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Mon Top 5 des jeux parus en 2006


Zendor

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À l'instar de Coudloc qui nous avait proposé de dresser la liste de nos nouveautés préférées dans les jeux parus en 2006, je propose maintenant mes préférences! Pourquoi maintenant?!? Parce que je trouvais l'exercice trop précoce lorsqu'il fut suggéré en décembre de l'an dernier. Je voulais effectivement attendre la venue des gros canons d'Essen jusqu'à notre côté de l'Atlantique avant de tracer un bilan. Comme ces derniers prennent généralement entre 1 et 6 mois avant d'être traduits de l'allemand au français ou à l'anglais, j'en ai convenu que je ferais ma liste en avril.

 

Comme Coudloc également, je ferai fis des rééditions, préviligiant uniquement les jeux originaux. Exit donc les Tombouctou (édité en 1993 pour la première fois), Mr. Jack (première édition en 2005), Bucaneer (édité sous le titre Die Safeknacker en 1996), Shogun (réédition de Wallenstein) ou Invasions (réédition de Viking Fury). Exit également les jeux dont les versions traduites furent du cru 2006 mais dont l'édition originale remonte à 2005. Je pense notamment à Elasund et à Hacienda.

 

Bien sûr, je ne prétends pas par cet exercice avoir tout essayé les jeux parus en 2006. Certains titres originaux qui ont fait parlé (On the Underground, Through the ages, Perikles) me restent encore à découvrir au moment d'écrire ces lignes. Mais après avoir essayé la plupart des dernières sorties de 2006 comme Hermagor, Les Pilliers de la Terre, Khronos, Marvel Heroes, Taluva et Yspahan, je crois être en mesure de fournir mon Top 5 des meilleures et des pires nouveautés de l'année dernière.

 

Commençons par la crème. Les cinq jeux ci-dessous sont ceux qui m'ont le plus fasciné lorsque j'ai fait une première partie :

 

5. Blue Moon City : De l'avis de plusieurs (dont moi), c'est le jeu qui aurait dû remporter le Spiel des Jahres 2006 au lieu de Thurn & Taxis. La fluidité des mécanismes, la relative simplicité du jeu, la matériel absolument splendide, la quantité phénoménale d'options qui nous sont offertes à chaque tour, tous ces facteurs font de Blue Moon City un jeu très riche et pourtant fort accessible. Un autre tour de force du maître Knizia.

 

4. Rukshuk : Ne sous-estimez surtout pas ces petites boîtes rouges sobres présentées discrètement dans les boutiques de jeux. En plus d'être un produit canadien (l'éditeur Zabazoo Corp. réside à Toronto), Rukshuk est probablement l'un des meilleurs jeux de dextérité sur le marché en ce moment, rivalisant facilement avec les Villa Paletti, Bausack et autre Bamboleo. On se prend irrésistiblement à relever le défi d’assembler en un temps limité des petits monuments de roches rappelant les inukshuks inuits. Les roches fournies pour l'assemblage n'ont rien de régulières! Certaines seront plates alors que d’autres seront totalement bosselées. Mais plus elles sont difficiles à poser, plus elles valent de points si elles demeurent en place. Et ce qui est bien, c'est que plus on joue, moins ça nous paraît impossible!

 

3. Die Baumeister von Arkadia : Voici à coup sûr l'un des cinq futurs nominés au Spiel des Jahres 2007! De toutes les nouveautés d'Essen que j'ai essayées, c'est la seule qui m'a paru être la plus équilibrée. Rudiger Dorn nous offre ici un jeu de spéculation non seulement différent des autres dans sa catégorie, mais très astucieux dans ses concepts. Arkadia nous rappelle Australia dans sa complexité et Cléopâtre et la Société des Architectes dans son format. Mais il offre plus de profondeur que le premier et plus d'interaction que le second! Les choix toujours cornéliens qu'on y trouve par les ressources extrêmement limitées dont disposent les joueurs en font un jeu très tendu et pourtant très accessible pour tous les publics.

