Nogen

Ça, c'est juste parce que tu n'as pas de ruelle mal éclairée près de chez toi.
Autrement, je partage entièrement ton avis.

Petit achat ce matin pour mettre sous le sapin pour ma fille de 9 ans;
 

?
En même temps, un autre petit achat pour bien s'amuser durant les soirées des fêtes;

Voilà!

Petit achat ce matin pour mettre sous le sapin pour ma fille de 9 ans;
 

?
En même temps, un autre petit achat pour bien s'amuser durant les soirées des fêtes;

Voilà!

Je crois qu'il y a beaucoup de monde qui ont de la difficulté à séparer le réel de l'imaginaire.  Je trouve toujours ça désespérant quand j'entends parler d'un comédien qui se fait lancer une poignée de bêtises par matante Ginette à l'épicerie parce qu'elle ne fait pas la différence entre l'acteur et le personnage salaud qu'il incarne dans une série télé quelconque.  Combien de fois on entend un acteur dire qu'il a eu beaucoup de plaisir à jouer un vilain ?  Est-ce que ça veut dire que cet acteur approuve ce que son personnage faisait à l'écran ?  Poser la question, c'est y répondre.  Ça peut être très amusant de jouer quelqu'un qui est tout le contraire de ce qu'on est.  Le mot clé est là : jouer.
Dans un jeu de société, c'est pareil.  C'est pas parce que le jeu a un thème X que tu approuves X.  C'est pas parce que t'incarnes une bande de vikings que tu glorifies le pillage, le meurtre et le viol.  Un jeu ne glorifie rien, il ne fournit qu'un environnement imaginaire où se déroule l'action.  Je ne connais personne qui, en finissant une partie de Mr.Jack, se dit : "Ouan, ben ça donne le goût d'aller tuer une couple de putes dans une ruelle mal éclairée..."
Même affaire avec les ridicules controverses avec les esclaves de Five Tribes ou les "colons" de Puerto Rico.  On peut pas réécrire l'histoire.  Dans les contes des Mille-et-une-nuits, les sultans avaient des esclaves.  Dans les plantations des Caraïbes, c'était des esclaves qui travaillaient dans les champs, pas des Calinours.
Je peux comprendre que certaines personnes n'aiment pas certains thèmes.  Par exemple, si ton frère est mort d'une overdose, jouer le rôle d'un dealer de drogues dans un jeu pourrait être limite traumatisant.  Si t'as déjà fait une fausse couche, il y a peut-être des éléments dans "Legacy: le testament du Duc de Crecy" qui vont venir te chercher.   Mais si tu n'as pas de lien personnel direct avec un thème, il n'y a pas de raison de grimper dans les rideaux.  C'est comme en humour : on peut rire de n'importe quoi, mais pas avec n'importe qui.

Ça, c'est juste parce que tu n'as pas de ruelle mal éclairée près de chez toi.
Autrement, je partage entièrement ton avis.

En tout cas, on ne peut pas dire qu'Hasbro manque d'auto-dérision avec cette version du Monopoly.
Le pire dans tout ça, c'est que cette perception que le Monopoly est un jeu interminable est un problème créé par les joueurs eux-même au fils des décennies. Honnêtement, qui a réellement lu les règles du Monopoly? Généralement, la plupart des gens apprennent à y jouer assez jeune et c'est presque une tradition orale, chaque génération apprenant à la génération suivante par le biais du bouche à oreille.
À un moment donné dans l'histoire, on ne sait pas trop où et quand, mais les gens ont commencé à mettre tout ce qu'on devait payer, autre que l'achat direct des propriétés, au centre du plateau pour constituer une cagnotte et que celui qui tombait sur le "Stationnement Gratuit" la ramassait. C'est ça qui fait en sorte que les parties sont interminables. Combien de fois qu'une personne, à un cheveu de l'élimination, tombait sur la case, ramassait le môton et revenait dans la partie? Ça revient à injecter du nouvel argent, qui fait que la roue tourne sans cesse.
Alors qu'il n'y a rien de tout ça dans les vrais règlement. La case "Stationnement Gratuit" est juste un case où il ne se passe rien. Comme elle n'appartient à personne, tu ne payes rien; de là l'appellation "Stationnement Gratuit".
Il y avait aussi 2 ou 3 autres règles maisons, mais que tout le monde semblait appliquer et qui rallongeait encore un peu plus la partie. Alors que si vous jouiez selon les règles, une partie dure environ 2 heures.
Bon, ça reste quand même aussi peu intéressant comme jeu, mais au moins, la fin vient plus vite. ?
 

