Jeux joués en janvier 2007

[Tawny]

Bonne soirée hier...

 

Caylus à 3 (2e)

Through the desert à 3 (2e encore)

Du Cap au Caire à 3 (victoire) - j'aime beaucoup l'aspect enchères de ce petit jeu

2 parties de Canal Grande (une victoire, une défaite)

 

Couché à 3h, moins facile ce matin (mais ça valait le coût !)

[LudiGaume]

Jusqu'ici :

 

On the underground : Mouais

 

Yspahan 2x - J'adore

 

Sankt Petersburg Encore perdu contre Mme

 

Hart an den Grenze amusant

 

Blue Moon City On aime et il vaut le détour.

 

Schotten Totten 2x

 

Space Dealer Toujours aussi divertissant

 

Animalia 2x, amusant et crée une bonne ambiance autour de la table.

[Invité MadMax]

J'ai été agréablement surpris par Yspahan hier soir, un bon petit jeu d'au plus une heure (probablement 1/2h - 3/4h après la première partie). Malgré le plateau affreux, un excellent jeu, plus divertissant que Mykerinos.

 

Ensuite, une grosse partie de Shogun (le remake de Wallenstein), toujours aussi bon.

 

J'ai eu une bonne soirée, 2 victoires

[Zendor]

 

Marvel Heroes (Capitaine Grappin, Zendor, risk2003AD, Toynan) : Je voulais essayer depuis longtemps. Quand j'ai vu que Dwarf avait une copie, l'espoir est né d'en faire une partie dans peu de temps... Et c'était sans compté sur l'Empereur qui s'est procuré sa copie ! Pis, négligement, il nous propose une petite partie à Zendor et à moi ! Houuuuuuuuuuuuuuu, laisser moi vous dire qu'on s'est pas fait prié trop longtemps !!!

Le jeu est très bon, très peu de temps mort, des jets de dés, des bonnes petites tactiques. Mais que c'est long !!!!!!!!!

Nous avons fait le scénario le plus court. Ona commencé à 21h30  et Grappion a due partir à 1h00... On avait pas fini, mais on était dans le dernier tour et la partie était presque finie.

J'ai aimé mon expérience, mais la longeur du jeu me ferra peut-être hésiter à y rejouer !

 

En plus, LE Zendor, il avait apporté The Conquest of Battle Land dans sa petite caisse !! Harg !! J'ai tu le goût d'y jouer à celui là aussi !!!!!!!!!

 

Une petite partie d'un jeu Abba avec un souflet et des bateau était en train de se mettree en place à mon départ.

Rectifications d'abord : le jeu s'appelle Conquest of the Fallen lands, et non Battle lands. C'est un jeu russe, publié en très petites quantités depuis un an mais réédité depuis, et en grande pompe de sucroît à en juger par la forte publicité dont il bénéficie et par sa disponibilté devenue beaucoup plus répandue. C'est un jeu de territoire, qui n'est pas sans rappeler le jeu Baron dans ses principes. Mais c'est un Baron beaucoup moins abstrait dont il est question ici, et avec des règles un peu plus complexes. C'est très bien en somme.

 

Pour le jeu de Haba, Der Schwarze Pirat (le pirate noir), c'est notre bon vieux Jon Snow (expert dans les jeux du genre) qui su souffler sur son petit bateau plus adroitement que les autres (LDP101, risk2003AD et votre humble serviteur). Le gagnant du Kinderspiele des Jahres 2006 mérite bien son prix, quoique je lui préfère les tapis volants de son grand frère oriental, Akaba, du même auteur.