 

2. La Guerre de l'Anneau : Batailles du Troisième Âge : C’est une extension, j’en conviens. Mais c’est une extension qui offre également de toutes nouvelles versions indépendantes du jeu de base, un peu comme les autres versions des Aventuriers du Rail avec leurs nouvelles règles, leurs nouveaux plateaux et leurs nouveaux accessoires. Et c’est dans ces nouvelles versions que Les Batailles du Troisième Âge transforme ce qui était déjà l’un des meilleurs jeux pour deux en un jeu qui est maintenant irréprochable. Ce que j’apprécie par-dessus tout dans un jeu c’est quand le niveau de difficulté maximum est atteint dans sa création : soit quand les mécanismes sont recherchés et bien dosés ET que le thème est bien reflété. Pas seulement l’un ou l’autre . Dans Les Batailles du Troisième Âge, ces conditions sont réunies. Elles l’étaient déjà dans le jeu de base de La Guerre de l’Anneau mais ici, les auteurs ont voulu encore plus mettre l’accent sur l’aspect tactique et le réalisme des combats. Un système de roche-papier-ciseaux s’est donc ajouté en fonction de nouveaux pouvoirs uniques et cohérents assignés à chacune des différentes unités de combats. De même, les types de terrains jouent également un rôle déterminant pour avantager l’un ou l’autre des deux camps. On pourrait croire que le jeu prend alors des dimensions de gros wargame simulationiste à la Squad Leader et pourtant il n’en est rien. Le jeu prend à peine plus de complexité et sa durée demeure la même, sinon plus courte. Un seul mot m’est venu en tête après avoir joué aux Batailles du Troisième Âge : « Wow. »

 

1. Imperial : L'autre nouveauté d'Essen dans mon top 5 a un seul défaut à mon avis : celui d'être un jeu de spéculation déguisé en jeu de conquêtes! Pour bien des joueurs, c’est là une caractéristique qui les déstabiliseront amèrement. De mon point de vue cependant, c'est une qualité qui rend justice à toute son originalité (bien qu’il ne soit pas unique puisque le jeu Attila avait fait le même chose en 2000). Car une fois que l'on a bien saisi l'approche que l'on doit prendre pour jouer à ce gros jeu totalement dénué de hasard, on ne peut qu'être étonné et captivé devant tant de fluidité dans des mécanismes novateurs et tant de profondeur qui se laisse découvrir au fil des parties. Imperial est, semble-t-il, le fruit de plus de dix ans de labeurs de la part de son auteur et ça se sent. Conséquemment, il se mérite le même respect qu'un Caylus ou un Civilization, bien qu'il se rapproche davantage d'un croisement entre deux autres incontournables : Diplomacy et Acquire.

 

 

 

Et maintenant les titres qui m'ont vraiment laissé sur ma faim :

 

5. Massons : Il faudrait sans doutes que je rejoue à cette création de Leo Colovini qui ne m’a vraiment pas convaincu le seule fois que j’y ai joué. Passons d’abord pour le thème qui est des plus artificiels qui soit. Ce n’est pas ce qui dérange le plus ici avec un auteur qui nous a habitué plutôt à de belles mécaniques originales, très simples et efficaces. Ce qui est perturbant, c’est le poids vraiment lourd du hasard qui ressort de Massons. Si ce n’était que les dés, ça passerait encore. Mais quand on ajoute des conditions de victoire dictées aléatoirement sur des cartes différentes pour chaque joueur, et que les conditions visées sont de plus en plus difficiles au fur et à mesure que la partie avance, on se retrouve facilement avec des frustrations répétées. Frustrations du fait que non seulement vous pouvez piger une carte qui sera trop difficile à scorer (et vous aura fait perdre un tour puisqu’il vous faudra la remplacer), mais aussi frustrations du fait que les dés que vous lancerez pour savoir où vous pourrez poser vos pions afin de vous aider à remplir votre objectif ne vous donneront pas nécessairement les résultats escomptés. Qui plus est, ces mêmes résultats aideront probablement un adversaire, qui lui avait une carte aux objectifs plus faciles à remplir et, ce faisant, prendra une avance considérable simplement parce que le hasard l’aura mieux favorisé au bout du compte.