Des jeux controversés, il y en a un tas...
Certains sont si peu connus ou si mal cotés qu'ils ne sont même pas rankés sur BGG : Darkies in the Melon Patch, Juden Raus, Blacks&Whites, Capital Punishment, Serial Killer : The board game, etc.
D'autres sont marginalement plus connus mais leurs thèmes sont tout aussi controversés : Squillo, Emira, Frischfleisch, The Looney Bin, Nuclear War, War on Terror, The Suicide Bomber Card Game, etc.
Si ce genre de jeu était plus répandu ou plus populaire, oui, on pourrait dire que c'est un problème.  Mais dans l'état actuel des choses, c'est juste comme les extrémistes : ils existent mais leurs idées ne rejoignent à peu près personne.  Sans compter qu'ils n'ont pas de tribune (Quels jeux connaissez-vous dans ceux nommés ci-haut, même de nom ?).
Discussion philosophique : Ces jeux existent simplement parce que l'Univers ne tolère pas le vide.  La nature est chaotique; la théorie de l'évolution fonctionne seulement parce que la nature crée des choses en un million de variétés différentes.  Certaines sont non-viables, d'autres ne sont pas adaptées à leur milieu, mais quelque part au travers de tout cas, la loi de la jungle fait son oeuvre et ceux qui ont les meilleures caractéristiques survivent, prospèrent et engendrent de la descendance.

Franchement, j'en doute vraiment beaucoup. Et si jamais un tel jeu venait à paraître, jamais je ne l’achèterai ni même y jouerai, fut-il le meilleur jeu du monde.

Exactement.

Bon, j'ai sérieusement foiré mon édition de message.?

C'est parce qu'il y a des millions de gens qui ont compris le délire second degré inoffensif du concept. ?

Cet exemple n'a absolument rien à voir avec l'exemple que tu as utilisé pour lancer le sujet sur l'événement d'Humboldt.
D'un côté, tu as un jeu dont la seule "faute" est d'avoir un nom en commun avec un événement. Ce qui se passe dans le jeu n'a rien à voir avec la tragédie d'Humboldt et les gens qui ont créé ce jeu n'on vraisemblablement même pas conscience que cette tragédie est arrivé. Il faut utilisé de son discernement, ici. Tant qu'à faire, on devait tout simplement interdire l'utilisation du nom de Humboldt et obliger tout les gens qui portent ce nom de le changer, au risque d'heurter la sensibilité de certain canadiens.
De l'autre, ton exemple de jeu sur Cédrika Provencher n'a absolument rien à voir. Il fait directement référence à cet événement, jusqu'à la mécanique de "cherche et trouve" qui fait directement référence au fait qu'elle n'a jamais été retrouvée. Sans compter que le thème résonnerait encore fortement dans un marché québécois, évidement. En fait, je ne comprends même pas pourquoi tu as sortie cet exemple tellement ça n'a rien à voir. À moins que je n'ai pas compris ton intention ou ton point?
Cela dit, qu'est-ce que tu suggères? La création d'une espèce de comité qui jugerait de ce qui est acceptable ou non de traiter dans les jeux, films et l'autres livres? Je dois te dire que juste cette idée me fait trembler et augure du pire pour le futur.
Ultimement, le tribunal populaire jugera de ce qui est acceptable ou non. Si un éventuel jeu avec un sujet potentiellement douteux venait à sortir, son succès ou non nous dira si c'était socialement acceptable ou non.
 