 

Quant à Marvel Heroes, j'aime bien la critique, assez juste, de Capitaine Grappin. J'ajouterais que les auteurs de La Guerre de l'Anneau ont effectivement ici moins bien réussi la transition d'un thème riche en jeu de société non-simulationiste. Il faut dire que l'univers Marvel en est un beaucoup plus vaste et plus complexe encore que celui de Tolkien. Du coup, il devient très difficile de concevoir un jeu qui veut réunir tous ses personnages les plus connus dans un même cadre et leur appliquer des règles communes tout en préservant leur singularité respective. Le pression sur les auteurs itliens était donc très grande. Et ils ont su trouver de bonnes idées pour leur jeu : contrôle à la fois des super-héros et des super-vilains, intégration de mécanismes reliés à la vie quotidienne des super-héros (ils ne font pas que combattre le crime), système de combat plutôt tactique qui n'est pas sans rappeler les règles de combat de l'extension de La Guerre de l'Anneau (Batailles du Troisième Âge). L'ensemble donne lieu à un jeu complexe mais au final très direct : on combat le crime ou on reste chez soi pour faire défiler les événements du quotidien de nos héros. Et si l'aspect stratégique qui en ressort plaira aux amateurs d'Heroscape un peu déçu par la trop grande dépendance des jets de dés, ceux qui s'attendaient à un jeu d'ambiance plutôt fort resteront un peu sur leur faim devant plusieurs aspects cruciaux qui font défaut pour l'occasion :

 

-un plateau de la ville de New York sans âme qui ne sert de prétexte que pour situer physiquement l'action des héros (son absence au matériel ne changerait rien au jeu).

 

-des cartes d'histoire représentant des événements du quotidien (ex: mariage de Spider-man avec Mary-Jane Watson) mais qui ne font rien d'autre que rapporter des points de victoire.

 

-un manque de considération pour certains pouvoirs évidents qui pourraient normalement avantager certains personnages (ex: le pouvoir de voler n'a absolument aucune conséquence dans Marvel Heroes. S'il y a bien un pouvoir qui peut départager les super-héros dans un tel univers, c'est celui d'ignorer les obstacles terrestres pour se rendre au but.)

 

Le défaut de la longueur des parties n'est, à mon sens, pas vraiment plausible. Tout comme Puerto Rico et Caylus, Marvel Heroes est ce genre de jeu fourmillant de détails à maîtriser qui semblera prendre une éternité pour une table de quatre débutants, mais qui se verra certainement plus raccourcie quand tous ses joueurs seront des habitués. De ce fait, les 3h30 qui se sont écoulés dans notre partie à risk2003AD, Toynan, Capitaine Grappin et moi-même ont largement été remplies par nos petites hésitations régulières devant tous ces détails qu'il fallait se rappeler au bon moment et qui nous échappaient parfois pour ralentir le rythme.

 

Au final, Marvel Heroes a beaucoup de mérites, dont celui d'être sans doutes le jeu non-simulationiste de super-héros le plus abouti parmi tous ceux qui furent publiés jusqu'à maintenant. Mais il souffrira inévitablement de la comparaison qu'on lui fera subir avec la version Marvel d'Heroscape à paraître plus tard cette année. Si ce dernier jeu sera un peu moins stratégique que le premier, il saura en revanche combler le manque de thème et d'ambiance qui font défaut au jeu de Marco Maggi et Francesco Nepitello.

[Aléalogiste]

Pour le jeu de Haba, Der Schwarze Pirat (le pirate noir), c'est notre bon vieux Jon Snow (expert dans les jeux du genre) qui su souffler sur son petit bateau plus adroitement que les autres (LDP101, risk2003AD et votre humble serviteur). Le gagnant du Kinderspiele des Jahres 2006 mérite bien son prix, quoique je lui préfère les tapis volants de son grand frère oriental, Akaba, du même auteur.

Le pirate noir est la traduction de l'Allemand? C'est aussi le nom en anglais mais en français, c'est À l'abordage.

 

Tu préfère Akaba pour les règles, parce que tu es fatigué de voir des jeux de pirates ou le thème un peu rêveur de voler sur un tapis?

[Aléalogiste]

-un plateau de la ville de New York sans âme qui ne sert de prétexte que pour situer physiquement l'action des héros (son absence au matériel ne changerait rien au jeu).