 

4. Warrior Knights : Oui, c’est une réédition. Mais le Warrior Knights de 1985 diffère considérablement de celui de 2006 et pour cause : trois autres auteurs ont apporté leur touche au jeu original de Derek Carver pour en faire un design censé être au goût du jour. Le Warrior Knights 2006 est donc un nouveau jeu. On est loin cependant des ingénieux Shogun/Wallenstein ou A Game of Thrones, lesquels sont véritablement des jeux à l’américaine des années ’80 qui ont pris avec brio la tangente plus élégante et plus aboutie des jeux allemands. Le gros problème avec le nouveau Warrior Knights, et il est de taille, c’est que malgré les nouveautés apportées (comme l’ingénieux mais un peu chaotique système de l’ordre des joueurs), nous avons là un jeu foncièrement capitaliste! En d’autres termes, les riches deviennent plus riches et les pauvres deviennent plus pauvres. Il suffit que vous perdiez une de vos précieuses et cruciales villes suite à un combat (dont l’issue sera souvent départagée au hasard) et vous voilà à la traîne pendant que votre adversaire victorieux deviendra un peu plus inatteignable. Et comme le progrès dans ce jeu se fait à pas de tortues, vous risquez au final de passer 4 bonnes heures de jeux à attendre que le gagnant soit déclaré parmi ceux qui auront eu plus de chance que vous au départ. En somme, c’est lourdaud, mal équilibré et pas du tout au goût du jour comme ça prétend l’être.

 

3. Emira : Voici ce à quoi le jeu Leonardo Da Vinci aurait ressemblé si on avait accentué ses défauts! Ce qui fait le succès d’un jeu de développement habituellement (outre le fait d’avoir des mécanismes fluides et bien rodés) c’est qu’il donne l’impression aux joueurs de toujours détenir un certain contrôle sur le destin qu’ils se forgent. C’est le cas avec Caylus, avec Puerto Rico et avec Les Princes de Florence. Avec Leonardo Da Vinci, ce dernier principe se voit un peu écorché avec quelques mécanismes maladroits, dont principalement celui d’investir toutes nos ressources à l’aveuglette sur un projet qui risque de ne rapporter pas grand chose si un adversaire le termine avant vous. Bien qu’apportant une certaine tension, cet aspect du jeu apporte aussi son lot de frustrations pour cause de manque d’informations et de contrôle. Dans Emira, cet aspect est poussé au maximum! On investit dans le développement de certaines caractéristiques du calife qu’on incarne sans savoir vraiment si ces investissements rapporteront! Car voyez-vous, les cartes que nous récolteront en fonction de ces facettes sont très limitées dans leurs disponibilités (deux seulement par tour). Et chacune d’elle est très précise dans ses exigences d’obtention. Une fois acquises par le joueur qui aura, par chance, investi dans les bons choix, elles sont ensuite remplacées aléatoirement. Et les joueurs qui furent les premiers chanceux devront compter ensuite sur l’apparition de cartes semblables à celles qu’ils ont acquis précédemment sans quoi ils devront attendre qu’elles apparaissent plus tard (ou beaucoup plus tard). Bref, on subit le jeu beaucoup plus qu’on le contrôle. Et lest parties sont plutôt longues!

 

2. Tanhäusser : Le seul point positif de cet énième jeu où l’on se promène dans des couloirs sombres pour tirer à grandes vagues de lancers de dés sur d’autres joueurs, c’est son système de pathfinder rendant la détermination des cibles plus précises. Sinon, la matériel aurait pu être mieux, l’originalité plus poussée et les règles…. Disons que les règles auraient dû ressembler à des règles!! On prend souvent trop pour acquis que la qualité d’un bon jeu est surtout dans le plaisir qu’il sait offrir quand on passe à l’action; la qualité d’un bon jeu c’est aussi la garantie que la lecture de ses règles ne sera pas un exercice tellement pénible qu’il nous découragera d’aller plus loin. Et ça, des nouveaux éditeurs comme Take on You l’apprennent souvent à leur dépend. C’est le cas pour leur Tannhaüsser, qui non seulement laisse place à des questions demeurant sans réponses, mais aussi souffrent d’une mise en page vraiment lourde et très maladroitement structurée.