En un mot, oui.  Mais c'est juste mon opinion.  L'important, je crois, c'est de ne pas tomber dans le piège moderne du "c'est quelque chose qui m'offense donc ça devrait pas exister".  Il y a du monde offensé et d'autres non.  Si ça t'offenses, dis-le (optionnellement) puis passe à autre chose.
Humboldt's Great Voyage, c'est un jeu italien, publié par des allemands et des américains.  Pas sûr qu'on puisse les accuser d'insensibilité étant donné qu'ils n'ont probablement même pas entendu parler de la tragédie de l'équipe de hockey.
Pour le reste, c'est comme en humour.  Je crois qu'on peut parler de n'importe quoi, mais pour certain sujets, c'est plus délicat quand c'est quelque chose de récent.  Je veux dire, aujourd'hui, il n'y a plus vraiment de tabou à parler de Genghis Khan, d'Alexandre le Grand ou des autres conquérants sanguinaires de l'époque.  T'aurais sorti un jeu comme Guillotine à l'époque de la révolution française, ça aurait fait grincer des dents, mais quelques siècles plus tard, c'est rendu un petit jeu drôle.

C'est bizarre, en essayant de répondre à cette question, je me rends compte que c'est davantage à cause des gens que des jeux que j'ai eu la piqûre. Et pas parce que j'ai rencontré des personnes super, mais bien parce que j'ai perdu des joueurs!!!
J'ai débuté en jouant avec la belle-famille (on jouait à 6 le plus souvent, deux beaux-frères, deux belles-soeurs, ma conjointe et moi). On a commencé avec Carcassonne et Ticket to Ride qu'on a joué beaucoup. Ensuite on est allé au Randolph dans sa première année d'existence selon ma suggestion car je trouvais l'idée cool. Là, Zendor (eh oui, c'était lui l'animateur!) nous a montré 7 Wonders, Elfenland et d'autres jeux que j'oublie. Nous avons acheté tout ça et y avons pris goût. Nous sommes retournés au Randolph une fois par année et nous découvrions toujours de bons jeux que l'on achetait par la suite (Bohnanza, Between Two Cities et je sais plus quoi).
Nous avons ensuite eu des enfants (quelle idée!!!). Alors là les soirées se sont estompées, écourtées aussi lorsqu'elles se produisaient! Allez savoir pourquoi, mais c'est lorsque j'ai perdu ce cercle de joueurs de la belle-famille que j'ai cherché d'autres opportunités et que tout un monde s'est ouvert devant moi! Je me suis mis à consulter BGG, j'ai trouvé ce forum et je suis devenu boulimique sur les vidéos Youtube parlant de jeux de société!
Ce n'est donc pas un jeu en particulier qui a déclenché ma passion, mais bien la perte de soirées que je trouvais si agréables!

Premier post chez les Dragons Nocturnes, je me suis dit que ce sujet était tout désigné pour commencer.
J’ai pas mal toujours aimé joué à des jeux, que ce soit de plateau ou vidéo. Plus jeune et jusqu’à mes 25-26 ans, je jouais principalement aux classiques, comme par exemple Risk et Axis&Allies, Monopoly et tout les autres trucs du genre, le tout saupoudré d’un peu de D&D et de Magic : The Gathering. Bref, j’ai touché un peu à tous les gros noms, mais sans réellement avoir conscience qu’il y avait tout un monde dans le domaine des jeux de plateau.
À partir de la mi-vingtaine, j’ai pas mal lâché tout, sauf les jeux vidéo. J’ai joué pas mal, au début plutôt sur Xbox et maintenant, je suis passé au PC. Je joue encore aujourd'hui, mais pas autant que je le voudrais (les enfants, la maison, tout ça).
J’ai fait mon retour vers les jeux de plateau il y a environ 2 ans, lorsqu’un couple d’amis a apporté Catan lors d’une soirée. Je ne peux pas dire que c’est vraiment le jeu qui m’a donné la piqûre, mais il a certainement fait en sorte d’attirer mon attention vers le monde ludique de table et permis de réalisé que le milieu avait vraiment, mais vraiment évolué ces 15 dernières années.
J’ai donc commencé à me documenter sur le sujet et, inévitablement, je me suis inscrit sur BGG. En fouillant, j’ai découvert Dead of Winter et ça a vraiment titillé mon intérêt. Amateur de la série The Walking Dead, Dead of Winter me parlait naturellement. De plus, tout le concept de traite potentiel était vraiment intéressant. Bref, ce fut le premier jeu que j’ai acheté et à partir de là, on peut dire que c’était la piqûre. Il faut dire que lorsque ta dernière expérience de jeu de plateau était Risk, une expérience comme Dead of Winter ne laisse pas indifférent. Coopérer chaque tour tous ensemble pour survivre un peu plus, tout en se méfiant des autres et tous les retournements de situation grâce au système Crossroad, disons que c’est quelque chose qui fut profondément marquant, autant pour moi, ma copine et le couple d’amis qui nous avait fait jouer à Catan.
En gros, Catan fut l’instigateur de mon intérêt pour le milieu, mais Dead of Winter a vraiment été la piqûre qui a fait en sorte que ce hobby m’habite maintenant.