Tu dis ça parce que le design détonne par rapport aux critères de beauté exigés par les joueurs modernes? Moi j'ai été impressionné par le plateau. J'ai été ébahi de voir la véritable ville de New York, image satellite, en arrière-plan. On est vraiment à New York. Le style et les couleurs correspondent tout à fait à l'univers Marvel et aux bandes dessinées anciennes, voire un vieux journal. J'avais l'impression d'être devant la première BD de Superman (couleur), une valeur inestimable. Le niveau de détails est aussi impressionant, avec jusqu'aux appartements personnels des personnages. Ça me fait penser à Star Wars CCG où la compagnie avait la flexibilité d'étendre l'univers Star Wars. Un gros plus selon moi qui aide à visualiser davantage ce monde semi-fantastique et à entrer dans la peau des personnages, comme les cartes événement qui comblent de bonheur les amateurs au-delà de la mécanique. Finalement, le style correspond avec le reste du jeu. Des couleurs sobres, comme des jouets. Si ça a l'air ordinaire au premier coup d'oeil, on apprécie la subtilité des détails et la cohérence créative qui nous immerse totalement dans le jeu. Sans le plateau, ce serait un jeu de dés et non une aventure.

 

Les figurines volent toutefois le spectacle. On a le goût d'acheter le jeu juste pour elles

[wildlife]

Mystère à l'abbaye à 6 joueurs

 

Première fois que j'essaye le jeu à 6 joueurs, il y avait 2 nouveaux joueurs parmi les 6. Le jeu se joue assez bien à 6, pas grand différence qu'à 4 joueurs, on a par contre fait que 3 messes.

 

À cause de nombreux arrêts de jeu (c'est mon excuse ), j'ai raté une question, donc un tour et ca m'a probablement coûté la partie, il ne m'en restait qu'un à éliminer la fin.

[Zendor]

Pour le jeu de Haba, Der Schwarze Pirat (le pirate noir), c'est notre bon vieux Jon Snow (expert dans les jeux du genre) qui su souffler sur son petit bateau plus adroitement que les autres (LDP101, risk2003AD et votre humble serviteur). Le gagnant du Kinderspiele des Jahres 2006 mérite bien son prix, quoique je lui préfère les tapis volants de son grand frère oriental, Akaba, du même auteur.

Le pirate noir est la traduction de l'Allemand? C'est aussi le nom en anglais mais en français, c'est À l'abordage.

 

Tu préfère Akaba pour les règles, parce que tu es fatigué de voir des jeux de pirates ou le thème un peu rêveur de voler sur un tapis?

Je préfére Akaba en partie parce que le thème est plus exotique mais aussi parce que c'est un jeu plus dynamique avec moins de temps morts : il y a toujours au moins deux joueurs qui sont actifs durant un tour et c'est un jeu de vitesse, contrairement à Der Schwarze Pirat qui est un jeu d'adresse.

[Zendor]

-un plateau de la ville de New York sans âme qui ne sert de prétexte que pour situer physiquement l'action des héros (son absence au matériel ne changerait rien au jeu).

Tu dis ça parce que le design détonne par rapport aux critères de beauté exigés par les joueurs modernes? Moi j'ai été impressionné par le plateau. J'ai été ébahi de voir la véritable ville de New York, image satellite, en arrière-plan. On est vraiment à New York. Le style et les couleurs correspondent tout à fait à l'univers Marvel et aux bandes dessinées anciennes, voire un vieux journal. J'avais l'impression d'être devant la première BD de Superman (couleur), une valeur inestimable. Le niveau de détails est aussi impressionant, avec jusqu'aux appartements personnels des personnages. Ça me fait penser à Star Wars CCG où la compagnie avait la flexibilité d'étendre l'univers Star Wars. Un gros plus selon moi qui aide à visualiser davantage ce monde semi-fantastique et à entrer dans la peau des personnages, comme les cartes événement qui comblent de bonheur les amateurs au-delà de la mécanique. Finalement, le style correspond avec le reste du jeu. Des couleurs sobres, comme des jouets. Si ça a l'air ordinaire au premier coup d'oeil, on apprécie la subtilité des détails et la cohérence créative qui nous immerse totalement dans le jeu. Sans le plateau, ce serait un jeu de dés et non une aventure.

 

Les figurines volent toutefois le spectacle. On a le goût d'acheter le jeu juste pour elles

Je me suis peut-être mal exprimé alors. J'aurais dû plutôt dire que le plateau n'était pas fonctionnel. Je n'ai rien contre son aspect et lui trouve, tout comme toi, des caractéristiques visuelles assez cohérentes avec les couleurs que nous sommes habitués de voir dans les BD de super-héros. Je trouve aussi très intéressant d'avoir situé géographiquement dans la ville de New York les lieux de résidences de certains personnages avec lesquels on joue .