 

1. Les Morts aux Trousses : Oh l’agonie! Une telle médiocrité est bien chanceuse de s’être rendue à l’étape finale de l’édition. Mais il faut dire aussi que c’est un jeu de chez NekoCorp, un éditeur qui commence vraiment à se faire un nom comme l’un des moins fiables sur le marché pour l’exigence de la qualité de ses produits. Après leur Huis Clos et leur London 1888, La Mort aux Trousses est probablement leur pire jeu à ce jour. Si les deux premiers faisaient au moins preuve d’une certaine originalité dans leurs règles, ici nous avons un jeu tout ce qu’il y a de plus traditionnel et surfait. Des zombies qui envahissent un manoir où vous devez vous efforcer de trouver la clé qui donnera accès au bunker du sous-sol et ainsi gagner la partie en étant le seul joueur en sécurité. Si le thème semble amusant et déjanté, les mécanismes sont d’un ennui profond (jets de dés pour les combats et pour les déplacements, cartes d’événements chaotiques, élimination de joueurs, etc.). On aurait pu se réchapper avec le matériel, mais c’était trop demandé! De vulgaires bouts de cartons sur lesquels sont dessinés des personnages plus ou moins réussis. Je vous parlais de la faiblesse des règles de Tannhaüsser un peu plus haut, celles de La Mort aux Trousses sont encore pires!!! Plein de petits points à retenir selon tel ou tel cas qui surviendra dans la partie, le tout étant écrit en longs paragraphes difficiles à repérer et complètement nuls au niveau de la cohérence des étapes à suivre.

 

 

 

Et je termine finalement sur les cinq nouveautés à paraître en 2007 qui m’intriguent le plus :

 

-StoneHenge : Le premier jeu anthologique à paraître en mai 2007 fait déjà beaucoup parler. Et je ne suis certainement pas le seul à attendre cette nouveauté originale du prometteur et nouvel éditeur Titanic Games : le matériel est très réussi, les auteurs sont des noms bien établis et le rapport qualité/prix semble difficile à surpasser (cinq jeux en un tout de même!).

 

-Spectral Rails : Les habitués de Boardgamegeek connaissent peut-être le nom de Morgan Dontanville, l’un des critiques de jeux réputés pour être des plus éclectiques et des plus amateurs de jeux obscurs qui soient. Depuis quelques temps, Dontanville s’est lancé dans la création. Son Recess, petit jeu d’apéro sans grandes prétentions, est d’ailleurs sur le marché depuis quelques mois. Son Spectral Rails, à paraître très bientôt chez Café Games, crée beaucoup d’anticipation cependant. On parle d’un jeu qui se situerait entre Les Aventuriers du Rail et Age of Steam au niveau des mécanismes et qui porte sur le thème des âmes errantes voyageant en train fantôme!

 

-Race for the Galaxy : On en sait bien peu sur la prochaine nouveauté de Tom Lehmann (l’auteur de Jericho, To Court the King et de l’excellent Pizarro & Co./Magellan). Les échos de ceux qui l’ont essayé en proto sont cependant suffisamment unanimes pour dire que Race for the Galaxy risque d’être le jeu qui fera le plus parler dans les nouveautés qui paraîtront l’été prochain.

 

-Petits Meurtres et Faits divers : Co-producteur des Loups-Garous de Thiercelieux avec Philippe des Pallières, Hervé Marly est derrière la conception de ce gagnant de Boulogne-Bouillancourt de la cuvée 2005. On décrit le jeu comme un Meurtre & Mystère renouvelable, où des joueurs font les suspects d’un scénario pendant qu’un autre fait le détective qui doit déchiffrer les indices qu’on lui dévoilera en toute subtilité. Un jeu d’enquêtes différent et très prometteur comme je les aime!

