'il développe son imagination créatrice.
 
Et comment arrive-t-on à découvrir ces forces vertueuses du coeur? Fort simple : chaque joueur tiendra le rôle d'un chevalier qui aura sa fiche personnage à compléter avec des cartes où l'on peut voir des phrases telles : "J'agis de manière fraternelle" ou "Je combats pour la liberté".
Ouep.
Juste avec ça, les enfants sont sensés être plus sensibles aux belles valeurs de la vie!
 
Bon. Mais comment on joue?
 
C'est un Roll 'n Move bien sûr! En fait on suppose que c'est ça! Parce que voyez-vous, à travers deux livrets de règles super détaillés avec mise en contexte et présentation de chaque élément du jeu, les auteurs ne sont jamais foutus de nous indiquer clairement c'est quoi la mécanique générale!!! On sait qu'il y a un gros plateau avec un sentier et des cases. On sait qu'il faut y placer nos pions au début. On sait aussi qu'il y a deux dés. Mais pas une seule indication claire nous précise comment on avance sur ce sentier. Évidemment on pense tout de suite à un lancer de dé mais on ne nous dit pas si c'est un ou deux dés qu'il faut lancer!
 
À travers ce sentier, il y a 9 épreuves à faire. Chacune à son petit plateau individuel associé; certaines en équipe, d'autres solitaire. Un exemple de mécanique pour illustrer ces épreuves?
Le Dragon :
Pour vaincre le dragon, il faut jeter le dé noir et le dé blanc trois fois. Lorsque le dé blanc est supérieur au dé noir, tu peux vêtir ton chevalier d'une pièce de son armure (un tuile d'un puzzle de quatre pièces) et c'est au prochain joueur de jouer. En cas d'égalité tu rejettes immédiatement les deux dés.
Si le dé noir est supérieur au dé blanc, tu fais reculer la coupe d'une case vers Tamasourane, sauf si tu es un chevalier vertueux.
 
C'est quoi cette histoire de coupe qui recule dites-vous? Tout en haut du plateau principal, il y a une bande avec des cases sur lesquelles sont dessinés des Saint-Graal. Plus on va à l'extrémité gauche, plus c'est noir pour finalement atteindre la case du méchant Tamasourane. Soit dit en passant, y as-tu juste moi ici qui se retient pour rire devant cette flagrante tentative à profiter du capital de popularité du Seigneur des Anneaux où l'effort pour donner un nom au gros méchant est en fait un paresseux anagramme de Saroumane auquel on ajoute un "Ta" au début?!!
Donc, pour revenir à cette bande de cases : Plus on va à l'extrémité droite de la bande, plus ça devient blanc pour finalement atteindre la case du vertueux Perceval. Un pion en forme de coupe est placé au centre de la bande en début de partie. Il se déplacera vers le noir ou vers le blanc selon les résultats obtenus par les joueurs à chacune de leurs 9 épreuves du jeu.
Oui, vous avez raison de lire cette mécanique ludique et de penser à un certain jeu de chevaliers publié chez Days of Wonder qui a remporté le Sceau d'excellence du Protégez-vous en 2006...
 
Mais c'est pas tout ça. On doit aussi parfois répondre à des questions sur des cartes dans ce merveilleux jeu plein d'originalité et de belles morales.
Voici deux exemple de cartes-questions :
 
Qu'est-ce qu'un héros ou une héroïne?
 
1.Quelqu'un qui est prêt à se battre malgré ses peurs.
2.Quelqu'un qui fait tout ce qu'on lui dit.
3.Quelqu'un qui travaille très fort physiquement.
 
Comment peux-tu rencontrer les petits êtres de la nature?
 
1.En rêvant.
2.En allant dans ton coeur.
3.En jouant à l'ordinateur.
 
À noter que cette question vient directement servir les objectifs des trois auteurs : soit éloigner les enfants des méchantes méchantes influences des jeux vidéos trop corrupteurs sur notre jeunesse et ainsi les inviter à cultiver leur imagination fraternelle autour d'un jeu de société coopératif.
 
 
Comment de temps durera cette merveilleuse escapade pour vos enfants où tout le monde il est beau et tout le monde il est gentil messieurs dames?
 