Même chose ici. La variabilité au niveau du setup est un gros plus dans mon cas, j'adore les jeux comme Kingdom Builder, Isles of skye, charlatans de belcastel.. 
J'adore aussi les deckbuilding du genre seigneur des anneaux: the card game: tu as la surprise avec le scénario la première fois, le hasard apporte le suspense, mais tu as beaucoup de possibilités avec le deckbuilding pour avoir un contrôle sur la partie. Un de mes jeux préférés que je n'ai malheureusement pas joué assez à mon goût!
J'ai aussi découvert Galaxy Trucker l'année dernière je crois, j'ai attendu vraiment longtemps avant de l'acheter et finalement c'est dans mon top 5. C'est en grande partie le hasard qui rend le jeu si lfun, mais tu as quand même une grosse part de responsabilité avec ce qui t'arrives . Et si la malchance s'acharne, c'est juste drôle et on recommence avec le prochain vaisseau! 
Zombicide, après plusieurs parties du jeu original et de Black Plague, il frôle dangeureusement le : "C'est trop long pour ce que c'est", pour citer Hibou. Il y a un risque que la malchance s'acharne et que les joueurs ne puissent a peu près rien faire et perdre à cause de ca après une game de 3h ca fait mal. J'ai encore du plaisir à y jouer mais plus pour l'ambiance autour de la table que pour le jeu lui même. C'est juste.. trop long. Finalement je crois que dans mon cas il mérite la citation de la honte . 
Mais j'aime aussi pleins de jeux avec très peu de chance donc ce n'est pas nécesserement mon critère premier. Hasard ou pas, un bon jeu va au moins me donner l'impression que ca vaut la peine que je m'attarde un peu sur mon choix. Rien de plus poche qu'un jeu où l'action à faire est évidente ou qu'on s'en fou puisque le résultat va être le même: on finit par jouer sur "l'auto-pilote". C'est aussi ce qui finit par tuer des jeux auquels on a trop joué, comme Race for the galaxy dans mon cas. 

Bien sûr! Je ne dis pas que tout ce qui sort du niveau de chance que j'ai grossièrement tenté de définir est à jeter. Évidemment, il y a d'excellent jeu qui sont autant d'un bout ou l'autre du spectre.
Par contre, au vu des réponses fournies dans le sujet jusqu'à date, il semble que les avis sur la dose "idéal" de hasard crée un consensus assez fort. Le terme "unanime" de mon message précédent était mal choisi. Je dois aussi admettre que ma formulation "un bon jeu doit..." était aussi assez maladroite.

Alors ça semble plutôt unanime jusqu'à maintenant; un bon jeu doit avoir une dose de chance qui fait en sorte qu'elle influence de façon perceptible le déroulement de la partie et qui en même temps, n'est pas le facteur dominant sur l'issue de celle-ci, pour autant qu'on ne fasse pas complètement fit de celle-ci. Auquel cas, c'est comme descendre une rivière avec des rapides dans un canot sans pagaie. Tu vas descendre la rivière, mais c'est pas garantie que tu seras encore là après pour le raconter.