 

-Covert Action : Et parlant des Loups-Garous de Thiercelieux, voici peut-être enfin la solution de rechange que tant de joueurs ayant aimé la formule cherchent pout renouveler leur plaisir différemment. Prévu aussi pour un nombre de participants allant jusqu’à 18, Covert Action nous mettra dans la peau d’agents secrets d’un des trois camps en opposition (rouges, bleus et verts). Chacun des camps devra éliminer une cible précise dans chacun des camps adverses mais cette cible ne sera pas connue d’avance. Chacun des joueurs aura une fonction déterminée par une carte distribuée en début de partie : tireur d’élite, agent, nettoyeur ou taupe. Le but est de faire en sorte que le tireur d’élite d’un camp puisse tuer le tireur d’élite d’un camp adverse. Si on tue un agent, on perd la partie. Le nettoyeur est celui qui devra faire le travail du tireur d’élite si celui-ci est absent (cas possible dans la mesure ou aucun membre d’un camp n’a reçu la carte tireur d’élite en début de partie). Il devra pour ce faire essayer de deviner si effectivement il n’y a pas de tireur d’élite dans son camps, et ce, avec des discutions ouvertes et connues de tous. Quant à la taupe, on devine que c’est un membre qui travaillera secrètement pour l’un des camps adverse. Le jeu paraîtra chez R&R games (les responsables de Apples to Apples).

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Ça fixe un peu quelques dépenses que j'avais l'intention de faire ici. Arkadia est déjà commandé. Joué aux JaB, j'ai beaucoup aimé. Blue Moon City , faudra que je l'essais avant mais j'ai un penchant. Même chose pour Imperial .

 

Par contre, je vais probablement me sauver quelques dollars avec, surtout, Tannhaüser . J'ai hésité mais maintenant que j'ai une "confirmation" sur mes doutes, je vais laisser tomber. Juste le fait que c' est un shootout à figurines était déjà un point négatif est une cause d'hésitation. En plus si les règles laissent des zones grises... Allez hop !! Sur la liste noire.

 

Emira m'aurait tenté. Mais quand j'ai su que le hasard des cartes "demoiselles" était omniprésent, ce qui mine une stratégie dans le choix des qualités de notre calife, mon avis a vite déchanté. Dommage, j'aimais beaucoup la thématique.

 

En contrepartie, je ne déteste pas Warrior Knights . Beaucoup de hasard dans les combats et du "timing" des actions que l'on a sélectionné mais une part de planification peut sauver quelques meubles. Tout dépend du plan B, et du plan C au cas où. Je suis par contre d'accord avec le fait que une erreur en début de partie, pas nécessairement une malchance, est presque insurmontable à réparer. Ce jeu est plutôt stagnant, un développement très lent, les positions de nos nobles ne changent pas beaucoup en cours de partie.

 

Merci à Zendor quand même, il m'a épargné un peu plus de $100 avec des avis qui viennent confirmer quelques doutes. Je pourrai redirigé cet argent vers d'autres jeux plus "rentables".

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As-tu essayé Factory Fun Zendor? Est-ce que Jenseits von Theben est un jeu 2006 ou tu le considères comme une réédition?

 

J'ai bien Ruk-Shuk quoique c'est un jeu plutôt zen et tranquille. Pour le défi, l'interaction, le plaisir et l'innovation dans les jeux de dextérité je place Dart Wars au premier rang. Ce que j'aime aussi de ce dernier jeu, c'est la tonne de variantes qui en font plusieurs jeux différents, de la chasse aux trésors pour les enfants au Risk avec fléchettes pour les joueurs de jeux de conquête, en passant par la course en bateau pour les rêveurs.

 

J'admire la qualité du jeu Blue Moon City mais ce qui me fait décrocher du jeu ce sont les écales de dragon. J'sais pas si c'est leur utilisation ou leur côté enfantin qui réduit mon intérêt pour le jeu. Dommage que ça détonne du reste car je concède qu'il aurait pu remporter le titre de jeu de l'année, n'eût été du thème fantastique non universel comparativement à un jeu de poste. Je crois que le thème a gagné plus que la qualité du jeu en 2006.

 

 

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- Leonardo da vinci

- Taluva

- Khronos

- Yspahan

- Mr Jack

 

Ladr marklin aurait aussi pu figurer tout comme invasion...

 

Désolé pour le double envoir... J'ai effacé le message précédent, mais je ne sais pas comment supprimer le post ?