3 heures.
 
C'est pas des blagues.
 
À la Conquête de la Couronne d'or est un jeu pour enfants de 8 à 14 ans qui dure 3 heures! Pire que ça, les auteurs avouent candidement que durant leurs tests (qui furent effectués sur dix ans à raison d'une fois par mois... oui... sérieusement), une partie pouvait au moins durer 5 heures! Cinq bonnes heures à rouler des dés et à répondre à des questions pour compléter des casse-têtes!
 
Oh mais attendez. Y a la cerise...
 
Combien pour tout ça Georges?
 
80.00$
 
 
Rien à ajouter votre honneur.

Il n'en fait pas partie. Pas plus que la plupart des suggestions faites ici en fait!
 
Les seuls titres proposés dans ce sujet qui entrent jusqu'à maintenant dans les jeux de hiérarchie (traduction approx. de "climbing games") sont Gang of Four, Frank's Zoo et The Great Dalmuti.
 
Honnêtement, Tichu et Haggis trônent au sommet du genre dans mon livre. Les trois autres suggérés sont biens mais n'atteignent pas le niveau d'engouement des subtilités provoquées par les deux premiers. Pour la curiosité par compte, ils valent le coup.
Gang of Four est une version simplifiée et moins versatile de Tichu.
Frank's Zoo en est une alambiquée et bien rendue thématiquement.
Quant à The Great Dalmuti, c'est le Trou de cul dans une structure pyramidale (9 cartes de valeur 9, 8 de valeur 8, etc.).
 
Un autre à ajouter à cette liste de curiosité serait Auf & Ab (En haut et en bas), qui introduit la médiane comme notion à maîtriser dans la hiérarchie.
 
Le très polyvalent et versatile Wolfgang Kramer s'est également essayé dans le genre avec Ochs & Esel.

Il n'en fait pas partie. Pas plus que la plupart des suggestions faites ici en fait!
 
Les seuls titres proposés dans ce sujet qui entrent jusqu'à maintenant dans les jeux de hiérarchie (traduction approx. de "climbing games") sont Gang of Four, Frank's Zoo et The Great Dalmuti.
 
Honnêtement, Tichu et Haggis trônent au sommet du genre dans mon livre. Les trois autres suggérés sont biens mais n'atteignent pas le niveau d'engouement des subtilités provoquées par les deux premiers. Pour la curiosité par compte, ils valent le coup.
Gang of Four est une version simplifiée et moins versatile de Tichu.
Frank's Zoo en est une alambiquée et bien rendue thématiquement.
Quant à The Great Dalmuti, c'est le Trou de cul dans une structure pyramidale (9 cartes de valeur 9, 8 de valeur 8, etc.).
 
Un autre à ajouter à cette liste de curiosité serait Auf & Ab (En haut et en bas), qui introduit la médiane comme notion à maîtriser dans la hiérarchie.
 
Le très polyvalent et versatile Wolfgang Kramer s'est également essayé dans le genre avec Ochs & Esel.

La surprise l'est à moitié dans mon cas!
 
Je serais tombé de ma chaise si Tom Vasel lui-même aurait fait la suggestion. Le célèbre critique est connu pour ses goûts beaucoup plus sensibles aux jeux américains avec pleins de cartes aux milles et un effets variés avec des thèmes ressentis et très chromés par le matériel (Fantasy Flight et Wizkids ont régulièrement sa cote). Les jeux de style européen lui demandent un effort de plus pour entrer dans ses bonnes grâces.
 
Ryan Metzler que l'on voit ici est toutefois beaucoup plus ouvert d'esprit tout en étant connaisseur dans les jeux et rigoureux dans ses exigences. C'est un chic type que j'ai croisé en août dernier à GenCon 2012 et il m'avait dit qu'il avait encore joué à Québec la veille pour m'avouer ensuite à quel point il trouve le jeu de plus en plus intéressant à chacune de ses nouvelles parties. C'est donc dans la suite logique de cette rencontre que je le vois nous suggérer d'en faire un cadeau.

J'pense que y a des p'tits comiques avec qui ça fait trop lontemps que j'me suis pas assis à la même table de jeu pour les écoeurer pis les empêcher de gagner!