 

Mais pourquoi les auteurs se sont-ils contenté seulement de les représenter visuellement? S'ils tenaient à rendre le thème des Marvel bien ressenti, pourquoi alors ne pas avoir ajouter quelques petites règles liées aux secteurs du plateau qui auraient pu rendre ce dernier beaucoup moins abstrait? Ils auraient pu par exemple permettre à Spider-man de prendre une carte histoire en bonus lorsqu'il est actif dans le secteur où l'on peut voir l'appartement de Peter Parker... Ou encore, ils auraient pu permettre une augmentation des valeurs de combats des membres des Quatre Fantastiques lorsque l'un de ces derniers tente une mission dans le secteur où est situé le quartier général de l'équipe en question. Mais non. Les auteurs se sont simplement contentés de prendre la plan de New York et de miser sur ce simple fait pour ajouter du thème à leur jeu. Ils auraient pu prendre Los Angeles ou même le Pôle Nord comme toile de fond et ça n'aurait absolument rien changer aux autres règles du jeu. C'est en ce sens que je dis que le plateau n'a pas d'âme et que l'on pourrait jouer sans puisqu'il n'y a aucune régle spécifique qui lui ait reliée.

[Aléalogiste]

Que de bonnes idées Zendor. À ton avis, qu'est-ce qui limite le plus la créativité dans une oeuvre ludique : le potentiel des créateurs, les limites imposées par les éditeurs (pour le coût, la clientèle visée, etc.), ou le manque de tests auprès du public (protection des idées et, du même fait, blocage de la créativité)?

[filou]

C'est une "loaded question" ça, Aléologiste. Moi je dirais que ce qui limite le plus la créativité de l'auteur c'est l'auteur!

 

Bon, d'accord, je dis ça pour rire. Mais à mon sens les contraintes sont le médium. Je définirais la créativité comme l'art de s'exprimer de façon originale à l'intérieur de ces contraintes.

 

Ainsi, la créativité ne peut pas "être limitée". On accepte des règles et on s'exprime à l'intérieur de celles-ci du mieux que l'on peut.

 

Ces règles sont dépendantes d'une foule de facteurs, dont ceux que tu nommes. Certains auteurs auront plus de faciliter à travailler sous certaines contraintes. James Ernest n'a pas de difficulté à faire un jeu "pas cher". Faidutti n'a pas de difficulté à faire un jeu "chaotique". Reiner Knizia n'a pas de difficulté à faire un jeu "cérébral".

 

Échange les rôles et chacun de ces auteurs va te dire que tu as limité sa créativité. En fait, la vérité c'est que tu leur as imposé des contraintes où la créativité de chacun a de la difficulté à s'exprimer.

[Aléalogiste]

Bon point. J'aimerais bien voir une compétition testant les limites de ces créateurs. Un Knizia sans chiffre, ça se peut? Un jeu pour enfants de Atlas Games? Un jeu abstrait de Roberto Fraga...oups, il l'a fait avec Easter Island. Quel créateur, rien ne l'arrête celui-là!

[wildlife]

Faidutti n'a pas de difficulté à faire un jeu "chaotique".

Un compliment ou un reproche ou une simple constation? lol!

[PAPPY]

Échange les rôles et chacun de ces auteurs va te dire que tu as limité sa créativité. En fait, la vérité c'est que tu leur as imposé des contraintes où la créativité de chacun a de la difficulté à s'exprimer.

Moi je trouve que le jeu "Stonehenge", a venir et dont on a parlé a quelques reprises, en sera un exemple.

 

Les différents auteurs auront a travailler avec la barrière de tous utiliser le même matériel. J'ai bien hâte de voir ce que va donner cet exercice.

[Tawny]

Toute une raclée à Elasund, avant de servir exactement la même médecine à Goa.

 

Elasund : on a testé les bâtiments disponible en téléchargement. J'ai pas tellement aimé.

 

Goa : quel jeu ! Je viens de le classer devant Caylus comme nouveau #1 (dans mon classement personnel).