 

EDITE: C'est fait. Romain

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J'ai essayer 23 jeux parus en 2006, plus de nombreuses extensions (Carcassonne, Niagara, Heroscape...)

 

Mes préférences :

 

-1- Taluva : très beau esthétiquement, aussi interressant à 2 joueurs qu'à 4, les parties s'enchainent et j'ai toujours le goût d'y rejouer pour optimiser mes coups.

-2- Les Aventuriers du Rail Märklin : voici le jeu comme il aurtait du être dès sa deuxième version. Europe aurait du être juste une extension et pas un jeu complet, à mon avis.

-3- Mykérinos : un jeu de majorité qui ne s'éternise pas. Même eassez bon à deux, bien que je pense qu'il puisse y avoir un petit bug, dépendemment comment les première tuiles apparaissent...

-4- Blue Moon City : Bon mélange de hasard et de stratégie, j'aime le look du jeu (à noter que le thème semble plutôt orienté science fiction et que le jeu a eu quand même un bon succès).

-5- Arkadia : Une seule partie, mais j'aime Dorn !

 

Mention plus qu'honnorable pour On the Underground et Yspahan.

 

A noter que je ne parle pas des Pilliers de la Terre et de Leonardo da Vinci, qui sont bien bons mais, si je veux jouer à un gros jeu du genre, je préfère Caylus ! rolleyes.gif

 

Etrange aussi la relative absence du Spiel des Jares des listes données jusque là... scratchchin.gif

 

Aussi j'aimerais essayer Impérial et je suis à peu près sûre que je l'aimerais, mais la durée du jeu me fait reculer... sad.gif

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Voici mes choix... À la différence de Zendor, je ne serai pas aussi systématique dans ce que j'inclus ou non. À mon avis Mr. Jack est vraiment un jeu de l'année.

 

Je vais faire un peu différemment car j'ai trop de difficulté à faire un classement.

 

Les meilleurs

À 2 joueurs... Mr. Jack

À 3 joueurs... On the Underground

À 4 joueurs... Yspahan

 

Les deuxièmes meilleurs

Les Piliers de la Terre

Die Baumeister von Arkadia

Thurn & Taxis

 

Les très bons

Hermagor

Taluva

Blue Moon City

Mykerinos

Leonardo da Vinci

 

Les mentions spéciales

Meilleur jeu de party... Gift Trap

Meilleur jeu de party en français... J'te Gage Que...

Meilleur jeu "à la Pierre"... Santy Anno

Mécanique sympathique... Space Dealer

Meilleur jeu passé inaperçu... Walhalla

Meilleur jeu mal aimé... Bison : Thunder on the prairie

Jeu que je veux souligner mais pour lequel je ne trouve pas de catégorie... Ur

 

 

Les pas joués, mais sûrement bons

Khronos

Imperial

Tombouctou

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Je suis pas peu fier de pouvoir répondre à ce message de façon intelligente. Je me souviens d'avoir répondu en novembre au top 30 en envoyant une liste qui ne mérite pas du tout d'être recopiée ici. Par contre depuis les 6 derniers mois j'ai essayé je crois presqu'autant sinon plus de jeu de plateau que depuis mes 36 premières années! Avant d'y répondre j'ai été voir si j'avais joué assez de jeu édité en 2006 et bien ma liste dépasse la quinzaine, n'est-ce-pas merveilleux! Et mes choix ne son pas influencé par ce qui a été produit avant car mon expérience ludique ne me permet pas de telle comparaison. Donc voila mon top 5.

 

1. Les piliers de la terre : Essayé pour la première fois tout récemment mais ce fut un véritable coup de coeur. Je n'ai jamais joué à Caylus, donc pour ceux qui préfère ce dernier, moi je n'en sais rien.

 

2. Battlelore : Genre de jeu que je recherchais, un plateau, des figurines. J'aimerais bien que ma conjointe l'apprécie davantage il pourrait être sorti plus souvent. J'y joue avec mes enfants, mon garçon l'aime bien. Le seul problème; il se joue à 2 donc ne sort pas dans nos soirée de jeu en famille.