Salut à tous,
Je voulais savoir, parmi votre communauté de joueurs chevronnés, quelle est la proportion de chance idéale selon vous dans un jeu?
Personnellement, j'aime particulièrement que la dose de chance soit comparable au poker, par exemple. C'est-à-dire que la dose de chance est assez grande pour la ressentir dans le jeu, mais que généralement, le joueur le plus expérimenté tirera le mieux son épingle du jeu. C'est un équilibre parfois délicat à atteindre, cependant.
J'aime bien lorsque un jeu me garoche telle ou telle chose et où je dois composer au mieux avec, pour autant que le jeu me donne les outils pour le faire. Quand c'est un jeu que je commence à maîtriser, je peux raisonnablement m'attendre à bien performer et je tire une bonne satisfaction de savoir que c'est mon expérience du jeu qui m'a permis de bien m'en sortir. Et, de temps en temps, rien ne marche, j'échoue telle la carrière de chanteur d'Allan Théo (Oublie tout, ne rêve pas, mais regarde autour de toi....♪♫) et ça donne l'occasion à un autre joueur moins expérimenté de l'emporter cette fois-ci (ce qui n'est pas une mauvaise chose, selon moi).
Je me méfie un peu des jeux qui n'ont aucune part de hasard. La raisons étant que dans ce genre de jeu, c'est celui qui a joué le plus et/ou qui a parcourue le plus les différents guides de stratégie qui l'emporte à tous les coups. Ça laisse peu de place au suspense et si c'est Jean-Bob qui a joué le plus au jeu, c'est Jean-Bob qui va gagner. C'est pas tant que j'accorde une grande importance à gagner (bien que je fasse toujours mon possible et tente toujours d'offrir le maximum de saine compétition), mais l'excitation de l'incertitude de qui gagnera est pour moi un aspect très important dans un jeu.
À l'opposer, un jeu qui repose presque complètement sur la chance à très peu d'intérêt à mes yeux; du moins, sur le long terme. Certes, je peux certainement prendre plaisir les 2-3 premières fois où je joue à un tel jeu, juste le temps de découvrir toutes les surprises que cet hasard peut offrir. Cependant, une fois passé ce cap et la surprise du nouveau passé, bien il reste plus grand chose. C'est bien pour jouer avec les plus petits. Ça leur donne l'occasion d'apprendre à gérer les victoires comme les défaites, sans que tu ai à décider en cours de partie si tu le laisse gagner ou non (voire, l'écraser comme un petit insecte). C'est le jeu qui s'en charge.
Bref, j'ai remarqué que mes jeux favoris contiennent un 15-20% de chance (c'est des chiffres lancé au pif, hein). Une petite dose de chance pour créer une p'tit peu d'incertitude et de chaos, mais pas trop question que mon expérience grandissante du jeu compte. Ça semble être le "sweet spot", selon moi.
 

C'est une excellente façon de synthétiser mon laïus de 478 mots. ?

Salut à tous,
Je voulais savoir, parmi votre communauté de joueurs chevronnés, quelle est la proportion de chance idéale selon vous dans un jeu?
Personnellement, j'aime particulièrement que la dose de chance soit comparable au poker, par exemple. C'est-à-dire que la dose de chance est assez grande pour la ressentir dans le jeu, mais que généralement, le joueur le plus expérimenté tirera le mieux son épingle du jeu. C'est un équilibre parfois délicat à atteindre, cependant.
J'aime bien lorsque un jeu me garoche telle ou telle chose et où je dois composer au mieux avec, pour autant que le jeu me donne les outils pour le faire. Quand c'est un jeu que je commence à maîtriser, je peux raisonnablement m'attendre à bien performer et je tire une bonne satisfaction de savoir que c'est mon expérience du jeu qui m'a permis de bien m'en sortir. Et, de temps en temps, rien ne marche, j'échoue telle la carrière de chanteur d'Allan Théo (Oublie tout, ne rêve pas, mais regarde autour de toi....♪♫) et ça donne l'occasion à un autre joueur moins expérimenté de l'emporter cette fois-ci (ce qui n'est pas une mauvaise chose, selon moi).
Je me méfie un peu des jeux qui n'ont aucune part de hasard. La raisons étant que dans ce genre de jeu, c'est celui qui a joué le plus et/ou qui a parcourue le plus les différents guides de stratégie qui l'emporte à tous les coups. Ça laisse peu de place au suspense et si c'est Jean-Bob qui a joué le plus au jeu, c'est Jean-Bob qui va gagner. C'est pas tant que j'accorde une grande importance à gagner (bien que je fasse toujours mon possible et tente toujours d'offrir le maximum de saine compétition), mais l'excitation de l'incertitude de qui gagnera est pour moi un aspect très important dans un jeu.
À l'opposer, un jeu qui repose presque complètement sur la chance à très peu d'intérêt à mes yeux; du moins, sur le long terme. Certes, je peux certainement prendre plaisir les 2-3 premières fois où je joue à un tel jeu, juste le temps de découvrir toutes les surprises que cet hasard peut offrir. Cependant, une fois passé ce cap et la surprise du nouveau passé, bien il reste plus grand chose. C'est bien pour jouer avec les plus petits. Ça leur donne l'occasion d'apprendre à gérer les victoires comme les défaites, sans que tu ai à décider en cours de partie si tu le laisse gagner ou non (voire, l'écraser comme un petit insecte). C'est le jeu qui s'en charge.
Bref, j'ai remarqué que mes jeux favoris contiennent un 15-20% de chance (c'est des chiffres lancé au pif, hein). Une petite dose de chance pour créer une p'tit peu d'incertitude et de chaos, mais pas trop question que mon expérience grandissante du jeu compte. Ça semble être le "sweet spot", selon moi.
 