 

3. Yspahan : Joué lors des JAB mais j'avais déjà vu quelques parties, j'aime bien le petit côté hasard des dés, dans ce jeu simple mais stratégique un beau mélange.

 

4. Leonardo Da Vinci : Dans le même style que les pilies de la terre, un très bon jeu.

 

5. Thurn & Taxis : jeu facile à jouer, ce joue bien à 2,3 ou 4. Un peu de hasard mais de la statégie quand même. Aurait-il mérité le Spiel des Jahres selon moi, et bien si je ne me trompe pas mes 4 premiers choix n'était pas sorti pour ce vote! donc oui pour le côté familial du jeu.

 

Ce que j'aurais voulu essayer de ceux sorti en 2006 et qui aurait peut-être changer mes 5 premiers choix d'après ce que j'ai vu et entendu : Mr Jack, Blue Moon City, Shogun et Taluva.

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J'ai moi aussi bien du mal à faire un classement.

Disons comme ça à la volée que j'ai beaucoup aimé cette année :

- Yspahan

- Leonardo da Vinci

- Imperial

- Carrousel

- Mykerinos

 

 

Même si je ne peux le classer dans les meilleurs jeux de l'année, j'ai quand même bien rigolé avec Santy Anno

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Mmmm... je crois que j'en essai trop(et pas assez souvent chacun) pour faire un top 5 mais bon, voici le miens:

 

-Yspahan

-Pillars of the Earth

-Imperial

-Leonardo daVinci

-Hermagor

 

Mention spéciale pour la mécanique de Space Dealer qui va faire un sapré bon jeu si quelqu'un décide de peaufiner et rééditer. Je n'y mets pas Khronos car je le trouve beaucoup moins accessible et peut-être un peu trop compliquer pour en faire un des meilleurs jeux, mais tout de même très bien et dans un sens original.

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Invité MadMax

Vite comme ça, sans trop de recherche:

 

Leonardo Da Vinci

Imperial

Pilliers de la Terre (mais je doute de sa durée de vie)

Yspahan (j'ai utilisé la caravane lors de ma seule partie fmh_wink.gif )

Taluva

 

Pas essayer Arkadia (malheureusement)

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Je suis encore en train de découvrir le vieux stock, donc peu de temps pour les 2006, mon choix est donc fait sur un petit échantillonnage et à prendre avec un grain de sel.

 

Mes révélations sont Blokus Trigon, Mr. Jack et LADR : Marklin, qui m'a fait apprécier un jeu qui me laissait indifférent.

 

Pour Yspahan, souvent cité, je trouve qu'il a vite perdu vite sa fraicheur après quelques parties. L'ordre de jeu fixe est trop déterminant sur la partie. Une petite variante ou l'or et les chameaux pourraient servir à soudoyer le premier joueur pour avoir le second choix serait à explorer...on est trop dépendant du voisin à mon gout.

 

Côté extensions, Heroscape, Dungeon Twister et Descent ont beaucoup gagné cette année.

 

Dans les décès, je peux annoncer que Battlelore à tué Mémoire 44 dans mes choix de jeux.

Modifié par Capitaine Grappin
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Mention spéciale pour la mécanique de Space Dealer qui va faire un sapré bon jeu si quelqu'un décide de peaufiner et rééditer.

Je suis assez d'accord avec cette analyse. Space Dealer pourrait faire un sacré bon jeu. Pour l'instant ce n'est qu'un jeu "foutrement nouveau", mais pas achevé (règle et design)

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Mention spéciale pour la mécanique de Space Dealer qui va faire un sapré bon jeu si quelqu'un décide de peaufiner et rééditer.

Je suis assez d'accord avec cette analyse. Space Dealer pourrait faire un sacré bon jeu. Pour l'instant ce n'est qu'un jeu "foutrement nouveau", mais pas achevé (règle et design)

Je suis d'accord avec vous, mécanique très originale mais il manque quelque chose car cela ne m'intéresse pas d'y rejouer, pourtant le jeu ne s'éternisera pas, a besoin de choix stratégiques, n'a pas de temps mort (oui mais très peu).

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