À titre comparatif, on peut voir un autre article ici daté du 9 novembre dernier, tiré de La Presse+, qui traite du même sujet;
https://www.lapresse.ca/societe/201911/08/01-5249016-retour-vers-les-jeux-de-societe.php
Le sujet est traité tout autant en surface que l'autre article et ne sera pas nécessairement plus difficile à comprendre pour matante Ginette, mais il laisse une impression sur le hobby drôlement plus respectueuse et plus près de la réalité. Je pense que ça rejoint plus ce que les initiés en pensent et comment ils le perçoivent.
Bref, c'est un bel exemple entre un journaliste qui fait un travail de merde et un autre qui le fait correctement.

C'est une excellente façon de synthétiser mon laïus de 478 mots. ?

Au final, peu importe la quantité de tests que tu mets sur un jeu, c'est des poussires à comparé au nombre de parties qui seront joués dans le premier mois après sa sortie. C'est 25k copies du jeu qui se sont vendus au preorder, plus encore d'autre en retail. Joués combien, 3-4 fois chaque en moyenne? C'est sûr que 125 000 games par 50 000 personnes ça fait ressortir des affaire que même un cercle de 250 testeurs et 500 tests (ce qui est déjà énorme) ne peut pas faire. 
Et on se rappelle aussi d'un truc: le "patch" n'est pas pour régler les problèmes de balance, c'est pour régler les problèmes de perception de balance. Ça y'a pas de AI qui peut trouver ça.

90% d'accord avec toi  Nogen, le seul point que "j'ajusterais", c'est ta comparaison avec le poker. J'ai déjà joué au poker assez assidûment, 2-3 fois semaines pendant près de 3 ans, maintenant je joue 1-2 fois par mois. Manque de temps.
La chance (ou ne pas avoir de malchance) au poker, elle prend plutôt, au moins 50% de la place, et peut-être un peu plus. En bref, au poker, tu joues les probabilités,  tu essais d'augmenter tes chances, alors de bien connaitre le jeu et de bien joué, augmente tes chances, mais tu as toujours une chance de perdre. Le meilleur joueur de poker au monde a besoin de chance, certes, il va augmenter ses chances et améliorer ses probabilités, mais il a quand même une plus grande part de chance que les gens imaginent. 
J'ai gagné des tournois de poker en jouant des parties parfaitement, en ayant 2-3 petits coup de chance, comme j'ai déjà gagner un tournoi en jouant comme de la merde. Et je me suis fait casser bien des fois où je jouait d'excellentes parties.
Mais pour le reste, tu décris très bien mon sentiment et ce que je recherche dans le jeu de société. Dès jeux sans chances ou encore, que la chance à un impact minime, font en sorte que tu dois jouer contre des joueurs qui ont le même niveau de connaissance que toi du jeu, pour avoir des parties intéressante.
Le seul point que j'ajouterais, c'est l'expérience de jeu. Il y a des jeux ou je ne gagne jamais, par exemple, Terraforming Mars (J'ai une victoire en 10-12 parties) mais j'ai toujours une belle expérience de jeu et je suis toujours à la recherche d'un nouveau combo ou de trouver des surprises.
Donc, en conclusion, il faut une partie de chance pour d'abord, nous surprendre, mais aussi pour donner la chance à tout le monde de "croire" qu'il peut gagner. Un excellent résumé!